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Caen/PSG (1-2), les performances individuelles

Publié le samedi 2 mars 2019 à 21:58 par Philippe Goguet
Le PSG s'est imposé 2-1 à Caen dans un match marqué par le gros déchet parisien devant les buts qui a longtemps retardé l'issue du match. Retour sur les performances des Parisiens au cas par cas.

Areola : De retour dans les buts pour ce match, le gardien du PSG n'a strictement rien eu à faire et il est spectateur sur les deux seules réelles actions caennaises du match : il ne peut rien faire sur la tête de Crivelli sur la barre transversale ni sur l'enchaînement parfait de Ninga en pleine surface sur l'ouverture du score. Un match probablement très frustrant pour le portier parisien.

Meunier : Le Belge enchaînait après son match de mardi face à Dijon, cette fois dans une défense à quatre, et il a encore su être décisif puisque c'est sa frappe péniblement repoussée qui offre à Mbappé le but de la victoire. Un apport toutefois légèrement en  trompe-l'œil car, si Meunier a souvent pointé le bout de son nez proche ou dans la surface adverse, il a peiné à délivrer de bons centres la plupart du temps. Défensivement, il a parfois été un peu loin de Ninga mais a globalement fait le boulot.

Marquinhos : Le repos a visiblement fait du bien à l'indispensable Brésilien vu sa très solide prestation du soir. Comme toujours en l'absence de Thiago Silva, il s'est mué en patron de la défense et a dirigé la manoeuvre sans trembler. Impeccable de bout en bout, il s'est même occupé de Crivelli après la pause alors que Kehrer avait eu du mal auparavant. Il gère aussi parfaitement un duel un-contre-un particulièrement compliqué face à Ninga en fin de partie alors que le score était encore de 1-1. Dans la relance, il a encore été très intéressant, avec plusieurs passes longues redoutables.

Kehrer : Placé dans l'axe gauche, l'Allemand ne va pas connaître son meilleur match sous les couleurs parisiennes, autant l'admettre de suite. Face au très puissant Crivelli, il va même régulièrement avoir du mal même s'il s'accroche et ne lâche pas. Parfois un peu juste défensivement, il se montre malgré tout régulièrement présent dans sa défense et va surtout vivre une deuxième mi-temps plus tranquille, débarrassé du colosse caennais dont s'occupe désormais Marquinhos. Sans adversaire direct, il se montre logiquement plus dominant. 

Kurzawa : Secoué d'entrée par un bon coup de coude de Crivelli, le latéral se met pourtant très vite en évidence et il touche la barre transversale dès le début du match. Ce bel apport offensif initial ne va pas se démentir durant la majeure partie de la rencontre même s'il est parfois un peu trop gourmand dans ses choix. Défensivement, il a fait le travail la plupart du temps, avec quelques bonnes interventions qu'il faut souligner. Paradoxalement, il se montre bien moins inspiré quand il finit milieu offensif gauche, ses centres étant globalement peu dangereux.

Dani Alves : Milieu défensif axial, le Brésilien va bien voire très bien débuter la partie, se positionnant comme la plaque tournante du jeu parisien dès les premiers instants. Il tente de construire, jouant le plus possible vers l'avant, et il a donc un certain déchet mais apporte aussi avec quelques jolies transmissions. Il peine en revanche bien plus au retour des vestiaires, se montrant de moins en moins précis et il est même très fautif sur le but de Ninga puisque son marquage est totalement inefficace, le Tchadien s'échappant sans problème. Il sort logiquement en fin de partie au profit de Choupo-Moting, utile de la tête et présent pour défendre mais un peu plus maladroit techniquement.

