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PSG/Angers, Paris dans l'obligation de gagner pour bien conclure la saison

Publié le samedi 27 mai 2017 à 16:55 par Philippe Goguet
Avant cette finale de Coupe de France face à Angers, rarement l'équipe parisienne n'aura autant été dos au mur cette saison. Avec un onze qui comporte encore quelques zones d'ombre, le PSG n'a pas le choix et doit gagner face à un adversaire qui s'annonce pour le moins coriace.

Une équipe du PSG qui comporte quelques doutes

Pour son cinquante-septième et dernier match de la saison que représente cette finale de la Coupe de France contre Angers, le PSG ne va pas se présenter au complet sur la pelouse du Stade de France puisque Kurzawa et Meunier ont vu leur saison s'arrêter il y a quelques semaines en raison d'opérations. Cela allège les options à disposition d'Unai Emery mais le coach parisien a toujours quelques choix à faire concernant son onze de départ. 

Dans les buts, la logique voudrait qu'Alphonse Areola dispute la finale après avoir joué pratiquement tous les tours précédents (il n'a pas joué que contre Bastia, le premier match de 2017) et la seule interrogation concerne la défense centrale, Kimpembe ayant été préféré à Marquinhos dernièrement pour quelques matches. Face aux très puissants Angevins, des profils qui mettent régulièrement en difficulté le Brésilien, voir le jeune Français être titulaire n'est pas forcément une hypothèse à oublier. Pour le reste, on connaît l'intégralité de la défense avec Thiago Silva, Maxwell et Aurier. 

Au milieu, ils sont comme toujours quatre pour trois postes avec Motta, Rabiot, Matuidi et Verratti. Le dernier cité est forcément intouchable tandis que le nom du joueur aligné devant la défense aura des réactions en cascade. Si Motta est privilégié, Rabiot et Matuidi se battront pour le poste de relayeur gauche. Reste que les meilleurs matches de Rabiot dernièrement étaient devant la défense et pas en milieu relayeur, d'où la question. Il faut également rappeler que la dernière finale avait vu Emery aligner le trio Verratti/Motta/Rabiot, envoyant Matuidi sur le banc de touche. Ce poste de milieu relayeur gauche sera d'ailleurs un choix clé d'Emery puisque l'élu aura pour adversaire direct Cheikh Ndoye, le colosse du milieu angevin. Du répondant est attendu, particulièrement au niveau physique.

En attaque, les noms des titulaires paraissent écrits puisque le trio Draxler/Cavani/Di Maria est depuis quelques mois celui qu'Unai Emery aligne dès qu'il le peut au coup d'envoi. Les trois hommes devancent largement la concurrence mais un certain Javier Pastore n'est pas à négliger dans cette course au onze de départ. L'Argentin est (enfin) sur le chemin de la forme et il a su utiliser les récents entraînements pour se placer en candidat crédible à Draxler sur ce poste d'ailier gauche très libre. Reste que le dernier Angers/PSG disputé à la mi-avril l'avait vu être en grande difficulté sur le flanc gauche de l'attaque, Emery le sortant d'ailleurs après une heure de jeu.

Une guerre physique et mentale à gagner pour oublier

En un mois et demi, l'adversaire n'a pas changé et Angers est toujours ce bloc rugueux et physique sur lequel de nombreuses équipes se cassent les dents, même des grosses cylindrées. L'entraîneur angevin Stéphane Moulin n'a d'ailleurs pas caché quelle version de son équipe allait défier Paris : «Il y a deux aspects essentiels. L'aspect mental, d'abord. On a commencé à travailler dessus dès lundi, pour ne pas arriver le jour du match et envoyer des tonnes d'informations et une surcharge d'émotions. On sait que les Parisiens sont grandissimes favoris. C'est David contre Goliath. [...] La différence est énorme, on doit s'attacher à gommer le déséquilibre. Après, on a travaillé sur l'aspect athlétique, pour avoir le plus de fraîcheur possible.»

Du côté parisien, la préparation de la rencontre a été bien plus compliquée et la semaine n'a pas vraiment été un long fleuve tranquille. Le match nul piteux contre Caen a marqué la fin d'un championnat qui a échappé aux Parisiens avant que plusieurs d'entre eux ne soient rattrapés par l'actualité judiciaire, Cavani étant cité quand le duo Pastore/Di Maria a carrément été perquisitionné à l'aube. Histoire de compliquer un peu le tout, les rumeurs autour de l'avenir du club se font de plus en plus nombreuses et cette finale est pratiquement passée au second plan dans les têtes des supporters parisiens, voire des joueurs.

Reste que Paris est bel et bien à 90 minutes d'un titre qui pourrait sauver la tête de son coach et réhausser de façon sensible le bilan de la saison. A l'issue des 90 minutes, Paris pourrait bien savourer sa onzième Coupe de France, record absolu de la compétition, et conclure dignement une année qui s'est arrêtée dans de nombreux têtes en Catalogne il y a quelques mois.


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