Article 

Bastia/PSG (0-1), les performances individuelles

Publié le samedi 13 août 2016 à 2:37 par Philippe Goguet
Le PSG s'est imposé 1-0 à Bastia à l'issue d'un match compliqué, retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Trapp : Encore une fois préféré à Alphonse Areola, il a été réduit au chômage technique pendant l'immense majorité du match et n'a réellement eu du boulot qu'en fin de rencontre. Attentif et vif au pied sur un ballon en retrait maladroit de David Luiz, il a surtout été impeccable dans les prises de balle aériennes quand les ballons se multipliaient dans sa surface. Un bon match, mais dont il est dur de tirer des enseignements pour autant vu le peu de sollicitations.

Aurier : Il commence sa partie avec une belle présence offensive sur son côté mais ne reçoit que peu de ballons, et rarement dans une position exploitable. Petit à petit plus et mieux servi, il se montre alors à son avantage avec notamment plusieurs centres dangereux que la défense bastiaise repousse comme elle peut. En seconde période, il est en revanche un peu moins présent offensivement, le jeu se déroulant majoritairement de l'autre côté du terrain. Défensivement, il a fait le boulot de bout en bout, sans fioriture.

David Luiz : Encore un match pas très rassurant pour le défenseur central brésilien, et ce alors qu'il n'a pourtant pas eu grand chose à faire. Régulièrement absent sur des contres bastiais, il oublie Crivelli dans son dos sur la plus grosse occasion des Bastiais. Après la pause, il monte enfin en régime malgré une passe en retrait douteuse pour Trapp et se montre plus tranchant à tous les niveaux. Mais le bilan reste bien maigre.

Kimpembe : Comme la semaine dernière face à Lyon, il a joué le rôle du patron derrière et sa première période est de très bonne qualité, à l'exception de deux mauvaises passes que les Bastiais auraient pu exploiter. Pour le reste, il a été impeccable et a fait preuve d'une très grande présence pour gérer les affaires courantes. Même s'il a moins été en vue après la pause, principalement parce que Bastia était moins présent offensivement, il a encore sorti un match des plus convaincants.

Kurzawa :  Comme Aurier sur l'aile droite, il montre tout d'abord beaucoup de disponibilité sur son côté mais n'est pas forcément bien utilisé par ses partenaires. Arrive ensuite la meilleure période bastiaise, autour de la demi-heure de jeu, et Kurzawa va un peu souffrir défensivement, particulièrement lorsque Saint-Maximin l'efface sur la plus belle occasion du SCB. Après la pause, il est en revanche l'un de ceux qui se montrent les plus tranchants et multiplie les aller-retours sur son aile. Il se retrouve ainsi presque logiquement à l'origine et à la conclusion du seul but du match avant de passer pas si loin du doublé. Il signe globalement une bonne prestation, mais avec une mi-temps bien plus aboutie que l'autre.

Thiago Motta : Il se signale d'entrée par un taquet qui chauffera un peu le match mais ce sera un des rare moments où il va se montrer. Pour le reste, il a montré très peu d'influence dans le jeu de son équipe et la plupart de ses passes n'ont créé aucun décalage, une rareté pour lui. Pire, il a également fait un nombre non négligeable de fautes qui lui ont logiquement valu un avertissement mais il faut tout de même porter à son crédit qu'il devait marquer le très robuste Enzo Crivelli, sollicité à chaque dégagement du SC Bastia. Motta s'en est globalement assez bien tiré dans ce rôle compliqué et a finalement préféré faire des fautes quand il sentait l'attaquant le dominer. Remplacé par Verratti, positionné plus bas sur le terrain que contre Lyon et qui a vite pris en main la direction des opérations, notamment dans la gestion du tempo. En quinze minutes à peine, le génial Italien a failli délivrer une passe décisive superbe pour Kurzawa.