Paredes : En duo devant la défense après avoir été souvent seul devant celle-ci ces derniers temps, il semble d'abord s'effacer devant Alves puis prend peu à peu de plus en plus de place dans le jeu, d'abord par le biais de longs ballons mais aussi dans le jeu court. Ses orientations font régulièrement mal, notamment sur des passes longues bien vues, mais il perd en précision au retour des vestiaires, un peu à l'image du club parisien. Il finit en revanche plutôt bien, notamment avec une frappe qui aurait pu faire mouche, mais c'est dans son jeu sans ballon qu'il faut noter la plus grosse amélioration. Tout au long du match, Paredes va défendre de façon efficace, coupant plusieurs contres via des interventions défensives bien senties, même s'il faut admettre son marquage désastreux sur la tête de Crivelli finissant sur la barre. Il va aussi se montrer un peu inégal dans ses coups de pieds arrêtés mais sa forme ascendante se confirme très largement.

Nkunku : Aligné sur le côté droit de l'attaque, le jeune milieu offensif va bien tenter de se montrer en combinant sur son aile avec Meunier ou dans l'axe avec Alves mais il ne va pas y parvenir de façon régulière. S'il montre de bonnes choses quand il perce et va vers le but, il montre aussi un réel déchet dans la prise de décisions avec de nombreux mauvais choix. C'est particulièrement flagrant après la pause où ses bonnes actions deviennent plus rares que les mauvaises, même s'il effectue une jolie remise pour Paredes sur la belle occasion de l'Argentin. S'il finit le match, Nkunku a tout de même donné l'impression d'avoir loupé l'opportunité de confirmer ses très bonnes dernières prestations.

Diaby : Pour sa première titularisation depuis 15 jours, le jeune ailier va avoir du mal à entrer dans la partie, comme s'il subissait la présence d'un Di Maria qui vient alors souvent dans sa zone. Il entre peu à peu dans son match et va régulièrement faire de bonnes choses. C'est lui qui offre un centre parfait à Nkunku, donne un ballon de but à Di Maria ou encore provoque le penalty à la suite d'un bon appel en profondeur. Tout ne va pas être parfait et Diaby va aussi avoir du déchet dans le dernier geste mais sa prestation reste encourageante après plusieurs entrées moyennes. Bernat l'a remplacé pour la fin de match et s'est offert une entrée tranquille.

Di Maria : De nouveau aligné dans un rôle d'attaquant axial, El Fideo va se servir de ce positionnement pour se balader un peu partout et apporter dans tous les domaines, ou presque. Bien qu'apparaissant un peu par intermittences, il est toutefois pratiquement dans tous les bons coups et il est impliqué sur les quatre occasions parisiennes ayant fini sur un montant avec deux centres et deux tirs qui auraient pu faire mouche ! C'est encore lui qui envoie Diaby dans la surface sur le penalty provoqué, peu avant sa sortie à l'heure de jeu. Un match où son toucher aura donc fait d'énormes différences, même s'il représente bien le manque de réalisme parisien du jour. Draxler l'a remplacé, d'abord comme second attaquant puis ensuite comme milieu axial, et l'Allemand a amené de la finesse entre les lignes, de la justesse au niveau technique et une belle présence au coeur du jeu. Il aurait même pu marquer s'il avait mieux exploité ce dernier ballon dans la surface en toute fin de partie.

Mbappé : Les week-ends se suivent et se ressemblent pour le prodige français, encore auteur d'un doublé. Rien ne semble pouvoir arrêter Mbappé, surtout quand il s'offre deux buts bien loin de son registre habituel, mais l'avant-centre du moment sera aussi allé se les chercher tout seul. Sa partie aura d'ailleurs longtemps été frustrante car, s'il s'est énormément déplacé sur tout le front de l'attaque pour créer des brèches, il n'aura que rarement pu se retrouver en bonne position pour conclure. Ses provocations balle au pied vont souvent faire mal, notamment quand il part sur les côtés, mais les occasions qu'il va obtenir tout au long du match le placent finalement rarement en bonne position pour conclure. Peu importe, c'est finalement avec un penalty et un but de renard qu'il fait une nouvelle fois basculer la partie...


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