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Blanc : « On a besoin de points »

Publié le mardi 23 septembre 2014 à 17:47
Laurent Blanc a fait le point sur la situation du PSG, du dernier match contre Lyon au prochain contre Caen, en passant sur son caractère, Rabiot ou encore Ménez. Ses propos par thème.

PSG/OL :

« Contre Lyon, il y a quelque chose qui m’a fait penser qu’on était sur le bon chemin, c’est la récupération et notamment le milieu. Il a fait en sorte qu’on a récupéré le ballon plus vite et surtout plus haut. Et ça c’est une bonne chose car c’était une de nos forces l’année dernière. On sait que le milieu de terrain est très important dans ce domaine car c’est lui qui met en sorte [oui oui, il a dit ça] l’équipe pour pouvoir récupérer le ballon et jouer plus haut. Souvent les déclencheurs du pressing sont les joueurs du milieu, ça a été Blaise puisque c’est une de ses qualités mais Yohan aussi l’a très bien fait comme peut le faire Marco quand il joue un peu plus avancé que dimanche.
On a eu plus de problèmes en 2ème mi-temps et l’équipe de Lyon a eu plus de ballons malgré les stats qui nous sont très favorables. Paradoxalement par rapport à l’Ajax où je trouvais qu’on avait fait un très bon match défensivement, dimanche, on s’est fait un peu peur mais c’est toute l’équipe qu’il faut réprimander dans le mesure où on a manqué d’équilibre en deuxième mi-temps, ce qui a permis à Lyon de se créer des occasions et de pouvoir égaliser. »

De l’incompréhension avec les joueurs ?

« Comme pas mal de fois depuis le début, on n’a pas fait ce qu’il fallait faire pour prendre les 3 points. Quand tu analyses le match, sur ce match-là comme les autres, on n’a pas fait ce qu’il fallait faire. On prend des risques inconsidérés, avec des contres de 50 ou 60m pour Lyon. C’est ce genre d’erreurs qu’on a fait dimanche. Si tu regardes bien le match, on comprend pourquoi on a fait 1-1. Il y a des questions et des réponses. On a fait des matches comme à Reims où on a fait un nul et on a compris pourquoi. Il n’y a pas d’incompréhension. De la frustration, de la déception, oui. L’équipe faisait l’année dernière certaines choses que cette équipe ne fait pas encore. C’est une des explications à nos problèmes actuels. »

Les coups de pieds arrêtés :

« On a toujours quelques situations sur coups de pieds arrêtés qui sont intéressantes, j’en veux pour preuve le coup-franc à l’Ajax où la tête de Marquinhos frôle le poteau. On est toujours dangereux sur cette phase de jeu parce qu’on a des bons tireurs et des gens avec un gros potentiel dans le domaine aérien. Les équipes adverses ne dorment pas, nous étudient et savent que, dans ce domaine-là, on a des points forts.
C’est aussi souvent des périodes où on marque un petit peu plus sur coups de pieds arrêtés, des fois dans le sens contraire on n’arrive pas à comprendre pourquoi on prend des buts sur coups de pieds arrêtés. C’est la loi des séries. Dans ce domaine-là, la malchance est peut-être là et la réussite pas présente mais on est toujours dangereux. C’est une phase importante de notre jeu comme dans toutes les équipes. Pour l’instant, cela ne nous réussit pas mais je pense et j’espère que ca nous réussira dans l’avenir. On a toujours la même qualité dans ce jeu-là. »

La concurrence :

« La problématique est là pour moi : oui, il faut faire bouger les choses et activer la concurrence mais les grands clubs ont cette difficulté-là car ils ont récupéré les joueurs très tard. Les joueurs qui peuvent influer au niveau de la concurrence ou la mettre en exercice ont besoin de compétition donc ce n’est pas le meilleur moyen pour relancer la concurrence. Pour preuve, au milieu, on a beaucoup de joueurs de qualité mais, malgré leur envie et leur motivation, ils manquent de compétition car ils n’ont pas été présents durant la préparation pour jouer des matches. Ils sont entraînés et très en forme mais il leur manque la compétition. Et tu ne peux le combler qu’avec des matches. »

Caen, l’adversaire idéal ?

