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Courbis raconte ses matches marquants au Parc

Publié le samedi 20 décembre 2014 à 10:25
Rolland Courbis est désormais entraîneur de Montpellier mais il est venu au Parc avec pas mal d'autres équipes également. Dans Le Parisien, il a raconté quelques unes de ces rencontres.

Une valise et la fête

PSG - Bordeaux (4-1, 21 mai 1994)

Ce jour-là, le PSG d'Artur Jorge, déjà champion, fête son titre à la maison et étrillent des Bordelais pourtant auteurs d'une bonne saison alors qu'ils étaient promus deux saisons plus tôt.

« C'était la dernière journée de la saison. Ce soir-là, on perd une place sur le podium mais on s'en foutait complètement parce qu'on était quand même qualifiés pour la Coupe de l'UEFA. Je me souviens bien de l'après-match car c'est rare de prendre quatre buts et de fêter ça dans le vestiaire ! On avait arrosé notre quatrième place au classement qui récompensait une saison extraordinaire. »

Le penalty de Ravanelli

PSG - OM (1-2, 8 novembre 1997)

Le PSG-OM de 1997 n'est pas tout à fait redevenu un match au sommet mais est seulement le 2ème PSG/OM après la remontée de l'OM en D1 et est très attendu. C'est un penalty très discutable qui fait basculer le match, penalty transformé par Laurent Blanc...

« Ah le fameux penalty obtenu par Ravanelli ! Le penalty le plus médiatisé de l'histoire du football. A vitesse normale, c'était logique de siffler. C'est certain que celui qui le regarde cinq fois au ralenti avec arrêt sur image va dire autre chose. Mais dans le feu de l'action, tu es obligé de siffler. Ma seule certitude, c'est qu'à la suite de cette affaire nous sommes restés six mois sans obtenir un nouveau penalty. Et cela nous coûte sans doute le titre. Avec le recul, il aurait mieux valu faire un nul et obtenir des penaltys ensuite ! »

Paris sauvé, l'OM coulé

PSG - OM (2-1, 4 mai 1999)

En grande difficulté cette saison-là, le PSG de Bergerro, coach depuis peu, s'arrache pour battre l'OM de Courbis, à la lutte avec le Bordeaux de Baup pour le titre. Une des ambiances les plus folles du Parc des Princes.

« Tout le monde dit que cette saison-là on perd le titre à la dernière journée. C'est faux. C'est au Parc qu'on le laisse filer. Le PSG n'était pas alors mathématiquement maintenu. Sur deux de ses rares occasions, le PSG nous plante deux buts par Marco Simone et Bruno Rodriguez. Ce jour-là, on perd très gros, car, puisque le PSG s'était sauvé, il n'avait plus rien à craindre face à Bordeaux. Les Parisiens feront cadeau du match (2-3) et les Girondins seront champions... Cette défaite au Parc est une de celles qui m'a fait le plus mal. »

La victoire incompréhensible

PSG - Ajaccio (2-4, 6 mai 2006)

Paris vient de gagner la finale de Coupe de France ultime face à Marseille (2-1) et ce match est celui qui suit, la Coupe doit être présentée au public, une grande fête est prévue. Malheureusement, les Ajacciens font un superbe match tandis que le PSG rate tout, à l'exception d'une volée fantastique de Pauleta. La présentation de la Coupe aura quand même lieu, mais elle est un peu gâchée.

« C'est l'exemple parfait du match où tout rigole et prouve que le foot n'est pas du tout rationnel. Je peux maîtriser certaines choses mais il y en a d'autres qui m'échappent comme un faux rebond, une décision favorable ou l'erreur individuelle. Alors, ne me demandez pas d'expliquer cette victoire. La réussite était avec nous. Point. »

Qualifiés sans crainte

PSG - Montpellier (1-2, 22 janvier 2013)

Le plus beau hold-up de l'ère qatarie, ni plus ni moins. Archi dominé en première mi-temps, Montpellier ouvre quand même le score et arrive à n'encaisser qu'un seul but sans trop savoircomment. En 2ème période,  Montpellier marque le but de la victoire sur un coup de pied arrêté, comme le premier. Le PSG tente de réagir mais c'est trop brouillon et il s'incline.

« C'était en en 16es de finale de Coupe de France. Normalement, on était éliminés, donc on est venus en toute décontraction. Nous avions une chance sur dix de passer. L'objectif que nous nous étions fixé était de pousser Paris en prolongations. Le fait de jouer sans crainte nous avait facilité la tâche. Mais ça ne marche pas toujours comme cela... Malheureusement. »

NB : Propos recueillis par Le Parisien.


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
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