Laurent Blanc s'est exprimé en conférence de presse aujourd'hui, il a notamment évoqué le match de demain et la confrontation à venir contre Chelsea
Le match à Ajaccio :
« Il y aura une grande rotation. On veut terminer l'année avec deux victoires et 40 points en championnat. Et pour cela, certains joueurs resteront à Paris pour se préparer physiquement et mentalement pour le match de samedi face à Montpellier. »
Les 8èmes de finale face à Chelsea :
« Il faut se rendre à l'évidence. En terminant second, on avait très peu de chances de tomber sur une équipe moyenne. Est-ce que c'est un bon ou un mauvais tirage ? C'est la finalité de ces huitièmes de finale qui nous le dira. Mais Chelsea est une très grande équipe. On a encore des souvenirs de la double confrontation de la saison dernière et ils se sont encore renforcés cet été. C'est un gros client qui nous attend. »
Les déclarations de José Mourinho :
« Je n'ai pas envie de jouer à ce jeu-là avec José. Il est plus fort que moi sur ce point. On le connaît. Il est très fort dans ce domaine, et pas que dans ce domaine d'ailleurs. Mais lui aussi avait dû faire ses calculs et anticiper qu'il avait de fortes chances de rencontrer Paris. Ce qui explique ses déclarations. »
Le match à Guingamp :
« Il y avait des choses à retirer dans l'analyse de la défaite à Barcelone, malgré la défaite dont on ne peut pas satisfaire. Celle de Guingamp est beaucoup plus problématique car, avec tout le respect que j'ai pour Guingamp, on savait par coeur ce qu'ils allaient faire et on s'est fait piéger. On avait prévenu et c'est un peu plus pénible à accepter.
Si le problème à Guingamp avait été de crier sur les joueurs, je pense que vous auriez dû être dans le vestiaire, vous auriez entendu un petit peu. Si c'était aussi facile que ça, je pense qu'on aurait réussi à faire un résultat positif à Guingamp, même si leur 2ème mi-temps est meilleure que la 1ère. A la mi-temps, ça a un petit peu crié. S'il faut le faire en permanence... Ce n'est pas mon style non plus. »
L'ambiance au club :
« Dans l'ambiance du vestiaire, au niveau des joueurs et du staff, il n'y a pas de problèmes. S'il y avait des problèmes, vous [les journalistes] seriez au courant, croyez-moi. Vous êtes au courant de tout. S'il y avait des problèmes entre joueurs, entre joueurs et staff, vous connaissez tout, vous savez tout. Mais il n'y en a pas donc vous ne pouvez pas en sortir. Et j'espère que ça continuera. »
Un bilan à mi-saison ?
« Je conçois que ça soit intéressant de parler du PSG et je vous connais donc je comprends mais il faut faire un bilan, j'aimerais que ce soit après les matches aller. Et j'aimerais que le bilan soit d'une défaite sur 18 matches [il dit bien 18 et pas 19]. Je pense que beaucoup d'entraîneurs aimeraient une défaite en 18 matches. Ce n'est pas fait encore car il faut gagner contre Montpellier. »
Thiago Motta :
« Il est moins bien, c'est une évidence. C'est un joueur important pour nous, on a pu voir l'année dernière l'importance qu'il a dans notre philosophie de jeu. C'est un élément fondamental. Le fait qu'il soit moins bien nous pénalise certainement. Ce n'est pas le seul. A nous de faire en sorte de l'aider. Si l'aider, c'est de lui crier dessus alors on lui criera dessus, on gueulera dessus, on prendra un mégaphone. Je ne pense que cela soit la solution. Ceux qui le connaissent savent que c'est un garçon très intelligent. On a besoin de discuter et d'échanger avec lui, peut-être aussi besoin de mettre en place un certain programme pour qu'il retrouve de l'aisance et surtout de l'efficacité dans son rôle. C'est ce qui m'intéresse et tous les moyens sont bons pour y arriver mais il faut utiliser des moyens différents pour chaque personne. Si certains ont besoin qu'on leur crie dessus, on le fera, ce n'est pas un problème mais certains n'ont pas la même sensibilité. »
NB : La conférence de presse n'ayant pas été diffusée contrairement à d'habitude, nous ne pourrons pas vous proposer le transcript complet. Les propos ont été recueillis par Le Parisien pour les trois premières questions.
