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Guingamp/PSG (2-1), les performances individuelles

Publié le samedi 17 décembre 2016 à 20:55 par Iaro
Le PSG s'est incliné 2-1 à Guingamp ce samedi dans un match qui a beaucoup ressemblé aux précédents. Retour sur les performances des parisiens au cas par cas.

Areola De retour dans les buts après avoir été mis au repos en Coupe de la Ligue mercredi contre Lille, le portier formé au club a renoué avec la série dramatique qui veut que 100% des frappes adverses récentes un tant soit peu dangereuses finissent en but. Battu par deux fois au coeur de la seconde mi-temps sur des contres adverses, il n'a servi à rien et la question de sa légitimité au coeur du onze de départ parisien se pose plus que jamais.

Aurier : Encore un qui avait été économisé contre les Nordistes, mais on ne peut pas considérer que sa supposée fraîcheur physique ait apporté quoi que ce soit aux siens. On a la désagréable impression de ne pas l'avoir vu du match apporter le surnombre dans son couloir, et défensivement il a été bien absent des contres éclairs guingampais, à l'exception d'un bon retour à 1-2. Comme d'autres, aux abonnés absents.

Marquinhos : En voilà un à qui l'enchaînement des matches a finalement fait (légèrement) du bien. Alerte sur ses premiers duels, il va néanmoins se montrer en difficulté sur les premières situations guingampaises de la première période. On peut également lui reprocher de ne pas sentir l'appel de Salibur sur le premier but. Globalement moins à la peine que son compère de l'axe, sa prestation, moyenne, est bonifiée par certains bons ballons distillés dans la profondeur. C'est notamment lui qui trouve Cavani quand ce dernier trouve la barre transversale.

Thiago Silva : Jamais l'ancien de l'AC Milan n'a autant ressemblé à un capitaine de pédalo, pour reprendre la célèbre expression, que ce soir. De plus en plus en difficulté à mesure que le match avançait, incapable d'accompagner un bloc parisien qui tentait péniblement de se situer haut dans le terrain, il a eu les pires lacunes du monde à défendre en avançant et il s'est trop souvent situé bas. Absent à la relance, inexistant dans le leadership, il a sombré avec le navire.

Kurzawa : Toujours en délicatesse avec son pubis, l'ancien monégasque n'a jamais apporté l'énergie et la répétition des efforts qui le caractérisent habituellement. Comme Aurier, son absence totale d'impact a contribué à rendre le collectif parisien inexistant dans la largeur, et il a fallu plus de 80 minutes pour le voir attaquer sa ligne de touche, délivrant un bon centre pour Cavani sur le 1-2. Pire, il perd la balle du but sur l'ouverture du score bretonne. Un dernier match en 2016 à oublier avant une opération ?

Thiago Motta : En difficulté sur certains choix dans l'orientation et dans le placement, celui que son ancien entraîneur surnommait l'ADN du jeu parisien n'a tenu qu'une mi-temps, devant céder sa place à Krychowiak suite à une blessure au dos. Le Polonais, en progrès en Coupe de la Ligue cette semaine, a renoué avec les lacunes qu'on lui connaît, entre impact entrevu mercredi porté disparu ce soir, absence d'aisance à la construction et incapacité à enrayer les contres adverses devant sa défense, certes au coeur d'un bloc de plus en plus étiré.

Verratti : L'Italien n'a jamais autant fait figure d'oasis au coeur du désert que ce soir au Roudourou. Le contraste entre sa prestation, de haute volée au milieu des cadavres, et celles du reste des Parisiens, a rappelé le gouffre qui l'avait déjà séparé de ses coéquipiers un soir d'avril 2015 dans un quart de finale retour de Ligue des Champions à Barcelone. Inspiré, omniprésent à la construction et apportant souvent l'étincelle qui a permis de créer des situations en fin de match, il ne méritait pas ça. Pire, on en viendrait presque à lui souhaiter autre chose que le PSG, tant il mérite mieux...

Matuidi : Finalement présent en tant que relayeur gauche, l'international français n'a eu aucun impact sur les débats pendant la majeure partie du match. Au coeur d'un couloir gauche expérimental avec Nkunku devant lui, avec lequel il a interverti sa position à la mi-temps avant de reculer à nouveau à l'entrée d'Augustin, il n'a pas créé les espaces qu'il sait parfois si bien inventer et il n'a jamais été la colle maintenant ensemble les pièces du puzzle du bloc parisien. Comme Kurzawa, il s'est réveillé en fin de match, le décalant bien sur le 1-2. Mais le bilan est malgré tout très maigre.

Di Maria : Emery, dernièrement, n'a pas fait de mystère de la situation bancale de l'ancien du Real Madrid, peu impactant dans le jeu parisien et semble-t-il contesté en interne. L'Argentin n'a rien fait pour stopper le débat, avec quelques éclairs en forme de pâles luminaires ça et là, mais globalement un manque d'emprise terrible sur le jeu des siens. Puni à l'heure de jeu par son coach qui a dû apprécier de le voir sortir en marchant et a fait entrer un Lucas tout autant aux abonnés absents, si ce n'est pour se signaler par des coups de pied arrêtés bien mal tirés.

Nkunku : L'habituel milieu de terrain relayeur, très bon contre Lille il y a trois jours, était la grosse surprise de la composition parisienne. Autant que sa présence, c'est son placement en tant qu'ailier gauche qui a étonné, et forcément son absence de repères au poste ne lui a pas permis de peser sur les débats. Replacé à la mi-temps, il a bien tenté d'imprimer sa marque mais il a dû se résoudre à couler avec son équipe, avant de sortir pour Augustin, dont la présence a coïncidé avec la meilleure période parisienne, son activité faisant du bien. Il aurait même pu arracher l'égalisation sur un second ballon, mais les Guingampais veillaient pour maintenir le score.

Cavani : Présent par intermittences, il a un peu plus participé au jeu qu'à l'accoutumée malgré un léger déchet technique qui le caractérise si bien. Il se créé ses première situations en deuxième mi-temps, mais le gardien ou le piège du hors-jeu retardent son but, qui viendra à la 80ème minute sur un centre bien coupé dans le dos de son vis-à-vis. Il aurait même pu arracher l'égalisation mais ses dernières occasions ont trouvé une opposition (guingampaise, ou la barre transversale sur une belle tête à la 91ème). Il a encore amélioré ses statistiques, sans pour autant porter les siens, comme pouvait le faire un Ibrahimovic dans ce genre de bourbiers. Très loin d'être le pire ce samedi toutefois.


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