Rabiot : Il se montre énormément en début de match avec beaucoup de ballons touchés puis disparaît petit à petit de la rencontre, le jeu passant alors surtout côté droit. Ses difficultés à créer des décalages face à un bloc regroupé l'empêchent d'être performant et on ne le retrouve réellement qu'en fin de rencontre. A cet instant, il se montre très précieux défensivement en récupérant bon nombre de ballons alors que Bastia pousse. Il signe finalement une prestation à l'image de celle du PSG, en difficulté offensive avant la pause, mieux sans être génial ensuite et tout en contrôle sur la fin.

Pastore : Positionné un peu plus bas que contre Lyon et dans une configuration de match bien différente, il connaît un début de match discret puis commence à exister autour de la 20ème minute. Il crée alors un nombre important de décalages mais son poids sur le match semble malgré tout limité. Après la pause, la problématique reste la même et l'Argentin ne pèse que trop alternativement sur la partie, certes pas aidé par un terrain labouré et qui gênait le jeu au sol qu'il était censé mettre en place. Remplacé par un Matuidi très vite dans le bain et qui s'est appliqué sur ses transmissions. C'est en revanche un gros tacle maladroit de sa part qui déclenche l'échauffourée de fin de match.

Di Maria : Son début de rencontre est pour le moins compliqué et il n'est trouvé que dans des situations où il est en manque de solutions, l'obligeant à l'impossible. Il s'enferme alors la plupart du temps et on ne retrouve à tenter des frappes sans réellement y croire. A cet instant, il n'amène aucune percussion et la plupart de ses dribbles sont contre-productifs. C'est un tout autre joueur qui revient après la pause, en témoigne sa volée d'entrée bien sortie par Leca, et il va se montrer particulièrement intéressant avec l'appui de Kurzawa. Moins bloqué dans la masse, il retrouve son sens du jeu et c'est l'une de ses passes qui crée le décalage sur le seul but du match. Comme les autres, il signe un match moyen, bien loin de ses coups de génie vus contre l'OL, mais il a au moins su être décisif.

Lucas : Le Brésilien a connu un match difficile sur un terrain où il était très compliqué de jouer. Il s'est certes fait remarquer sur quelques accélérations balle au pied qui se sont révélées intéressantes mais il a globalement eu du mal à exister, notamment dans les duels où les défenseurs bastiais l'ont la plupart du temps facilement dominé. En seconde période, il est même très discret sur son côté droit et on ne le retrouve pratiquement que lorsqu'il s'occupait des coups de pieds arrêtés. C'est une triste conclusion mais on se souviendra plus de son match pour les événements avec les supporters bastiais que pour sa performance sur le terrain.

Ben Arfa : Il se montre lourd sur sa première action au bout de deux minutes à peine alors qu'il est lancé vers le but et ce déficit physique va se confirmer par la suite. Mais outre le physique, ce sont aussi des repères qui semblent manquer à l'avant-centre de fortune. On le retrouve en difficulté, tant par rapport à ses partenaires que par rapport à son rôle sur le terrain, et, s'il va toujours montrer de la bonne volonté, il va alors tomber dans des dribbles vraiment pas utiles, notamment un dans sa propre surface. En seconde période, il apparaît même en difficulté techniquement, bien qu'il ne soit pas aidé par le catastrophique terrain de Furiani. Remplacé par Jesé, ce dernier a montré en une demi-heure ce qu'était un avant-centre. Appels de balle tranchants, remises pertinentes, technique propre et efficace, l'Espagnol fraîchement débarqué a sorti la panoplie complète de l'attaquant de haut niveau, même à un poste d'avant-centre qu'il n'occupe pas régulièrement. Et si ces impressions devront être confirmées dans la durée, la différence entre les deux hommes a été flagrante.


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
Match lié 

News 

Aujourd'hui

mercredi 27 mars

mardi 26 mars

lundi 25 mars

dimanche 24 mars

samedi 23 mars

vendredi 22 mars

jeudi 21 mars

mercredi 20 mars

mardi 19 mars

lundi 18 mars

 

Soutenez CulturePSG 
Soutenez CulturePSG sur Tipeee