Blanc : « Ce sont les joueurs qui gagnent les titres »

Une joie différente :

« Toutes les joies sont différentes, le contexte n’est pas le même. Le refaire, c’est aussi plus difficile à mon avis. L’année dernière, le titre était bouclé à trois ou quatre journées de la fin alors qu’il a fallu attendre l’avant-dernière journée pour l’avoir. Cela fait tout autant plaisir, peut-être encore plus. »

Pas avec ses joueurs pour fêter le titre sur la pelouse :

« Je regarde de loin, j’adore regarder les scènes de loin, j’adore regarder mes joueurs, que ce soit sur le terrain ou dans les vestiaires. Chacun sa personnalité et je dois avoir du recul. Ce sont les joueurs qui sont sur le terrain et gagnent les titres. Nous, on participe un petit peu, on a aussi notre rôle dans cette victoire comme on a notre rôle dans les défaites mais je crois qu’il faut laisser les joueurs s’exprimer et l’entraîneur doit être derrière. Ce n’est pas à l’entraîneur à être sur le devant de la scène. »

Les critiques trop dures avec Paris cette saison ?

« Je n’ai rien à dire là-dessus, c’est vous qui devez être réalistes et devez analyser ce que vous avez dit. On ne s’en rappelle plus mais, croyez-moi, en première partie de saison, vous avez été durs avec l’équipe, avec l’entraîneur. Je ne rentre pas là-dedans car mon rôle est de garder confiance dans ce groupe-là. Et je savais que ce serait ce groupe qui allait atteindre l’objectif. »

Une progression personnelle ?

« Je ne me sens pas plus fort, je me sens avec un an de plus, avec autant de plaisir à faire ce métier-là, à remercier mon staff parce qu’un entraîneur n’est rien du tout sans son staff : Jean-Louis, Nico, Martin, Nico, Denis, Simon. Ce sont des gens qui ne sont malheureusement jamais dans la lumière mais, sans eux, ce titre-là ne serait pas là donc j’en profite pour les remercier. Je m’entends très bien avec eux et j’ai eu raison de les choisir. »

Son avenir :

« Je n’en sais pas plus à l’heure d’aujourd’hui mais on en saura peut-être plus demain matin à l’heure du déjeuner. Vous avez envie de continuer à être consultant sur Canal+? [Olivier Tallaron dit oui] Je me calque sur vous (il rigole). »