Le PSG a battu Benfica 3-2 pour son deuxième match amical dans une rencontre de bonne qualité. Ballotté en première période malgré la jolie ouverture du score d'Augustin, Paris a bien réagi après la pause et s'impose 3-2 grâce à Lucas sur penalty et Digne en fin de match.
La composition :
Le match :
Alors qu'on pouvait s'attendre à des débuts compliqués vu que Benfica aligne son équipe-type, ce jeune PSG passe dix premières minutes tranquilles mais voit petit à petit Benfica entrer dans le match et la convaincante sortie de Trapp dans les pieds de Pizzi à la 11e marque le début de la période difficile pour le PSG. Benfica prend alors le match en main et Trapp doit juste après faire un premier gros arrêt sur un centre en retrait repris de près. Contre toute attente, le PSG ressort de l'eau et Bahebeck est trouvé dans la surface sur un bon contre. Il feinte puis frappe fort du gauche, Julio Cesar repousse sur Nkunku qui tire au-dessus. Cette action marque le réveil dans le jeu du PSG, aidé par l'inversion des positions entre Bahebeck et Augustin notamment. Bahebeck provoque encore côté droit et trouve Maxwell plein axe mais le centre tir du capitaine n'est pas repris. Paris respire, joue plus haut et le jeune Jean-Kevin Augustin va ouvrir le score sur une jolie action. Servi par Bahebeck à l'entrée de la surface, il se joue d'un défenseur d'un superbe contrôle puis trompe le gardien d'une belle frappe croisée (0-1, 29e).
Paradoxalement, ce but marque la fin de la bonne période parisienne et le retour dans le match de Benfica, les Parisiens s'arrêtant de jouer. A peine cinq minutes après l'ouverture du score, un Benfiquiste tente une frappe de 20m que Trapp repousse comme il peut. De l'extérieur de la surface, Talisca reprend de façon étrange mais sa frappe avec rebond trompe un Trapp masqué et encore une fois abandonné par sa défense (1-1, 34e). A peine cinq minutes plus tard, Talisca est laissé tout seul à 25m et envoie une frappe terrible du gauche qui est repoussée par le poteau, Trapp étant battu. Juste avant la pause, Lucas tente d'exister et dribble dans sa moitié de terrain. Il est intercepté à 40m de son but et Gaitan est immédiatement lancé en profondeur. Trapp bouche bien l'angle face à l'Argentin qui l'excentre de son but et parvient à centrer pour Jonas, tout seul pour reprendre sur la ligne (2-1, 42e). C'est le score à la pause et Paris a perdu son avantage en dix minutes après réussi à ouvrir le score. Ce n'est pas volé pour autant mais c'est dur à admettre.
A la pause, Blanc ne fait aucun changement, contrairement à Rui Vitoria, et c'est encore Talisca qui se signale sur une frappe lointaine. Sa tentative est déviée par Aurier et Trapp est sauvé par son poteau deux minutes à peine après le retour des vestiaires. Le match s'équilibre petit à petit et sur un bon coup-franc provoqué par Augustin, Digne trouve le petit filet extérieur. Le match se tend et les deux équipes se rendent coup pour coup, Sabaly récoltant notamment un avertissement après plusieurs tacles rudes. Paris ne lâche pas et est récompensé peu après l'heure de jeu. Rabiot centre dans la surface pour Bahebeck qui est balancé. Si l'arbitre ne dit rien, il est obligé de siffler quand Nkunku qui a récupéré le ballon et percé est envoyé au sol. Lucas transforme tranquillement (2-2, 64e). Suite à cette action, Blanc fait des changements, remplaçant Nkunku par Ongenda et Trapp par Sirigu. La réalisation loupe malheureusement le dernier changement...
Les remplacements sont très nombreux des deux côtés et les occasions deviennent alors rares pendant une quinzaine de minutes, le jeu étant très haché. A dix minutes de la fin, Paris marque toutefois un troisième but, de bien jolie manière. Matuidi presse dans sa moitié de terrain et le ballon revient sur Rabiot qui envoie Augustin vers le but. Le jeune attaquant effectue un contrôle superbe qui fait chuter le défenseur central et s'enfonce vers le but adverse. Dans la surface, il temporise bien et sert Digne à sa gauche. Le jeune latéral ne se pose pas de question et tire fort vers le but. La main du gardien n'est pas assez ferme et Paris reprend l'avantage au score (2-3, 79e). Benfica tente bien de repartir de l'avant mais n'y arrive pas et manque de mouvement pour créer du danger, entre fatigue et surplus de remplacements. Sur un contre, Nelson Oliveira offre toutefois une belle occasion de briller à Sirigu qui sort une belle claquette sur une frappe lobée bien vue. Ce sera la dernière occasion et Paris gère tranquillement la fin de match.
Le PSG s'impose finalement 3-2 après avoir souffert par moments, notamment en première période. Sur le match, Paris a été plus constant et a réellement joué la deuxième période, contrairement aux Portugais qui se sont arrêtés de jouer peu à peu malgré un avantage technique qui paraissait évident au cours de la première période.
