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Bordeaux/PSG (0-3), les performances individuelles

Publié le samedi 11 février 2017 à 0:01 par Iaro
Le PSG s'est très sereinement imposé à Bordeaux ce vendredi soir (3-0), retour sur les performances des Parisiens au cas par cas.

Trapp : De retour à point nommé pour Barcelone, il a parfaitement préparé son huitième de finale aller. Propre sur les interventions plutôt faciles qu'il a eues à effectuer le temps de plier l'affaire, il réalise même une excellente parade du bout du pied à bout portant à 0-3 devant Kamano. Egalement très bon au pied tout du long, et on a même apprécié de le voir ne prendre aucun risque sur un pressing adverse en première période en dégageant sans état d'âme.

Meunier: D'abord un peu scolaire dans ses remontées de balle, le Belge a pris de l'assurance et a progressé dans ses combinaisons avec ses coéquipiers de la moitié droite du terrain. On aurait quand même aimé le voir plus haut dans le camp adverse mais Paris évoluait globalement plus bas qu'à l'accoutumée en Gironde. Il a traversé le terrain balle au pied en fin de match, dans la largeur à la manière d'un Sammy Traoré des grands soirs. Avant de remettre ça mardi soir ?

Marquinhos : Le Brésilien a été l'auteur d'un gros match, qui ne doit pas être passé sous silence et alors que les Bordelais ont pressé haut pendant une bonne partie du match et avaient des arguments offensifs à faire valoir. Présent pour couper toutes les situations qui arrivaient jusqu'à lui de sa position de couverture, il faut surtout parler de la pureté de son jeu long. Il a su trouver des angles de passes profondes sensationnelles, de toutes les surfaces possibles de la chaussure. Comme sur le premier but, sur lequel il allonge avec bonheur.

Kimpembe : Son pendant de l'axe s'est mis au diapason, davantage dans un rôle de stoppeur agressif sur le porteur, capable de relancer proprement en cassant des lignes et de remonter le ballon pour compliquer la transition défensive adverse. Excellent tout du long, dans toutes les phases du jeu, il a touché un ballon par minute, signe d'une prépondérance nouvelle dans la première relance, encore un signe de tous ses progrès. Seul bémol, une bévue en fin de match qui a permis aux Bordelais de contrer les siens, sans conséquence.

Kurzawa : L'homme à la pubalgie était de retour dans le onze de départ, pour préparer la C1 ou pour reposer Maxwell ? L'avenir le dira, mais l'ancien Monégasque n'a pas donné toutes les garanties. On retiendra une belle qualité de centres, sans vraie réussite mais globalement précis, qui a tranché avec ceux des latéraux alignés contre Lille. Mais on doit aussi parler de ses approximations défensives, qui ont amené deux des rares situations bordelaises, et de l'inconstance de ses prises de balle, signe qu'il est encore gêné par son physique.

Thiago Motta : L'ancien de l'Inter a voulu mettre un point d'honneur à rappeler à chacun qu'il manquera grandement au PSG mardi soir. Très facile devant la défense dans l'orientation et excellent pour se déplacer dans des zones chaudes afin de faciliter la relance des siens face au pressing adverse, il a rayonné. Sa complicité bien connue avec Verratti ne s'est jamais démentie pendant une heure, et la seule ombre au tableau est arrivée quand on a craint une blessure au genou sur un duel face à Kamano. Averti pour avoir gêné Rolan à la 21ème.

Verratti : Le mage était bien là, brillant comme un diamant brut sur le Matmut Atlantique. Un petit creux au milieu de première période, au cours duquel on l'a vu un peu grimaçant, signe qu'il se sacrifie probablement un peu pour être là, pour le reste il a fait ce qu'il sait faire de mieux : casser des lignes, protéger le cuir et exploiter les failles adverses, comme sur le second but sur lequel sa passe pour Di Maria a pris la défense adverse à revers. Une heure de jeu, avant de revenir au frigo et de céder sa place à Nkunku, inégal mais actif et qui a tenté un bijou de tir lobé de l'extérieur du pied des 20 mètres, sans réussite.

Rabiot : Auteur d'un match correct, il a plutôt rassuré sur sa capacité à répéter les efforts pendant 90 minutes et à se montrer saignant à la récupération, et ce dès le premier quart d'heure, qui a donné le ton de son match. Mais il a parfois laissé son monde sur sa faim avec des conservations de balle lâches et des remontées de balle trop lentes pour soutenir le rythme des transitions offensives parisiennes saignantes. En progrès, mais pas encore à son top... Avant de se mettre, comme souvent, au diapason de l'évènement mardi soir ?

Lucas : Les débuts du Brésilien ont été pénibles, avec des passes dans le dos de ses coéquipiers et des difficultés à se mettre dans le sens du jeu. Il a progressé tout du long, et sa bonne transmission pour Verratti sur le 2-0 a introduit son second acte. Meilleur après le repos, prenant progressivement le dessus sur son couloir, il s'est même permis des grands ponts gourmands en toute fin de match. Mais avec 90 minutes au compteur, sera-t-il sacrifié mardi ?

Di Maria : L'Argentin enchaînait sa seconde titularisation de la semaine et après un match en progrès contre Lille, il a cassé la baraque en terre girondine. Omniprésent dans le jeu, excellent pour prendre les espaces qui se sont fait grandissants dans la défense bordelaise, comme sur le second but, il a trouvé le dosage juste entre prise de risque nécessaire et réussite technique. Avec un but et une passe décisive, magnifique d'un limpide centre enroulé pour Cavani, il a pu laisser sa place le sentiment du devoir accompli... Et son sésame pour Barcelone en poche ? Draxler a été l'auteur d'une prestation sobre, sans étincelles et avec le souci que les siens conservent le ballon.

Cavani : L'Uruguayen a beau laisser parfois l'observateur mitigé, il a livré ce soir une excellente prestation, très complète dans son registre d'attaquant de pointe. Très bon à la remise, hyper généreux pour défendre, parfois jusqu'à sa défense, il a fait un sans faute techniquement. Sa volée des 25 mètres, sans se poser de question sur l'ouverture du score, a laissé pantois, et il a fini le boulot avec un doublé, toujours d'une volée sans contrôle avant de sortir pour Ben Arfa qui sera peut-être le seul Parisien à avoir perdu des points, tant sa rentrée n'a pas été dans le ton d'un collectif appliqué et ayant le souci de faire courir l'adversaire, plutôt que ses coéquipiers pour récupérer.


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