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Blanc : « Pas illogique qu’on fasse la différence en 2ème mi-temps »

Publié le samedi 18 avril 2015 à 20:24
Laurent Blanc est passé en conférence de presse après la victoire parisienne à Nice. L’entraîneur parisien était satisfait de la victoire mais pas de la première période.

Une équipe parisienne fatiguée :

« J’ai dit à la mi-temps aux joueurs qu’on ne pouvait se contenter de faire cette mi-temps-là. »

« C’est le moins que l’on puisse dire. On le savait mais on essaye toujours de combattre l’idée d’être fatigué physiquement et mentalement. C’est vrai que la première mi-temps a été très délicate pour nous avec une équipe de Nice qui a bien joué, avec un beau football. J’ai dit à la mi-temps aux joueurs qu’on ne pouvait se contenter de faire cette mi-temps-là. Même si on a peut-être quelques circonstances, il nous fallait les trois points. On était venus pour les prendre, on était tous d’accord pour faire les efforts nécessaires et c’est vrai que la deuxième mi-temps a été nettement meilleure. »

La première mi-temps :

« Notre minimum sur ce match-là doit être la deuxième mi-temps »

« Elle ne me donne pas satisfaction. Ce n’est pas parce qu’on marque un but qu’on va sauter de joie. On est contents parce qu’on a fait une action qu’on est capables de faire mais on ne l’a fait qu’une fois en première période pour mettre hors de position cette équipe de Nice. C’est trop peu avec les joueurs de talent que nous possédons, cela ne suffisait pas et c’est ce que j’ai dit à la mi-temps. On ne peut pas se contenter de ça. C’est facile à dire mais faut-il encore le réaliser sur le terrain. Et je pense que le fait d’avoir bousculé un peu les choses à la mi-temps a permis d’être un peu mieux dans le match en 2ème période. Physiquement, on est aussi mieux dans ces cas-là en seconde mi-temps. Notre minimum sur ce match-là doit être la deuxième mi-temps, la première mi-temps a été très médiocre de notre part. »

Une première mi-temps compliquée attendue ?

« Oui, on joue tous les trois jours et oui, on est fatigués. »

« On s’attendait à un match compliqué. Je le combats dans le groupe mais il faut se rendre à l’évidence, on jouait un match conter Barcelone il y a deux jours et demi. Arrivé à un certain moment, oui, on joue tous les trois jours et oui, on est fatigués. Ce n’est pas une surprise. Je ne me plains pas mais c’est la réalité. Nice se repose depuis une semaine donc il y a une différence physique normale qui se voit. Plus on rentre dans le match et plus les choses s’équilibrent. Ce n’est pas illogique qu’on fasse la différence en deuxième mi-temps. Il faut que l’organisme se réhabitue à faire des efforts. Avec la qualité technique que nous avons, les décalages se font un peu plus rapidement. Sur l’attaque des ballons, les Niçois étaient vraiment plein de gaz. Cela compte aussi. On le sait et il faut faire avec. Il faut prendre en considération que ces matches-là sont difficiles à jouer et que les premières mi-temps, particulièrement les entames, qui sont difficiles à gérer. On le combat parce qu’on veut que les joueurs soient au maximum de leurs capacités en ce moment. »

Javier Pastore :

« Javier, il est assez imprévisible ce garçon… Il fait des choses très talentueuses et en même temps il fait des choses assez inexplicables qui peuvent mettre le collectif en danger. Mais à la sortie, tu gagnes 3-1, il marque deux buts donc tu ne peux que le féliciter mais quand tu dois le bousculer, tu le bouscules aussi parce que c’est un garçon qui a aussi besoin de ça. »

Lucas :

« C’est un garçon qui a besoin de retrouver son punch »

« Il faut y aller doucement mais on ne peut pas employer ce terme. On ne peut pas se contenter d’y aller doucement, j’aimerais avoir tous les joueurs à disposition, ce n’est pas le cas comme vous le savez. C’est un garçon qui revient de blessure et qui a besoin de retrouver son punch parce qu’il a un jeu basé sur la qualité d’appui et sur la vitesse d’appui. Cela nécessitera du temps, c’est en le faisant jouer et en jouant qu’il arrivera à retrouver ses sensations. Le seul problème, c’est qu’on a des impératifs collectifs. Il y a l’intérêt individuel du joueur, certes, mais pour moi, l’intérêt primordial et intouchable est celui de l’équipe. »

Un groupe touché par le match contre le Barça ?

« Il faut se rendre à l’évidence, Barcelone nous a dominés mais il nous avait dominés en poules. Ce que je regrette, c’est qu’on a très mal défendus sur certaines actions. Si on avait mieux défendu, on aurait peut-être pu accrocher autre chose. On dit toujours qu’il faut être à 100% pour jouer Barcelone, mais surtout 100% défensivement. Offensivement, on les a quand même bousculés. Ce qu’on a fait n’a pas suffi et je pense qu’on aura à cœur de le démontrer mardi à Barcelone. »

Son attitude en deuxième période :

Exceptionnellement, Blanc est resté assis sur son banc.

« J’avais dit ce que j’avais à dire à la mi-temps, j’ai regardé si cela faisait effet. Pour les joueurs, c’est difficile de jouer tous les trois jours. Mais pour les entraîneurs qui sont debout c’est difficile aussi de rester debout tous les trois jours. J’avais besoin de m’assoir. Non, je plaisante. »

Le PSG qui penche à gauche, une consigne ?

« Non, pas du tout. C’est un côté qui fonctionne bien. J’ai demandé de faire en sorte que Javier soit beaucoup plus haut. A mon sens, il a joué trop bas en première mi-temps et nous a mis en difficultés parce que c’est un garçon qui veut tellement le ballon. On lui donne, il est à 20m, mais pas des buts adverses, de notre but. Autant il peut être dangereux devant les buts adverses, il l’a encore prouvé ce soir, autant, devant les nôtres, il peut être dangereux contre toi. Je lui ai dit que je préférais le voir devant. Avec sa qualité technique, il a fait les décalages et ça a beaucoup décalé sur le côté gauche. Lucas (Digne) y va souvent, il a du coffre pour le faire et c’est un côté où on aime bien attaquer. »

Un duel Paris/ Lyon pour le titre ?

« On a voulu jouer toutes les compétitions à fond et je pense qu’on a bien fait. »

« On pourrait le penser puisque Marseille a subi sa troisième défaite consécutive. Cela va être serré et j’attends de voir avec impatience les matches de soir et de demain. On a un programme tellement chargé, on se préoccupe de préparer les matches qui arrivent et on en a tellement. Dans même pas trois jours, on joue. Cela commence à peser mais on le savait. On aurait peut-être dû faire autrement mais on a voulu jouer toutes les compétitions à fond et je pense qu’on a bien fait. Est-ce qu’on sera récompensés ? Je l’espère. »

 Une victoire indispensable ?

« D’avoir réagi comme ça et d’avoir gagné le match, c’est un bon signe qu’on lance aux autres. »

« Elle est toujours indispensable. Il ne fallait pas perdre deux fois de suite, se remettre en mode championnat comme je l’ai dit aux joueurs et puis marquer psychologiquement : se dire qu’on est reparti de l’avant et avoir aussi une pensée pour nos adversaires. Ils ont dû regarder le match et ils ont dû se dire que Paris était capable de perdre des points à Nice quand ils ont vu la première période, ce qui était logique à la vue du match. D’avoir réagi comme ça et d’avoir gagné le match, je pense que c’est une bonne chose pour nous et c’est un bon signe qu’on lance aux autres. »


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