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Avranches/PSG (0-4), les performances individuelles

Publié le jeudi 6 avril 2017 à 0:46 par Iaro
Le PSG s'est imposé 4-0 sans forcer face à Avranches en quart de finale de la Coupe de France, retour sur les prestations individuelles des Parisiens au cas par cas.

Areola : Le gardien remplaçant du PSG était très surveillé, et il a répondu aux attentes en étant, tour à tour, très sûr pour repousser ou capter les rares frappes adverses, ou s'imposer des poings dans les airs. Il a été l'auteur d'un arrêt important, sans être très difficile, à 1-0 avant la mi-temps. Une soirée sans fausse note pour celui qui avait connu un hiver très délicat, il conserve sa cage inviolée et il a dégagé une impression de maitrise qui avait, hélas, tendance à se raréfier.

Meunier : Le Belge était de retour dans le onze de départ et il a été l'auteur d'un match assez anonyme. Il a tâché d'être disponible pour ses défenseurs centraux, notamment, dans les phases de possession parisiennes, et après quelques erreurs techniques peut-être dues à son manque de rythme au départ, il a globalement assuré même si on l'a très, très peu vu aux avants-poste.

Aurier : Au bénéfice du repos imposé aux deux Brésiliens de l'axe défensif parisien, l'ancien Toulousain formait la charnière centrale avec Kimpembe et son début de match a donné le ton d'une prestation très sérieuse. Impliqué et appliqué dès ses premiers ballons, il a fait le boulot, et si Avranches n'avait rien de génial, il s'est accommodé de la mauvaise qualité de la transition défensive parisienne, comme ses pairs de la défense.

Kimpembe : Les matchs se suivent et se ressemblent pour le jeune gaucher, qui s'impose comme une alternative d'excellente facture à son poste en capitalisant sur ses qualités au duel et grâce à une lecture du jeu en progrès constants. Sa fougue fait plaisir même si elle lui joue parfois des tours, comme sur l'action du coup franc qu'il concède dans ses vingt mètres, occasionnant un avertissement.

Maxwell : Le Brésilien a fait ce qu'il a pu alors que ses compères de la partie gauche du PSG n'étaient pas dans un grand soir, et que Pastore ne s'est vraiment pas foulé pour défendre devant lui. Sa technique a fait du bien alors que le PSG souffrait à la perte de balle, permettant d'étirer certaines phases de possession. Pour le reste, rien de très déterminant aux deux extrêmes du terrain.

Rabiot : De retour devant la défense, il a semblé avoir énormément de mal à doser son registre en première période entre présence basse devant sa défense et soutien des offensives parisiennes, et on l'a souvent retrouvé aux abonnés absents sur les contres des amateurs d'Avranches. Mieux après le repos et globalement dominateur dans les duels, il a, comme souvent, été au diapason des siens, et de l'adversaire. Lo Celso, dont c'étaient les débuts officiels, l'a remplacé pour 30 minutes et on a pu entrevoir son sens du jeu et son abnégation, en attendant mieux la saison prochaine, au PSG ou ailleurs en prêt.

Nkunku : Titulaire plus ou moins surprise, sachant que Guedes était attendu plus haut sur le terrain à sa place, il a évolué trop haut et a eu du mal au duel, même s'il a récupéré quelques ballons in extremis en poussant ses efforts de replacement. En difficulté en première période, mieux après la pause, en témoigne un bon sauvetage de la tête dans ses dix mètres, il a laissé sa place à un Guedes dominant physiquement, volontaire mais peu impactant.

Matuidi : En l'absence des Thiago, l'ancien Troyen avait le brassard et s'il a été le milieu de terrain le plus discipliné du PSG, ce qui est d'ailleurs un peu dommage sachant que sa capacité à solliciter le ballon dans l'espace était attendue, il n'a rien fait de brillant. Il trouve Lucas sur un ballon dévié sur le 3-0, avec de la réussite mais cela aura au moins récompensé son sérieux.

Lucas : Le dégarni de l'aile droite s'est montré très volontaire et opportuniste pour inscrire un but seul au duel face au gardien, et délivrer deux passes décisives "faciles" pour Ben Arfa. Il a donc eu un impact direct sur la qualification tout en soignant ses statistiques et il s'est dépensé, mais son manque d'intelligence de jeu, dans ses choix et ses appels, a souvent interpellé. Toutefois, le travail ayant été bien fait, on préfèrera retenir le positif à son sujet.

Pastore : L'Argentin n'était pas dans un grand soir, perdant un nombre très important de balles par des mauvais choix, des passes mal senties ou des tentatives de dribbles infructueuses. Quand même présent par intermittences, comme sur le second but sur lequel il trouve bien Lucas dans l'espace, son manque d'implication défensive n'a pas dû plaire à son entraîneur. Il termine quand même sur une meilleure note en clôturant la marque d'un joli piqué.

Ben Arfa : "L'homme de la vidéo" jouait gros ce soir, et il a en partie répondu aux attentes. Il a au départ eu du mal à se situer dans un collectif également en mal de repères, mais son ouverture du score, sur une des bonnes combinaisons sur coup de pied arrêté proposées ce soir par le PSG, a lancé son match. Buteur facile sur le 2-0 et passeur inspiré sur le quatrième but, il a marqué des points, même s'il s'est parfois montré gourmand dans ses choix. Remplacé par Verratti, qui a eu le temps de briller au coeur des espaces adverses en dix minutes.


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