Après la rencontre face à l'Inter Milan (3-1), aussi bien l'entraîneur parisien Unai Emery que ses joueurs ont vu des signes d'amélioration par rapport au précédent match.
Emery fait passer le score au second plan
Pour son deuxième match amical de l'été, le PSG s'est imposé 3-1 face à l'Inter Milan dimanche dans l'Oregon (USA) dans une rencontre pratiquement à sens unique. Cette deuxième victoire reste pourtant anecdotique aux yeux du nouvel entraîneur parisien Unai Emery : «C’était un match de préparation. Le résultat n’est pas le plus important. Mais c'est bien pour nous car il faut prendre l'habitude de gagner. C'était dur aujourd'hui (hier) avec la chaleur mais l'équipe dans son ensemble est en train de se créer et c'est ce qui compte.»
Emery : «Je vise plutôt le pressing de mon équipe, la manière dont elle utilise le ballon. »
Pour le nouveau venu, l'intérêt se situe précisément là, dans la construction de son équipe, lui qui est arrivé en ayant pour but d'amener sa patte sans tout refaire. Il balaye d'ailleurs le très visible choix du 4-3-3 pour mettre en avant un autre point : «Le système, je ne le considère pas comme quelque chose d'important. Je vise plutôt le pressing de mon équipe, la manière dont elle utilise le ballon. Bien sûr, on va tester plusieurs choses comme le 4-2-3-1 encore. Ce qui m’importe, c’est l’idée de jeu, que l’équipe soit capable de presser ensemble, qu’elle soit capable d’avoir la possession du ballon et d’être en bonne position pour être capable d’attaquer ensuite, avec les latéraux, du jeu vertical. On veut changer ça, avoir la possession, garder la pression, être agressifs. On veut progresser.»
Les joueurs essayent d'appliquer
Le coach apprécie tout de même déjà les premiers effets de ses entraînements : «Le jeu va dans la direction de ce que nous voulons. Il y a des choses qui sont sur le bon chemin. L’équipe a eu une bonne possession, a eu la capacité de compliquer la vie de l’adversaire.» Dans cette quête de nouvelle identité, les joueurs confirment les progrès, à l'image de Trapp : «On a déjà vu beaucoup de choses sur le terrain qu'on a travaillé à l'entraînement. Le pressing, être en bloc, la distance entre les joueurs, ça commence à être des automatismes pour nous car on le fait à l'entraînement tous les jours.»
Maxwell : «Le plus important, c'est d'arriver à mettre en place la philosophie de l'entraîneur sur le terrain. Peu importe le système qu'on utilise, il faut être bien équilibré.»
Maxwell confirme que la transmission des idées se fait peu à peu : «Le plus important, c'est d'arriver à mettre en place la philosophie de l'entraîneur sur le terrain. Peu importe le système qu'on utilise, il faut être bien équilibré. Il faut avoir l'intelligence d'occuper au maximum le terrain. Le coach veut qu'on fasse du pressing, qu'on ait le ballon. On communique beaucoup avec l'entraîneur, il met beaucoup d'intensité et ces matches nous permettent de pratiquer. On est positif, on essaye de le comprendre au maximum.»
Lucas détaille d'ailleurs quelques points sur lesquels les joueurs ont beaucoup travaillé dernièrement : «On travaille beaucoup notre positionnement avec l'entraîneur, beaucoup tactiquement aussi et c'est très intense. On l'a vu aujourd'hui (hier), dès qu'on perd le ballon, on essaye de le récupérer tout de suite. Je pense que c'était un problème pour nous avant.» Et l'ailier brésilien annonce déjà une équipe du PSG qui sera meilleure : «Je pense que l’on commence à faire les choses que le nouveau coach nous demande. Notre équipe est un peu différente cette saison. On est plus costaud.» Reste à le montrer dans la durée désormais.
NB : Propos recueillis par L'Equipe et Goal.com
