Blanc : « Il y aura demain une équipe compétitive »

La Coupe de France :

« C’est une belle compétition, c’est la coupe la plus ancienne. C’est celle qui met toutes les équipes, professionnelles et amateurs, à égalité. Il y a toujours une surprise. Dans le cœur des Français, la Coupe de France est très importante, et notamment aussi pour les footballeurs. De là à vous dire qu’on veut la gagner, oui, mais le calendrier n’est pas tellement favorable en ce qui concerne les équipes concernées par la Champions League. Si on a la chance d’avoir l’effectif à disposition, s’il n’y a pas de blessure ni de suspension, je pense qu’on aura une équipe compétitive pour la jouer à fond. Essayons d’abord de passer ce tour-là.

A titre personnel j’aimerais bien la gagner. Je pense que les joueurs actuels de l’effectif aimeraient bien la gagner puisqu’ils ne l’ont pas gagnée. C’est un des seuls trophées qu’ils n’ont pas gagné, cela nous donne une motivation supplémentaire. A confirmer demain devant Bordeaux. »

Pour information, les 8èmes de finale de la Coupe de France se joueront les 10 et 11 février soit une semaine avant Chelsea, forçant le PSG à enchaîner les matches dans cette période.

Des absents demain ?

« Les conditions de jeu vont être difficiles, on rentre dans l’hiver et le froid comme vous avez pu le constater. Cela sera une réflexion globale par rapport à tout ça, on peut rajouter que j’ai cinq joueurs sous le coup d’une suspension avec deux cartons jaunes, cela fait beaucoup et il ne faudrait pas que ces cinq joueurs soient absents pour le même match. Cela sera aussi une réflexion de ma part. Il y aura demain une équipe compétitive, je peux vous l’assurer. Après, il est fort possible que quelques joueurs souffleront. »

Lavezzi et Cavani demain ?

« Une fois que ces joueurs-là ont réintégré le groupe, ils sont considérés comme des joueurs comme les autres. Effectivement, ils manquent de compétition. Ils se sont très bien entraînés, ils ont eu un programme assez chargé donc ils sont aptes physiquement. Ils leur manquent de la compétition et, pour combler ce vide, il faut jouer et on a de grandes chances de les voir demain. Débuter le match, vous verrez, mais ils participeront au match demain, c’est sûr. »

La tradition de la Coupe au PSG, opposée au calendrier :

« Tu ne sais pas ce que tu vas faire dans les autres compétitions. Le PSG a le même problème que tous les grands clubs : Ils veulent tout gagner mais, à la fin, c’est difficile de tout gagner. On est au PSG, il faut être champion, il faut bien jouer, il faut avoir beaucoup de points, il faut faire du spectacle, il faut gagner la Coupe de la Ligue, la Coupe de France, la Champions League. Enfin, il faut tout gagner.

On sait que c’est difficile à réaliser, on avance petit à petit dans les différentes compétitions que nous avons. On joue les coupes à fond mais, comme je l’ai dit, le calendrier vient se heurter au classement de la L1 et de la C1. C’est là où je pense qu’il est important pour les grands clubs d’avoir son effectif à disposition. Si tu as ton effectif à disposition, tu peux vraiment mettre des équipes compétitives pour pouvoir passer les tours de coupes. »

Une comparaison avec la Coupe de la Ligue est faite et Blanc répond : « C’est celle que le PSG a gagné ces dernières années. Ce n’est pas que nous sommes favorisés mais la loi est comme ça : les équipes qui participent à la C1 sont exemptées d’un tour donc on a un match de moins à faire. Quand c’est la Coupe de la Ligue, on veut essayer de gagner mais cela ne change pas notre état d’esprit. On va essayer de tout gagner mais il faudra faire des choix, c’est toujours pareil.

Si je me trompe pas, ce sont les seizièmes de finale et, si nous avons le bonheur de passer, le 8ème de finale est très mal placé. Et c’était déjà le cas l’année dernière [il répète]. L’année dernière, on n’a pas eu ce problème-là parce qu’on s’est faits éliminer au premier tour contre Montpellier à domicile. Malgré cela, on va essayer de gagner demain. »

Les critiques qui le visent :

« Comme je ne les pas les journaux, je ne vois pas ce qui est écrit mais tu penses bien que certains me rapportent ce qui est écrit. Mais vous êtes terribles. Vous écrivez des choses et vous voulez que réagisse à ce que vous écrivez donc tu n’auras aucune réaction de ma part. Vous écrivez ce que vous ressentez, ce qu’on vous raconte, ce qu’on vous dit.

J’essaye de faire mon travail du mieux possible, c’est ce qui est le plus intéressant et le plus important. Quoi que je te dise, cela ne changera rien.

Si tu veux, je te laisse ma place, tu verras (rires). Je suis entraîneur de football et j’essaye de faire mon métier le mieux possible. J’avance. Si j’écoute ou regarde ce qui est écrit, je vais perdre beaucoup de temps donc j’essaye d’utiliser mon temps pour faire mon métier. »

L’organisation tactique contre Evian :

Le journaliste Simone Rovera lui parle d’un dispositf en 4-1-4-1 vu depuis la tribune de presse contre Evian, il répond :

« Ce que tu oublies de dire, c’est que dans les trois offensifs, il y en a un qui n’est pas véritablement un attaquant et il joue comme un milieu, c'est Javier. C’est comme si tu jouais en 4-1-3-2, tes deux attaquants étant Zlatan et Lucas, tes deux joueurs vraiment offensifs. Tu demandes à Javier de venir très haut mais pas de venir très bas parce qu’on a suffisamment ce qu’il faut avec Motta, Verratti et Matuidi. C’est un peu dû à cette composition d’équipe avec ces joueurs et leurs spécificités. On ne pouvait guère faire autrement puisqu’on avait deux attaquants hors-service, si j’ose dire, et cela va redevenir un petit peu plus compétitif au niveau offensif. Quand on évoluera vraiment avec des attaquants, ce problème-là, qui n’en est pas un, sera résolu. »

Les cas individuels des joueurs (Marquinhos et Zlatan notamment) ont été traités dans cette news et le mercato dans celle-ci.