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Quel PSG face au Celtic ?

Publié le mardi 12 septembre 2017 à 13:49 par Philippe Goguet
Le PSG fait ses débuts ce mardi soir en Ligue des Champions du côté du Celtic Park de Glasgow et la composition d'équipe parisienne qui sera choisie par Unai Emery berce entre l'évidence du passé et le besoin d'écrire dès maintenant le futur.

Des débuts à assurer

Six mois après l'une des plus humiliantes défaites de son histoire du côté du Camp Nou (1-6), le PSG retrouve ce mardi soir la Ligue des Champions dans un stade au moins aussi mythique du football européen, Celtic Park. Mais à l'exception de la compétition, le contexte n'a toutefois pas grand chose à voir entre les deux rencontres. A Barcelone, le PSG devait résister afin d'éliminer un favori annoncé et passer ainsi en quarts de finale. Six mois plus tard, il doit gagner pour commencer à assumer son nouveau statut hérité de ses dépenses de cet été, celui de favori, ou tout du moins de très gros outsider, de la compétition.

Depuis son rachat par QSI et les millions d'euros investis, l'obligation de gagner fait partie du quotidien du club parisien et la rencontre de ce soir du côté de l'Ecosse ne fait pas exception. L'adversaire n'est pas vraiment un premier venu, ses armes sont connues depuis toujours mais le piège est prêt à être tendu pour une équipe parisienne encore largement en construction. La rencontre à Metz a marqué les débuts du duo Neymar/Mbappé, atout majeur de la nouvelle ère qui s'ouvre et dont il est attendu qu'elle mène le club au sommet du football européen. Pour autant, la réflexion d'Unai Emery se porte probablement entre la nécessité de construire l'avenir et le besoin d'être performant immédiatement.

Vers un retour au bon vieux 4-3-3 ?

De façon presque directe, c'est donc la question du système de jeu qui se pose, avec d'un côté le très affriolant 4-2-3-1 (ou 4-4-2) qui permet d'aligner quatre joueurs offensifs majeurs comme vendredi dernier et de l'autre un 4-3-3 qui a fait la réussite du PSG depuis de nombreuses années, autant qu'il a parfois défini ses limites. A cet instant, seul Unai Emery semble savoir le choix qu'il va faire. A Metz, l'entraîneur parisien avait surpris tout son monde en alignant ce fameux quatuor Neymar/Mbappé/Draxler/Cavani contre toute attente. Tout n'avait pas été parfait pour cette première, le système ayant à peine été travaillé, mais les bases étaient jetées.

Ce mardi, l'opposition est toute autre du côté de Celtic Park et le risque est bien plus grand. La phase de poules de la Ligue des Champions se joue en 6 rencontres seulement, pas en 38 comme la L1, et l'entraîneur aurait d'ailleurs fait travailler ses troupes sur le 4-3-3 bien connu au cours des derniers jours. Pour autant, le discours prononcé hier devant la presse penche plus en faveur du maintien du 4-2-3-1, l'entraîneur évoquant sa volonté «d'évoluer avec les meilleurs joueurs sur le terrain»  tout en ajoutant que «le talent individuel est très important.»

Reste désormais à interpréter cette doublé déclaration : est-ce que le talent offensif et le nombre qui en découle sera privilégié face à une équipe qui marque beaucoup mais présente de vraies failles en défense ? Ou est-ce que Paris va plutôt s'appuyer sur une équipe plus solide, plus à même de tenir le ballon et donc avec un élément offensif en moins. Dans sa quête de trophée européen, l'équipe parisienne va devoir trouver son équilibre entre talent offensif et maîtrise défensive et le match de ce soir n'est que le premier pas de ce long chemin.

Gardien, l'autre image de l'incertitude ?

Dans la composition de départ, peu de joueurs sont vraiment concernés par ce doute concernant le système tactique, la principale différence venant du fait qu'un attaquant sera sacrifié au profit d'un milieu de terrain. Le nom du joueur en danger du côté de l'attaque est connnu et il se nomme Julian Draxler, le moins à l'aise des trois vendredi dernier. S'il venait à quitter le onze de départ, Rabiot et Motta seraient assurés de débuter la partie. Si l'Allemand venait à être conservé dans le onze de départ, le Français semble encore un peu juste pour briguer la place disponible aux côtés de Verratti qui semble promise à Thiago Motta, vice-capitaine.

Concernant le reste de l'équipe, les doutes sont rares et faciles à lister. Qui de Kimpembe ou Marquinhos accompagnera Thiago Silva en défense centrale ? Le Brésilien part favori, même si le Français pousse fort. Sur le côté gauche, Kurzawa paraît également avoir encore un peu d'avance sur Berchiche, auteur d'une première qui a plu dans le staff parisien malgré quelques lacunes. Mais vu que l'ancien Monégasque en affiche depuis un certain temps, sa place n'est pas forcément garantie non plus. 

Finalement, la vraie interrogation concerne le seul joueur en difficulté du côté de Metz, à savoir le gardien Alphonse Areola. Après une nouvelle énorme erreur, les questions sur sa place de titulaire acquise cet été ressortent forcément et Unai Emery, là encore, a tenu exactement le même discours qu'après Metz pour le reste de son équipe. Il a donc placé le portier de 24 ans comme «le gardien que nous voulons.» La nature de ce choix qu'Emery doit faire dans les buts se rapporte finalement à celui du milieu : faut-il privilégier la construction du futur en se basant sur l'équipe qui a pris forme à Metz, dans ce nouveau 4-2-3-1 et avec le portier choisi pour ce début de saison, ou revenir en arrière et ressortir les méthodes et points forts du passé, avec un 4-3-3 bien connu et Trapp dans les buts ?

Une équipe possible : Areola - Alves, Marquinhos, Silva, Kurzawa (ou Berchiche) - Verratti, Motta - Draxler (ou Rabiot), Mbappé, Neymar - Cavani


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