Laurent Blanc s'est exprimé sur le match contre Nantes et les rotations d'effectif à venir lors de sa conférence de presse du jour.
PSG/Nantes, face à une équipe joueuse ?
« Assez joueuse, oui, elle l’avait été quand elle était venue au Parc en championnat. On ne sait jamais à quel match on peut s’attendre. Il est évident qu’ils viendront certainement avec l’idée de produire du jeu puisque, comme vous l’avez dit, il y a une élimination au bout de ce match-là.
Nous, on va essayer de bien se préparer, de bien récupérer des efforts fournis dimanche soir et je pense qu’ils sont eux aussi dans le même cas. On essayera de produire du jeu comme vous le savez, d’avoir le ballon parce qu’on aime ça. Cela sera nos intentions et j’espère que cela suffira pour se qualifier face à une très bonne équipe de Nantes. Je n’ai pas plus d’éléments qui me permettent de deviner le match de demain. »
Avec l’accumulation des matches, des choix à faire ?
« Ce n’est pas trop difficile d’avoir de la motivation pour gagner les matches. Si on n’y arrive pas, il faut que les joueurs et l’entraîneur changent de métier. C’est l’accumulation des matches qui est difficile parce que la récupération est compliquée. Même si on veut gagner, on n’a peut-être plus les moyens pour pourvoir le faire à un certain moment. Comme tout le monde s’accorde à le dire, le PSG a un grand et large effectif, de qualité et de quantité. Pour l’instant, on a joué toutes les compétitions avec bonheur puisqu’on est arrivés à se qualifier. On le fera tant qu’on peut.
J’espère que notre effectif se portera bien et qu’on n’aura pas trop de suspensions car cela peut jouer. Si c’est le cas, on aura des choix à faire. Pour l’instant, même avec un mois de février où le calendrier est chargé, et le mois de janvier l’était aussi, on essaye de jouer les matches. Quelque soit l’équipe alignée, on essaye de jouer les matches pour les gagner, comme toutes les équipes. Mais notre qualité d’effectif fait peut-être la différence pour l’instant.
C’est un peu de la gestion, avec un esprit d’être performant parce que c’est la chose la plus importante dans un club. »
Faire souffler lors des matches entre l’OL et Chelsea :
« C’est une réflexion et une analyse qu’on doit avoir, que tout le monde a quand on est dans cette position-là, avec des rendez vous importants très médiatisés et des matches dont on parle moins où il faut prendre aussi des points. Le match de Lyon a fait beaucoup de buzz, vous avez écrit énormément de choses. Il y a des spécialistes et des consultants, qui ont énormément parlé avant, pendant et après le match mais le match de Caen va valoir trois points. Il sera certainement moins médiatisé mais on rencontrera une équipe de Caen qui vient de gagner ses quatre derniers matches et ce sera très important de prendre trois points.
L’environnement fait que vous médiatisez plus, à juste titre puisqu’un match de Champions League est quand même différent d’un match de championnat, mais nous, joueurs, il faut qu’on soit attentifs et conscients que chaque match que l’on doit jouer, quelque soit l’équipe et les joueurs alignés, doit être gagné. Dans un club comme Paris, c’est une obligation. Là, on joue Nantes en coupe, il faut gagner. Contre Caen, il faudra gagner et Chelsea, je n’en parle même pas. On n’y arrive pas toujours mais il faut toujours faire la même préparation dans l’idée de gagner. »
Moins de rotation en Coupe de France ?
« C’est certainement un jeu d’équilibre à avoir, mais sans prétention aucune, quelle que soit l’équipe qui sera alignée demain contre Nantes, elle sera compétitive. J’en reviens à notre effectif qui est unanimement reconnu par vous et les professionnels du football. On a un effectif de qualité, de très grande qualité. C’est pour ça qu’on peut être compétitifs dans toutes les compétitions et le seul problème qui nous guette, et j’espère que cela ne se produira pas, ce sont les blessés et les suspendus. A ce moment-là, ton effectif se réduira et tu ne pourrais plus faire tourner ton effectif.
Quand je dis tourner, le jeu d’équilibre est là : tu ne peux pas changer onze joueurs à chaque fois qu’il y a un match. Il faut aussi du liant entre les joueurs et garder ces leaders d’équipe qui sont importants mais tu peux avoir ce privilège et ce luxe de changer trois, quatre ou cinq joueurs et avoir une efficacité qui est toujours importante. Et c’est pour ça qu’on est encore sur les quatre tableaux. On essayera de faire la même chose dans l’avenir. »
Les propos d’Aulas sur l’arbitrage :
« On joue Nantes demain, le match de Lyon est terminé, on a fait 1-1, ils ont pris un point, on a pris un point, c’est terminé. C’est clair, c’est très clair, je n’alimente pas tout ça. Faites-le, c’est votre travail. »
La gestion de Papus Camara, liée à son âge :
« Je réfléchis à l’âge de Papus (rires).
On a beaucoup d’expérience [à cet âge-là] et, contrairement à ce qu’on peut penser, dès qu’on rentre dans l’âge, il faut s’entraîner assez régulièrement. On pense toujours qu’on a besoin de moins s’entraîner comme on est un peu plus âgé et c’est l’inverse qui se produit. Il faut un entraînement de qualité et régulier. On ne peut pas se permettre de ne pas s’entraîner pendant deux, trois, quatre ou cinq jours en se disant « De toute façon, je compenserai par l’expérience. » C’est une erreur, à ce niveau-là.
Papus est un garçon important dans le groupe comme vous le savez, dans la vie du groupe mais il est important parce qu’il nous offre une solution quand on a un problème dans l’axe. Il est bien, il remplit bien son rôle, je suis satisfait et lui aussi de ses productions quand je fais appel à lui. C’est vrai que les matches de coupes sont peut-être une opportunité pour les joueurs qui jouent un peu moins ou pas beaucoup depuis le début de saison pour montrer qu’ils sont là. Quand on fait appel à eux, en règle générale, ils donnent entièrement satisfaction. Pour tout vous dire, je n’ai pas encore la composition d’équipe. »
Durant sa conférence de presse, Laurent Blanc a également abordé les cas de Motta et Cavani.
