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Comment Unai Emery a répondu à Lucien Favre

Publié le mardi 13 décembre 2016 à 21:13 par Florent Toniutti
Le PSG d'Unai Emery a délivré face à Nice (2-2) une partie aboutie mais pas victorieuse et le blog Les Chroniques Tactiques a publié son analyse sur la rencontre. La façon dont Unai Emery a répondu à son alter ego niçois Lucien Favre a notamment été analysée.

La réponse d’Emery au système Favre : 

Le match opposant les deux milieux les plus créatifs du championnat, la première bataille se situait forcément dans l’entrejeu : une équipe allait-elle prendre le dessus et maîtriser la partie depuis cette zone, ou allait-on avoir droit à un match avec deux milieux qui se neutralisent et des transitions dans tous les sens ?

La réponse est vite arrivée : il n’a fallu que quelques minutes au Paris Saint-Germain pour prendre l’ascendant : grâce à un pressing très haut dans le camp niçois, sur lequel nous allons revenir, mais surtout grâce à une occupation intelligente du terrain, qui a empêché la formation de Lucien Favre de défendre en avançant.

Petit rappel théorique : dans tout système à trois défenseurs, la position des latéraux est capitale. C’est souvent leur comportement qui détermine la hauteur du bloc sur le terrain. Face à la relance, les milieux et les attaquants forment un premier groupe capables de bloquer l’axe. En l’occurrence dimanche soir, on s’est retrouvé avec Belhanda, Plea, Seri, Cyprien et Walter pour encadrer Krychowiak, Thiago Motta et Verratti.

Si ce groupe travaille bien, les seules solutions courtes pour les défenseurs adverses sont les latéraux. C’est là que les deux joueurs de couloir entrent en scène. Pour se remettre dans le contexte du match : si Ricardo Pereira et Dalbert sortent sur Kurzawa et Aurier, ils peuvent forcer ces derniers à jouer en retrait, et ainsi permettre le déclenchement du pressing (sortie de l’attaquant sur la passe en retrait).

En revanche, s’ils ne montent pas, ce sont les milieux qui doivent se déplacer et fermer les côtés. Et forcément, cela contribue à libérer des espaces dans l’axe pour ceux qui étaient leurs adversaires directs (Motta, Verratti…) si leurs attaquants (Belhanda, Pléa) ne sont pas assez réactifs.

Pour Emery, l’une des clés de la partie était donc de réussir à empêcher les latéraux niçois de monter afin d’aider leurs milieux de terrain en bloquant leurs homologues parisiens. Et pour cela, il a demandé à Matuidi et Di Maria d’aller occuper leurs zones.

Nice en difficulté sur les côtés : 

Ainsi, les deux ailiers parisiens ont souvent dissuadé Pereira et Dalbert de sortir. Aurier et Kurzawa n’avaient plus qu’à se rendre disponibles au milieu afin de devenir des points d’appui pour la relance parisienne. Leur disponibilité dans cette zone médiane a souvent mis les milieux niçois entre-deux (coulisser sur le côté -> sur le latéral ou rester dans l’axe -> sur le milieu), ce qui a forcément compliqué leur tâche.

Pour accéder au reste de cet article de Florent Toniutti et aux autres thèmes de son analyse (la façon dont le PSG a exploité les côtés, la réponse de Nice ou encore la fin de match compliquée du PSG), il faut vous rendre sur son blog Chroniques Tactiques : Paris SG/Nice (2-2): l’analyse tactique. Merci à lui pour cet extrait.

Par ailleurs, la rencontre a aussi été analysée sous tous les angles dans le podcast de CulturePSG.


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
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