« On se disait la même chose contre Lyon. Il ne nous manque pas grand-chose mais il nous manque quelque chose, c’est une certitude. Il faut se remettre en question mais les joueurs détiennent la réponse. On va aller à Caen avec la même philosophie que l’on a depuis le début de saison et que l’on avait l’année dernière. On va beaucoup respecter cette équipe de Caen mais on a va avoir l‘ambition et l’intention de gagner à Caen, comme on l’a tout le temps fait depuis que je suis là. On y est souvent arrivés l’année dernière, c’est plus compliqué cette année. J’espère une victoire car on a besoin de points, comme toutes les équipes. Cela nous ferait le plus grand bien car les rencontres vont s’enchaîner et notamment un match de Champions League dès la semaine prochaine. »

Son caractère :

« Je suis calme, cela fait partie de mon caractère. Je peux être très nerveux aussi mais cela me regarde. Être capable d’expliquer les choses, je le suis, d’une manière pondérée quand ça l’exige oui, d’une manière un peu plus énergique, je peux le faire aussi. Le principal reste de faire comprendre à ses joueurs certaines choses. Quelle que soit la manière utilisée, la plus importante des choses reste que la cible que tu as choisie comprenne ce que tu as voulu dire.
Après, tu utilises la manière que tu veux, si tu veux casser une table pour qu’ils comprennent, tu la casses. Si tu veux lui parler à l’oreille pour qu’il comprenne que c’est entre toi et lui, tu lui parles à l’oreille. C’est imagé mais c’est un peu ça. »

A un moment clé ?

« Il y a deux positions : les matches nuls que l’on a fait ne sont pas rassurants et on est dans le dur, il faut se rendre à l’évidence. C’est pour ça que je dis que l’entraîneur, les joueurs et le staff doivent se remettre en question, se poser des questions bien sûr et essayer d’y répondre. Mais, en même temps, on a l’impression que tout peut aller très vite d’un côté comme de l’autre. On peut plonger dans le très dur et on peut avec quelques victoires, puisque c’est le meilleur remède et la meilleure façon de réagir, repartir comme l’année dernière. »

Un environnement perturbant :

« L’année dernière, l’environnement du PSG faisait en sorte que l’on n'avait plus qu’à jouer les matches, à rentrer sur le terrain pour les gagner et qu’à la limite, il n’y avait pas besoin d’entraîneur puisqu’il ne servait à rien. Cette année, on s’aperçoit que ce n’est pas tout à fait la même chose et que c’est un avertissement, qu’il faut être vigilant et avoir du recul par rapport à l’environnement du club. Tous les gens du club doivent être conscients qu’il faut jouer à fond les matches, quels que soient les matches, pour les gagner. Et si l’on fait ça, je pense qu’on aura fait un bon pas pour rétablir la situation et repartir sur les bases de l’année dernière. »

Rabiot :

« Comme vous l’avez vu, Adrien est allé jouer en CFA, à sa demande, c’est une bonne chose pour lui. Il a besoin de compétition, il a été blessé longuement et c’était bien pour lui revenir à la compétition. Sa situation vous sera éclaircie par le club qui tient une position claire. Il ne sera pas là à Caen. Vous saurez [la décision du club], ils vont vous la communiquer. »

Les déclarations de Ménez :

« Il a le droit d’avoir cet avis-là […] Je confirme que sa dernière année a été difficile. Pour les joueurs, c’est très facile de parler aux journaux, d’autant plus que vous êtes très demandeurs de cela et je pense que Jérémy ferait mieux de parler de son projet au Milan AC, et je lui souhaite bonne chance d’ailleurs, que de parler du Paris Saint-Germain puisque c’est son ex club. Je trouve que c’est un petit peu facile mais chacun fait ce qu’il veut. »


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