Le match contre le Real Madrid marqué par le pressing du PSG

Alors que les stars parisiennes, attendues au tournant depuis le début de saison, ont pour certaines largement répondu présent ; un autre aspect a permis aux Parisiens de dominer le Real Madrid lors de ce choc des huitièmes de finale de Ligue des Champions (LDC) : son pressing. En effet, Florent Toniutti, fondateur de Coparena et créateur du podcast Vu du Banc a partagé quelques stats sur cet aspect du match du club de la capitale sur son compte Twitter. 

Le PSG a donc effectué son plus grand nombre de pressings depuis le début de la saison. Si l’on va un peu plus loin, le nombre de pressings réalisés par l’équipe parisienne lors de cette rencontre a augmenté de 28 % par rapport à sa moyenne dans la coupe aux grandes oreilles (209 sur ce match contre 149 de moyenne). En comparant aux autres géants européens, le PSG a le troisième plus grand nombre de pressings réalisés lors d’une rencontre de C1 ; juste derrière le Bayern face au FC Barcelone, 214 selon Fbref et le...Real lors de ce choc face au PSG, 233. 

Le club parisien n’a pas seulement beaucoup pressé, il a aussi bien pressé. Pour qu’un pressing soit considéré comme réussi, il faut que l’équipe ait récupéré la balle cinq secondes ou moins après l’avoir perdu. En moyenne, avant cette rencontre face aux Merengues, le PSG réussissait quarante pressings en Ligue des Champions et trente-huit en Ligue 1. Alors qu’il a plus pressé, son adversaire du soir a d’ailleurs réussi dix-huit pressings de moins. Ni le Bayern ou n’importe quel club du top huit européen ne s’approchent de ce nombre de pressings réussis lors d’un match en Ligue des Champions. 

La zone où le PSG a le plus pressé a été aussi déterminante dans son approche de la rencontre. Plus d’un tiers des actions a donc été réalisé proche de la surface madrilène, et plus des deux tiers ont été déclenchés dans la moitié de terrain madrilène. Nous pouvons d’ailleurs tirer deux enseignements de ces stats : la qualité des sorties et de la conservation de balle parisienne, qui ont permis aux Parisiens de perdre des balles dans des zones relativement non-dangereuses ; et la hauteur du bloc parisien, sûrement une volonté de Mauricio Pochettino et son staff avant le match. 

Cette réussite du pressing parisien hier soir ne peut en revanche pas être amputée de la faiblesse technique et tactique des joueurs madrilènes hier soir. Le club madrilène n’a autant été pressé que deux fois cette saison : lors d’une défaite face à Getafe et d’une victoire face à Valence (4-1). En enlevant le match face au PSG de l’équation, les Madrilènes subissent à l’accoutumée 133 pressings par match. Le club parisien devra donc appuyer sur cette partie du jeu s’il veut s’imposer de nouveau le 9 mars.