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Bordeaux/PSG (0-1), les performances individuelles

Publié le lundi 23 avril 2018 à 3:31 par Philippe Goguet
Le PSG s'est imposé 1-0 à Bordeaux grâce à un but de Giovani Lo Celso mais n'a pas vraiment dominé le match. Retour sur les performances des Parisiens au cas par cas.

Areola : Garder sa cage inviolée n'a vraiment pas été de tout repos pour le gardien parisien vu le nombre de tentatives adverses mais il a finalement réussi, signant l'un des matches les plus aboutis de sa saison. A l'exception d'une sortie folklorique loin de ses buts en début de rencontre, le portier de 25 ans a été parfait dans sa cage, repoussant toutes les tentatives. On retiendra tout particulièrement un plongeon au ras du poteau en début de rencontre sur une frappe déviée et cet arrêt complètement fou sur une tête à bout pourtant juste avant le but parisien. 

Alves : Bien que sacré champion, le Brésilien n'a rien perdu de son agressivité et de sa volonté après avoir été reposé à Caen en milieu de semaine. Très rude dans les duels, il n'a jamais vraiment laissé respirer son vis-à-vis et a en plus réussi un sauvetage important juste avant la pause, empêchant l'ouverture du score. Dans le jeu offensif, il s'est encore une fois démultiplié et s'est montré très tranchant. Il faut, une nouvelle fois, souligner sa folle capacité à jouer aussi bien sur un côté qu'à l'intérieur du jeu quand celui-ci le demande. C'est finalement dans les centres qu'on l'a le moins vu, même si l'un pour Pastore aurait pu être décisif.

Marquinhos : Dans l'excellent début de match des Girondins, il est l'un des plus précieux et se montre particulièrement présent, assumant son statut de capitaine de façon convaincante. Il se montre aussi à cet instant tranchant dans la relance, envoyant quelques jolies balles longues souvent bien vues et déstabilisantes pour l'adversaire. La partie va ensuite stagner et Marquinhos n'a plus rien à faire mais baisse en gamme dans le jeu collectif. Arrive ensuite le dernier quart d'heure où il va se faire complètement manger de la tête par les attaquants bordelais, une fin qui gâche sa bonne prestation jusque-là.

Kimpembe : Son match a été un peu le négatif de son partenaire de l'axe, avec des débuts effacés et des relances sans risque qui ne lui ressemblaient guère. Peu à peu, les courbes s'inversent et Kimpembe a commencé à retrouver sa relance mais aussi son impact dans les duels. Les deux se rejoignent finalement en fin de partie puisque le gaucher va lui aussi souffrir en fin de rencontre, notamment dans les airs, mais aussi en écopant d'un carton jaune sur une erreur de concentration largement évitable.

Berchiche : Il restera forcément dans les mémoires comme celui qui a été humilié par Malcom avant la mi-temps puis encore par Sabaly après le repos mais tout n'est pas pour autant à jeter dans le match du Basque, et pas seulement en raison de son tacle de sauveur à la dernière seconde qui prive Bordeaux d'une possible balle d'égalisation. Si son apport offensif a été globalement quelconque malgré un bon centre et sa technique hésitante bien en vue, il n'a pas tout raté défensivement pour autant et son vis-à-vis, à savoir Malcom, n'aura finalement existé qu'en une seule réelle occasion. 

Rabiot : Aligné devant la défense en duo avec Lo Celso, celui qui était annoncé comme étant incertain a finalement joué tout le match mais sa prestation ne restera pas dans les annales. Bien qu'ayant un volume de jeu conséquent et une activité défensive pas si mauvaise, c'est surtout son utilisation du ballon qui va poser problème, le Français peinant fortement à donner du rythme ou à trouver des solutions intéressantes, à l'image du gros déchet dans son jeu long. Il finit mieux la rencontre quand il passe milieu relayeur, retrouvant plus d'espaces et moins de responsabilités dans la relance, soit à peu près tout ce qu'il aime et lui convient.

Lo Celso : De retour dans une zone plus proche de la défense, le milieu argentin a vécu un match contrasté, bien que largement positif puisqu'il a marqué le but de la victoire d'une jolie frappe. C'était aussi lui qui avait, et du droit, sollicité Costil sur une autre belle tentative en première période. Défensivement, Lo Celso a en revanche souffert, peinant à avoir de l'impact quand les Bordelais poussaient tandis que certaines de ses touches de balles superflues ont coûté cher. Pour autant, dur de nier qu'il a été le seul joueur de champ parisien à avoir été un minimum inspiré dans le jeu. Plusieurs de ses passes ont abouti à des bonnes situations et il a su faire vivre le ballon, ce qui n'était pas une mince affaire dans un match joué au petit trot.

Nkunku : Titulaire, l'ailier était cette fois un milieu offensif collé à la ligne et le droitier a souffert sur l'aile gauche. Placé près de la touche, souvent trop même, il a surtout peiné à se mettre en évidence quand il était servi, ne trouvant ancun décalage et se montrant rarement inspiré. En outre, il a plus souvent été servi dos au but que face à celui-ci, ce qui n'a pas facilité sa tâche. A son crédit, il faut tout de même souligner ses bons coups de pieds arrêtés. Remplacé par Draxler à l'heure de jeu, assez peu en vue malgré quelques jolis gestes et qui aurait dû se voir attribuer un penalty tout à fait valable.

Mbappé : Le pendant de Nkunku sur l'aile droite a souffert des mêmes maux et lui aussi a globalement été bien trop collé à la ligne et donc peu influent. Isolé et bien pris par un Poundjé qui n'a jamais été surpris par sa pointe de vitesse, il a traversé le match comme une ombre. En outre, il n'a globalement pas été très heureux dans ses choix, faisant à peu près tout le temps le mauvais. Pas grand chose pour sauver sa rencontre et une sortie logique en fin de rencontre pour Meunier qui a eu le temps de faire quelques aller-retours sur son côté et de mal lire une trajectoire. De l'habituel donc.

Pastore : N°10 d'un système en 4-2-3-1, pelouse parfaite et douceur printanière, tout semblait réuni pour qu'El Flaco brille. Il n'en a finalement rien été et il a fallu attendre près de 20 minutes pour le voir réellement entrer dans le match. Il va alors faire des apparitions, enchaînant quelques bonnes actions avec d'autres où sa prise de risques se transforme immédiatement en déchet, voire en gâchis. Très bon contre Monaco, tranchant à Caen, Pastore a rechuté et a été sorti au bout d'une heure. Plus inquiétant pour lui, il est apparu sans jus, se montrant incapable de devancer quiconque dans ses accélérations. Thiago Motta l'a remplacé pour la dernière demi-heure et l'Italien a joué comme il sait faire. Le jeu du PSG a donc soudainement retrouvé du liant mais Paris a perdu en solidité défensive.

Cavani : Cette fois-ci, il n'y a pas eu de but ou de passe décisive pour sauver la prestation de l'Uruguayen et c'est peu dire que celle-ci a été très pauvre. A part un bon sprint défensif à la dernière minute, dur d'y trouver la moindre bonne chose... Invisible, introuvable et franchement pas au point techniquement quand il a voulu participer au jeu en décrochant, il a signé l'un des matches les plus insignifiants de la saison. Il marque certes un but, mais le hors-jeu est bien réel et ne sauve donc pas le très maigre bilan du soir.


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