Avant PSG/Bastia, l'entraîneur parisien Unai Emery a appelé son équipe à ne pas se relâcher malgré la défaite à Nice, la course au titre n'est pas finie selon lui et Paris doit toujours y croire.
Du dialogue après Nice/PSG
Le PSG s'est incliné 3-1 à Nice le week-end dernier et a pour beaucoup perdu son titre au profit de l'AS Monaco lors de cette rencontre. Avec deux joueurs expulsés, Paris a même semblé perdre ses nerfs et Emery est revenu sur cette attitude : «Quand on perd un match important, il y peut y avoir de la frustration mais nous parlons beaucoup pour garder les têtes concentrées et maintenir le niveau sur le terrain. Il y a des joueurs suspendus comme Di Maria et Motta, j’ai parlé avec eux, ils sont conscients que c'est une chose pour apprendre. Ce sont des joueurs importants et pleins d’expérience et ils doivent se contenir quand il y a trop de frustration. Avec ces deux joueurs suspendus, Il y aura des opportunités pour d’autres joueurs, cela ouvre la porte. On a bien travaillé cette semaine, pour bien préparer le match et jouer nos options. On doit prendre les trois points et, après, attendre.»
«Je vois l'équipe et, lors des entraînements, je l'ai vu concentrée.»
Le coach a même beaucoup parlé si en croit ses propos du jour : «Comme toute la saison, je parle beaucoup avec les joueurs, j’ai parlé de ce qui s'est passé dimanche, par exemple avec Motta et Di Maria. J’ai parlé à quelques joueurs pour le match contre Bastia, mais aussi collectivement. Mais le plus important est de maintenir de la régularité dans les entraînements. Ils ne doivent pas avoir peur et jouer concentrés demain. Je vois l'équipe et, lors des deux entraînements, je l'ai vu concentrée, avec de la constance dans le travail pour maintenir l'exigence que nous avons.»
Une claque, pas une fin
Je pense qu’il y a encore une possibilité, oui.»
L'exigence est donc toujours la même au sein du club parisien et l'entraîneur parisien refuse d'abdiquer dans la course au titre comme il l'explique : «Je pense qu’il y a encore une possibilité, oui, ce sera plus difficile après la défaite à Nice. On veut surtout gagner les trois points contre Bastia. [...] Nous jouons pour gagner, on va continuer pour améliorer les choses et finir du mieux possible cette saison. Il nous reste quatre matches, c'est beaucoup. [...] Si on ne gagne pas certains titres, c’est une défaite pour tous mais il faut jouer les matches au présent. Les trois points demain contre Bastia sont très importants.»
Et pour l'heure, il refuse de faire le bilan de cette saison pourtant mal embarquée en Ligue 1 : «L'analyse de la saison, je préfère la faire quand elle sera finie. On doit bien finir la saison, même si nous ne sommes plus dans l’objectif que nous voulons. On doit continuer pour encore trois matchs. Il y aura aussi la Coupe de France, la dernier match de la saison. On va continuer avec la même mentalité, intensité et concentration pour tous les matchs. On fera l'analyse après.»
Paris dans l'obligation de gagner
Pour y croire encore un peu, le PSG doit gagner et Emery attend donc une victoire de ses joueurs demain après-midi : «On a une grande responsabilité. Tant qu'on a des options en championnat, on doit toutes les jouer donc on doit prendre trois points contre Bastia puis tous les matches jusqu'à la fin de la saison. L’autre responsabilité sera devant nos supporters et nous avons l'obligation de faire un match avec 100% de concentration et de l'intensité pour gagner, bien jouer et que nos supporters profitent de cette équipe.»
«Cela ferme des potes à quelques joueurs mais ça en ouvre pour d'autres.»
Dans cette course au titre qu'Emery refuse de voir comme terminée, il n'est donc pas du tout question de faire tourner pour découvrir d'autres joueurs, ce sont seulement les circonstances qui devraient propulser certains dans le onze : «D'abord, je veux gagner samedi. On va préparer le match avec les joueurs que nous pensons être les meilleurs pour demain. Kimpembe, Motta et Di Maria sont suspendus, plus d'autres qui sont blessés donc c'est une option pour d’autres joueurs. Il y a des joueuurs qui sont là tous les jours pour travailler. Cela ferme des potes à quelques joueurs mais ça en ouvre pour d'autres. C'est une bonne opportunité pour eux.» Comme quoi, tout le monde n'a pas tout perdu à Nice.
