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Bastia/PSG (0-2), les performances individuelles

Publié le samedi 17 octobre 2015 à 20:22 par Matthieu Martinelli
Le PSG s'est imposé 2-0 à Bastia en accélérant en seconde mi-temps. Retour sur les prestations individuelles des joueurs du PSG

Sirigu : Peu de travail pour le portier parisien qui, pour son retour comme titulaire en L1 5 mois après, a su rester sobre et concentré durant tout le match. Un moment chaud toutefois à négocier, lorsqu’il jaillit avec promptitude pour réparer une erreur de communication avec Marquinhos.

Aurier : L’ivoirien a une nouvelle fois étalage d’une énorme activité, multipliant les allers et retours dans son couloir. Ses appels dans le dos de Palmieri, bien servis par Pastore et Lucas, ont fait très mal à la défense bastiaise, particulièrement en 2ème mi-temps, et c’est finalement sur l’un de ses rushs qu’Ibra convertit le 2-0.

Thiago Silva : L’an dernier, c’est à partir du match à Furiani que l’on avait retrouvé le vrai O Monstro, et pour son retour en terre corse, le brésilien n’a une nouvelle fois pas déçu. Oublié par Dunga et par conséquent exempté de matchs internationaux, le capitaine parisien a continué sur son excellente lancée, toujours aussi adroit dans la lecture du jeu et impérial dans les duels.

Marquinhos : Une prestation très correcte dans l’ensemble, émaillée de plusieurs interventions solides, mais toujours la sensation que l’on ne retrouve pas le Marquinhos de l’an dernier, qui montrait l’autorité et la rigueur d’un vétéran.

Maxwell : Peut-être le match le moins réussi de la saison du brésilien, particulièrement imprécis dans ses transmissions (10 passes ratées, soit 85% de passes réussies, assez loin de ses standards habituels), pas toujours serein derrière et relativement effacé dans le jeu offensif de son équipe, à l’exception d’un bon centre pour Ibra à la suite d’un décalage de classe de Pastore. Tout ceci sera néanmoins vite oublié s’il évolue à son meilleur niveau mercredi face au Real.

Stambouli : Les matchs s’enchaînent et l’on peine toujours à déceler le réel apport de Stambouli à sa nouvelle équipe. Sa distribution, lorsqu’elle n’est pas latérale, est particulièrement imprécise et mène à des pertes de balle dangereuses, et même son impact défensif apparait comme défaillant (4 duels aériens perdus sur 7, 0 tacle réussi sur 2 tentés). Le contraste est particulièrement cruel lorsqu’on compare sa production avec celle de Motta qui, en deux fois moins de temps passé sur le pré, aura réussi quasiment autant de passes, affichant l’assurance et l’influence que l’on attend d’un meneur reculé d’une équipe comme le PSG.

Pastore : Un match relativement erratique de la part du meneur argentin, qui aura enchainé parfois dans des laps de temps très courts ouvertures bien senties et pertes de balle évitables, sorties au pressing décidées et attitudes passives en défense. Un jugement à nuancer toutefois. D’abord, parce qu’il évoluait dans un rôle où ses qualités naturelles ne s’expriment pas au mieux, devant à la fois redescendre organiser la relance face à l’incapacité de ses coéquipiers du milieu à le faire et faire le lien avec des attaquants peu disponibles. Ensuite, parce que sa 2ème mi-temps fut de bien meilleure facture : le positionnement beaucoup plus haut du bloc parisien lui permit de se balader dans les zones qu’il affectionne et c’est là que son rendement fut le meilleur, sa disponibilité et la finesse de ses ouvertures (à l’image de celle pour Cavani sur le but du 1-0, ou bien de ses échanges avec Aurier) posant des problèmes insolubles à l’équipe corse.

Rabiot : Une entame assez désastreuse, entre déchet technique, transparence défensive et attitude douteuse. Du mieux après la pause, dans le sillage de ses coéquipiers, sans que cela suffise à complétement sauver sa prestation. A sa décharge, et à l’instar d’un Pastore, son rendement est bien meilleur lorsque Motta et/ou Verratti sont à ses côtés sur le terrain pour le décharger des tâches d’organisation et de relance dont il n’est pas capable, à l’heure actuelle, d’en assurer l’efficacité.

Lucas : Deux façons d’apprécier la performance de l’ailier brésilien. Certains retiendront son déchet récurrent dans ses transmissions et ses finalisations d’action une fois son 1er dribble réussi, alors que d’autres préféreront souligner sa disponibilité comme relais axial derrière la ligne des 4 milieux bastiais et, surtout, ses prises de risque. Ainsi, il est à créditer de 7 des 12 dribbles réussis par le PSG cette après-midi et, dans le cadre d’une performance collective aussi morose, sa propension à tenter quitte à échouer était particulièrement bienvenue. Remplacé par un Lavezzi qui a eu du déchet mais se retrouve à la base du second but avec son décalage pour Aurier.

Ibrahimovic : Une prestation extrêmement poussive bien que ponctuée de 2 buts de renard de la part du grand suédois qui enchaînait là son 9ème match consécutif comme titulaire (club et sélection compris) en même pas un mois. Quelques fautes techniques non provoquées et un relatif manque de disponibilité dans la construction qui nous font nous interroger quant à la stratégie de Laurent Blanc à son sujet : si Ibra a besoin de jouer pour retrouver du rythme, l’exempter de tout turnover peut aussi se révéler contre-productif et nuire aux performances de l’équipe.

Cavani : Un match en deux temps pour El Matador. Une 1ère période traversée comme un fantôme du fait de l’incapacité de son équipe à correctement organiser sa relance et à approcher du but bastiais. Une 2ème période où le positionnement plus haut du bloc parisien permit de mettre à profit ses nombreuses courses, à l’instar de son appel bien servi par Pastore et à l’origine de l’ouverture du score d’Ibra.


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