Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens face à Barcelone.
Sirigu : Effacé sur le premier but, facilement battu sur une tête pour le 0-2, les quelques ballons anodins qu’il a captés ou repoussés n’effacent pas le sentiment général. Il n’a jamais pesé sur les débats et n’a pas su maintenir son camp à flot dans les moments difficiles.
Van der Wiel : Un des rares à être passé entre les gouttes, alors que paradoxalement c’est son vis-à-vis qui a inscrit les deux buts de la soirée. Parfois coincé sur les recentrages du Brésilien entre la défense de son côté et la protection de l’axe, il a globalement tenu son couloir.
Marquinhos : Ses interceptions (8), record du match, ont fait du bien, mais quand ses sorties n’ont pas porté leurs fruits, Paris a été sanctionné. Comme sur le premier but, de la même manière que sur le 0-1 et le 1-3 à l’aller. Le Brésilien doit gagner en rigueur dans ce type de rendez-vous.
David Luiz : Il a encore été loin d’être à son avantage hier. Déposé par Neymar sur le premier but (mais comme le reste de son équipe), il est très loin au marquage sur le 0-2. Saignant et mieux placé en seconde période mais c’était déjà trop tard, surtout à l’échelle de la confrontation aller et retour. Sa récente blessure (s’en est-il complètement remis ?) doit néanmoins être prise en compte.
Maxwell : Il a encore peiné face à ses anciennes couleurs, se faisant bien enrhumer par un Daniel Alves qui le dribble arrêté sur le second but et connaissant du déchet avec le ballon. Quelques bons retours dans des pieds adverses mais il a vraiment fait son âge sur la double-confrontation.
Cabaye : Son match était terminé dès le quart d’heure, quand Neymar s’est amusé et a conclu en trouant un axe défensif qu’il doit protéger. Il n'est pas Motta, et Lucas l’a remplacé à la 66ème, apportant son énergie et des remontées de balle qui ont donné de l’air à son camp.
Verratti : Le seul, l’unique. Le record de ballons disputés des deux camps (114) pour le maître à jouer du PSG, dont les choix et prises de risque ont été payants. Au moins un qui a assumé le poids de l’évènement. Doit au minimum cadrer son occasion de l’heure de jeu, mais un retour à 1-2 n’aurait rien changé. En espérant que le niveau de ses coéquipiers ne l’ait pas effrayé.
Matuidi : Une vague bonne période après le 0-1 qui a coïncidé avec les mouvements intéressants côté parisien en première mi-temps, et c’est tout. Il a totalement flotté entre des lignes catalanes très étirées et il s'est noyé sans le ballon. Rabiot l’a remplacé en fin de match.
Pastore : Complètement perdu dès les débuts, son calvaire a duré toute la partie. Il a eu le mérite de ne pas se cacher dans la difficulté et il a touché beaucoup de ballons tout du long mais c’est surtout ses innombrables mauvais choix et pertes de balle qu’il faudra retenir. Pour son premier loupé dans un grand match européen, il n’a pas fait dans la demi-mesure.
Cavani : L’Uruguayen a été transparent. Parfois ignoré dans le jeu, souvent déplorable quand il a été trouvé, il a effectué son premier tir avant de sortir à la 80ème pour Lavezzi, hors cadre. Quelques retours défensifs par ailleurs mais l’impression d’ensemble est effroyable.
Ibrahimovic : On attendait beaucoup du Suédois, de retour de suspension et il nous laisse sur une impression très mitigée. Globalement peu en vue avant la pause et trop souvent décroché, car sans doute frustré par les difficultés dans le jeu des siens, il a effectué certaines conservations et orientations intéressantes en deuxième période mais pas assez pour porter son camp.
Iaro
