Retour sur les performances individuelles de nos joueurs à Guingamp.
Sirigu : Le portier rouge et bleu n'a rien à se reprocher dans la déroute parisienne en Bretagne. Abandonné par sa défense sur le but de Pied de la tête, il a empêché les locaux de faire le break, s'imposant par deux fois au duel devant Beauvue puis Sankharé. Au pied, il a fait comme d'habitude : du bon et du moins bon.
Van der Wiel : Il a beaucoup souffert de l'absence de largeur dans l'occupation parisienne, particulièrement vraie à droite où Lavezzi et Verratti ont beaucoup fixé dans l’axe et ont peu combiné avec lui. Le Néerlandais a délivré quelques bons centres en fin de match, dont un qui aurait pu faire office de passe décisive pour Ibrahimovic. Sans ballon, il s'est un peu repris par rapport à son match désastreux de Barcelone.
Thiago Silva : Le Capitaine parisien a été l'auteur d'une prestation mitigée. A sa décharge, il a eu du travail pour deux, car il a beaucoup dû compenser les manquements de David Luiz dans l'axe, avec lequel il s’est pris de bec. Sa fébrilité entrevue en milieu de semaine n’était pas totalement évacuée et sur le but, il est retard sur Sankharé au duel.
David Luiz : Le Brésilien a livré un récital de médiocrité. Après avoir provoqué le coup franc de l’ouverture du score bretonne, il s’est signalé par un retard constant au duel, comme sur cette occasion Beauvue à la 22ème où le Guingampais lui a fait la totale. Il a même offert une occasion à Sankharé en fin de match en s’oubliant totalement en tant que dernier défenseur. Encore un match à oublier pour l’international auriverde.
Maxwell : Il n’a pas fait mieux que ses compatriotes. Comme d’autres, l’élégant latéral gauche enchaîne les titularisations et il semble actuellement faire les frais d’un manque de fraîcheur. Sans être hors sujet, il n’a pas su apporter le danger dans son couloir et il s’est signalé par quelques pertes de balle inhabituelles, ce qui accrédite l’idée qu’il a peut-être besoin de souffler.
Thiago Motta : Les matchs se suivent et les prestations choquantes se répètent avec l’Italien. Logiquement sorti au profit de Cabaye, on n’a même pas remarqué sa présence pendant 55 minutes, malgré 53 ballons touchés, ce qui reste un ratio assez faible pour lui. Au moins, l’entrant s’est battu au duel, a fait des fautes et a tiré deux fois au but, certes sans vraie plus-value –sauf quand il a mis Cavani sur orbite à la 81ème d’une jolie louche- mais il ressemblait au moins à un joueur de football.
Verratti : Comme à Barcelone, le petit Transalpin était l’homme le plus inspiré sur le terrain. Cette fois, il a terminé le match et on l’a beaucoup vu tout du long, avec 135 ballons touchés, meilleur total de son camp. L’un des premiers aurait pu être suivi d’un but avec une belle ouverture pour Cavani, mais la barre transversale l’a privé d’une passe décisive. Il n’a pas tout réussi (on pense notamment à une perte de balle dans ses 25 derniers mètres en fin de première mi-temps, sans conséquence), mais il a existé.
Matuidi : Le relayeur a fait du bien à son camp en première période, avec, comme à Barcelone, une présence haute précieuse qui a mis la pression sur la défense adverse. Il a été présent dans plusieurs bons coups parisiens, avant de coincer après la pause. S’il s’est beaucoup arraché au duel, davantage dans les 30 mètres adverses que dans l’entre-jeu, son match est gâché par son erreur de marquage sur Pied sur le but.
Lavezzi : L’Argentin a un peu couru et beaucoup dézoné… Finalement sans être véritablement nulle part. Très axial pour combiner avec les deux attaquants, il n’a jamais pesé sur les débats. Sorti furieux après un avertissement pour contestation, Lucas l’a remplacé après l’heure de jeu et a livré une prestation similaire, avec peu de présence sur les côtés pour aérer le jeu et sans parvenir à partir de suffisamment loin pour accélérer et éliminer balle au pied. Deux tirs sans intérêt à signaler.
Cavani : Son match commençait de belle manière avec un lob inspiré qui s’est écrasé sur la barre du portier guingampais. Ca ne l’a pas spécialement mis en confiance puisqu’il a connu son déchet habituel dans ses passes sur le peu de ballons qu’il a touché (36, plus petit total parisien) et quand une nouvelle chance de marquer s’est présentée, il l’a goinfrée d’un tir du gauche directement en touche, alors qu’il s’était pourtant mis en position idéale d’un bon contrôle de la tête pour s’orienter vers le but.
Ibrahimovic : Le Suédois a tenté d’exister dans le jeu par des décrochages en première mi-temps. Plus haut en deuxième, il a beaucoup cherché les une-deux au sol, et les remises de la tête quand ses partenaires ont allongé. Il marque un but logiquement refusé pour hors-jeu à la 35ème, avant de perdre son duel face à Lössl en fin de match, sur un exploit à bout portant du gardien breton. Dans le ton mais pas en réussite.
Iaro
