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Blanc : « Je ne ressens pas de malaise »

Publié le samedi 20 septembre 2014 à 17:34
Outre la tactique, Laurent Blanc a fait le point sur tous les sujets du moment, de la forme de certains joueurs à la concurrence en passant par l'état d'esprit du groupe.

Cavani

« Il fait beaucoup d’efforts, j’espère que vous l’avez relevé. Ce n’est pas sa position favorite, et sur le match de l’Ajax, il a fait énormément d’efforts pour l’équipe et ca m’a beaucoup plu.

Des fois vous jouez dans une équipe, tout le monde n’est pas content de jouer et il faut se contenter de jouer.

Avec Ibra qui décroche, il repique souvent et c’est ce qu’on lui demande. On sait que ce n’est pas un joueur de débordement comme peut l’être Lucas mais c’est un faux débat vis-à-vis de vous. C’est un vrai débat personnel pour lui, je le reconnais mais c’est un faux débat vis-à-vis de vous. »

La préparation physique :

« On a tellement bien travaillé qu’on est en train de digérer et peut-être en train de surmonter cette difficulté. Ceux qui se sont bien préparés depuis le début de la saison, comme Javier et Verratti, ils sont bien. Mais on n’est pas tous au même niveau et, dans un match comme à l’Ajax, la différence physique entre les deux équipes s’est beaucoup vue en 2ème mi-temps avec une équipe fringante et puissante et une légèrement émoussée.

Dans cette préparation physique, même si on essaye de calculer, de se projeter, on ne tombe jamais juste, chacun la digère et la surmonte différemment. Et n’oubliez pas le manque de compétitions de certains, ils n’ont pas fait les matches amicaux puisque le championnat avait recommencé. Je pourrais le régler en alignant une équipe différente à chaque match mais ce n’est pas ma façon de manager. »

Lavezzi :

« Pocho a lui aussi digéré cette coupe du monde même s’il a disputé la finale qui aurait pu lui laisser un souvenir extraordinaire. Il nous est arrivé très tard mais pas plus que ce qui était prévu. L’année post Coupe du Monde, il y en a qui digèrent différemment les choses. On lui a fait une préparation, ça a été dur mais il a super bien travaillé. Il doit être bien physiquement pour donner le maximum de son potentiel car il a un physique hors-norme mais il doit faire un travail important. C’est ce qu’il a fait.

Il aurait eu besoin comme d’autres de 2 ou 3 matches amicaux pour avoir de la compétition. Donc les « matches amicaux » seront des matches officiels. Les joueurs qui manquent de compétition vont la retrouver avec des matches officiels. David Luiz va retrouver la compétition avec des matches de Champions League ou de championnat. »

La concurrence:

« Quand il y a 6 ou 7 joueurs pour 3 postes, il y a de la concurrence. C’est une aberration mais c’est la vérité. Tu en choisis 3 qui sont contents et 3 qui ne le sont pas. Le débat doit exister mais il faut avoir une analyse méfiante car quand ton équipe joue souvent, ta concurrence doit rentrer en phase. Quand tu joues souvent, tu as le risque de blessure ou de suspension, tu joues les matches serrés les uns après les autres donc tu dois faire attention à cet état-là. Quand tu joues une fois par semaine, l’entraineur met la meilleure équipe pour gagner. Faire une rotation et mettre en avant la concurrence quand on a des matches rapprochés, oui. Quand on a un match par semaine, avec l’obligation de résultats que l’on a aujourd’hui, le coach doit mettre la meilleure équipe pour gagner et prendre les 3 points.

Si les gens pensent que certains jouent parce qu’ils sont plus gentils avec moi que le contraire, ce n’est pas mon mode de fonctionnement. J’ai 48 ans et je pense comme ça depuis un certain temps, ce n’est pas maintenant que l’on va me changer. »

La pression :

« A Paris, il faut gagner. Un nul c’est comme une défaite. Un entraîneur est dépendant des résultats. S’il y a des résultats négatifs, on sait que le premier fusible sera l’entraîneur, je le sais. La pression, on l’a. Si on gagne contre Lyon, il y aura la même pression à Caen. Et à Toulouse trois jours plus tard. Donc on peut reposer la question toutes les semaines.

Demain, je ne me fais aucun souci. Si on arrive à emballer le match, à marquer, à faire du jeu et un bon match, vous me poserez la même question trois jours après à Caen, c’est comme ça. Quand on est entraineur au PSG, on subit cette pression-là, il faut le savoir, c’est tout. »

Le malaise :

« On peut chercher plein de raisons, encore faut il qu’il y ait le malaise dont vous parlez. Personne n’est satisfait vu qu’on n’arrive pas à gagner. Tout le monde peut chercher la raison, est-ce qu’il y en a une ? Certainement. Est-ce que c’est la non-présence de Claude qui discutait avec les joueurs ? Peut-être mais on peut aller chercher d’autres raisons.

Je ne ressens pas de malaise mais d’autres vous diront le contraire ; je sens une équipe qui est déçue de ne pas avoir gagné et surtout de ne pas avoir maîtrisé le match dans le jeu. J’en ai discuté avec pas mal de joueurs et on se pose des questions. Mais ça ne veut pas dire qu’il y a un malaise. Çavoudrait dire que dès qu’on ne réussit pas un match, il y a un malaise. Il y a des questions qui se posent mais c’est une routine parce que vous ne pouvez pas gagner tous vos matches. »

Mieux l’an dernier ?

« On a fait un début de championnat pas exceptionnel l’an dernier, on a pris la tête après la 10ème journée et durant les dix premières, on n’était pas si bien que ca. On s’était fait bousculer en 1ère mi-temps à l’Olympiakos donc si on veut comparer, on compare tout. L’année dernière, le début de saison n’était pas exceptionnel non plus en termes de points et de jeu. »

Le PSG moins bien en général ?

« Je m’aperçois dans l’analyse des matches que l’on n’a pas gagnés que, sur tous les matches, on a mené au score. A part à Thonon où l’on ne méritait pas mieux vu qu’on n’a pas joué d’une manière qui nous permettait de gagner. Mais dans tous les autres matches, on les a attaqués pour jouer, on a ouvert le score, même en C1, donc on pose des problèmes à l’adversaire. On peut faire mieux, on doit faire mieux, je suis tout à fait d’accord. On met les adversaires en difficulté, on a les moyens de tuer le match mais on ne le fait pas. On s’est retrouvé plusieurs fois dans ce cas. Voilà, ça peut expliquer certaines choses ; on n’est pas encore au top, ça ne nous permet pas de prendre la bonne décision ou de faire le bon geste au bon moment. »

PSG/Lyon :

« Je pense que ça va être un match intéressant, ils vont venir avec des intentions de jeu. Quand il y a des intentions, il y a quand même un match d’une autre intensité. On l’a vu à l’Ajax et je pense que ça sera le cas demain soir.

Certains ont besoin de compétition et d’autres ont peut-être besoin de récupération. Mais vous verrez demain soir pour la composition. Il faut surtout faire une équipe compétitive et gagner le match. [Un journaliste tente de le faire parler] Vous verrez ça demain. »


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