Battre le Barça chez lui ? Facile, il suffit de prendre le meilleur du PSG contre eux. Voici notre équipe de ceux qui ont montré que les rouges et bleus sont avant tout parisiens.
Lama (1995) : A la fois brillant pendant la tempête et défaillant quand il envoie dans son propre camp le centre de Korneev à l'aller, il sort au retour une parade décisive devant José Mari peu après l'heure de jeu alors que le score est encore de 1-0 en faveur du Barça.
Alex (Retour, 2013) : Au Camp Nou, le grand stoppeur brésilien s'offre un de ses tous meilleurs matches sous la tunique du PSG. Intraitable dans les airs comme souvent, il corrige aussi au sol la plupart des erreurs de ses coéquipiers, repoussant l'échéance tant qu'il peut.
Thiago Silva (Aller, 2013) : Son match face à Messi restera peut-être comme le sommet de sa carrière parisienne. Le seul regret est probablement la durée de ce duel, une seule mi-temps, Messi s'étant blessé à la cuisse. Avant cette sortie (ce KO ?), Silva avait littéralement mangé le génie argentin, dépassé par les capacités d'anticipation du Brésilien et incapable de le déborder.
Le Guen (Retour, 1995) : A la fois défenseur central et milieu gauche au cours du même match, Le Guen offre ce jour-là une prestation de grande envergure, présent en défense comme en attaque (une de ses frappes amène le corner de l'égalisation).
Bravo (Retour, 1995) : Le milieu défensif reconverti réalise contre Barcelone un immense match et contribue largement à la domination du milieu du PSG sur son homologue barcelonais, pas habitué à souffrir autant. Dans France Football, la note maximale lui est attribuée (6/6), la même que les deux autres héros du match.
Guérin (Retour, 1995) : Le héros inattendu de 1995, c'est lui. Le travailleur de l'ombre se retrouve alors en pleine lumière à la faveur d'un tir plus précis que puissant qui élimine le Barça mythique de Cruyff. Avant ce but, son immense travail avait été remarqué et Jean-Michel Larqué le rappellera après sa frappe victorieuse : « 100 fois, il le mérite, Vincent Guérin. 100 fois. Il est né là, juste derrière la tribune Boulogne. »
Matuidi (Aller, 2013) : Dans le PSG de l'époque, Paris joue avec deux milieux défensifs et Ancelotti lui offre ce jour-là le vieillissant Beckham comme partenaire. Au bout de 20 minutes, Matuidi court donc pour deux et travaille dur. En fin de match, il est encore présent devant le but quand Ibra l'appelle avant un centre qu'il va lui remiser. La reprise de Matuidi est sale mais victorieuse, suffisant pour le bonheur de tous.
Pastore (Aller, 2014) : Rarement un joueur n'aura été aussi libre qu'inspiré. Dans un affrontement où la tactique semble prendre une importance folle, Pastore se sera baladé de A à Z, offrant des gestes et des solutions qu'un tableau noir n'expliquera jamais.
Ginola (Retour, 1995) : Un an plus tôt, à Madrid, Ginola est devenu pour les Espagnols « El Magnifico ». Alors, quand l'autre géant espagnol vient au Parc, Ginola fait honneur à son surnom. Ce soir de mars 1995, il fera vivre à Ferrer un calvaire de 90 minutes. Seul un but se sera refusé à lui, le génial attaquant touchant les montants à plusieurs reprises.
Lucas (Retour, 2013) : Le cauchemar de Jordi Alba, épisode 2. Fougueux mais encore plus ou moins contenu à l'aller, il offre au retour une prestation explosive et sa vitesse fait passer le rapide Espagnol pour une charette. Le physique lui manquera sur la durée mais Alba connaît son pire ennemi. Fin septembre, quand il l'a recroisé au Parc des Princes, Jordi a encore morflé.
Weah (Aller, 1995) : Le but de l'espoir, fêté après une course de 50m avec son ami Bernard Lama qui venait de commettre une erreur. Outre ce but, il avait été un des rares joueurs pas impressionné par le Camp Nou et avait accompli un gros match en attaque.
