Dupraz : «Emery a gesticulé et vociféré tout autant que moi»

Le Toulouse FC a arraché un très bon match nul 0-0 au Parc des Princes mais l'entraîneur toulousain Pascal Dupraz ne décolère pas après son expulsion à dix minutes de la fin de rencontre. Excédé par une décision de M. Delerue, il avait été renvoyé aux vestiaires avant l'heure et, 24 heures plus tard, il n'a toujours pas digéré comme il l'expliqué à RMC.

Pour le médiatique Savoyard, les deux entraîneurs n'ont pas été traités de la même façon : «Je n’ai pas de double discours. Il faut avoir été entraîneur, avoir été sur un banc de touche, pour savoir qu’il y a des soirs où c’est très fatigant. On a l’impression de ne pas jouer les mêmes partitions. Mon alter ego Unai Emery a gesticulé et vociféré tout autant que moi. Nous sommes des passionnés. Parfois, on a l’impression que la touche est pour nous mais elle est donnée à l’adversaire. On commente cette action et tout à coup, le censeur vous demande de rejoindre les vestiaires…»

Un jour après, ses propos sont donc très similaires à ceux de la veille en conférence de presse quand il avait reproché une touche ou un coup-franc non accordés à son équipe. Et il a justifié son attitude par le fait de vivre intensément son métier d'entraîneur : «Certes, on fait un peu de vagues, peut-être qu’on s’exprime trop, mais être entraîneur ne signifie pas rester prostré devant son banc de touche. On s’exprime, avec le respect qui s’impose, même si on est tous des compétiteurs.» 

Comme la veille, il a pointé du doigt l'arbitrage français en général : «Ce que je déplore, c’est le manque de psychologie. Il y a aussi un manque de cohérence puisque les délégués m’ont tantôt demandé d’aller dans mon vestiaire, ils m’ont tantôt demandé d’aller en tribunes… » Hier, il avait ajouté qu'il avait imaginé un instant qu'on allait l'envoyer en prison...