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Le match, le combat, le contexte, Icardi, la suite, etc, la conf' de Tuchel après Galatasaray/PSG (0-1)

Publié le mercredi 2 octobre 2019 à 1:15 par Philippe Goguet
C'est un Thomas Tuchel soulagé et heureux de la victoire de son équipe qui s'est présenté en conférence de presse après Galatasaray/PSG (0-1). L'entraîneur allemand a notamment salué la formidable combativité de son équipe dans un contexte compliqué et face à un public oppressant qu'il n'avait jamais vu auparavant. Il a aussi refusé de s'engager trop concernant la suite d'une compétition toujours compliquée.

Le match qu'il attendait de ses joueurs à Galatasaray ?

« Non, pas exactement. Car on ne peut jamais toujours s'attendre à toutes les choses qui peuvent arriver. À mon avis, c'était possible de marquer un ou deux buts très rapidement car nous avons commencé très fort pendant les 20 premières minutes mais on a manqué de précision dans la dernière passe, dans les frappes ou dans les décisions prises. Donc ça a débouché sur un match nul en première mi-temps. Le terrain n'était pas facile pour jouer, d'où de nombreuses phases qu'il y a eues aujourd'hui. Il y avait aussi la qualité de Galatasaray avec cette ambiance dans le stade où on doit souffrir, à défendre et à combattre. Je suis très heureux car mon équipe a fait exactement ce qui était nécessaire. C'était vraiment un combat et un effort d'équipe, ça nous donne un bon sentiment au final. C'était mérité mais très dur. Il y a beaucoup de travail mais c'est bien car ça montre qu'on est capable de s'adapter aux situations. »

Le match de Mauro Icardi :

« Il m'a dit qu'il pouvait commencer ce match, comme contre le Real Madrid, presque sans entraînement. C'est bien car c'est un gars qui peut faire ça et ça nous aide beaucoup en ce moment. Ce n'était pas le but le plus difficile du monde mais c'est un but extraordinaire dans sa construction, un but collectif. Mauro a été là pour la mettre au fond et c'est un but décisif. On a eu beaucoup d'occasions et il a travaillé beaucoup pour l'équipe, c'est bien. Il peut s'améliorer, gagner en confiance et encore en capacité physique. Mais c'est bien de l'avoir avec les absences actuelles de "Ney", d'Edinson Cavani et de Kylian qui n'était pas titulaire mais nous sommes capables de combattre à ce niveau. On a six points après deux matches de Champions League, c'est énorme et ça nous donne beaucoup de confiance. C'est bien. »

Une victoire plus difficile que prévu ?

« C'est la Ligue des champions, c'est à l'extérieur et à Galatasaray. Ils n'ont perdu que 3 matches en un an. Ce n'est pas facile et on doit l'accepter. Ils ont eu des occasions et ils ont changé de tactique. C'était une surprise mais on s'est adaptés, sans le ballon. C'était bien de la part de mon équipe. Ils ont joué en 5-3-2 avec des ballons longs pour Babel et Falcao et on devait combattre. Si tu ne marques pas, tu dois rester patient, calme, mais avec de l'intensité. Je n'ai pas entendu dire que ça allait être facile et j'aime beaucoup que mon équipe n'ait pas joué comme ça. Mon équipe a fait ce qui était nécessaire. »

Ses attentes concernant le groupe après le résultat du Real Madrid face à Bruges (2-2) :

« Mes attentes se portent sur le prochain match contre Bruges. Encore un match à l'extérieur. Nous avons un calendrier très dur, nous sommes la seule équipe à jouer deux matches à l'extérieur dans les trois premiers matches. Donc nous voyageons beaucoup et encore après la trêve internationale. La seule attente est de refaire une nouvelle performance encore et encore. C'est comme ça et ça n'a rien à avoir avec les autres résultats. »

Un PSG qui joue mieux en Champions League qu'en L1 ?

« Je n'ai pas la même opinion, la compétition est différente, l'approche aussi. Depuis maintenant quelques semaines, nous faisons de grandes performances, contre Lyon ou Bordeaux. Nous avons perdu un match à domicile de façon méritée, au cours duquel nous n'avons pas réussi à atteindre notre niveau, mais nous ne pouvons pas attendre des gars qu'ils soient comme des robots. Ils sont humains et parfois ce n'est pas facile. Nous jouons tous les trois jours et il y avait des raisons pour lesquelles nous avons perdu contre Reims. Et avant ou après, nous avons montré une bonne réaction. Nous sommes sur le bon chemin et j'ai l'impression que nous sommes en train de grandir, dans l'intensité, et en train d'avoir un vrai état d'esprit pour combattre. En ce moment, nous jouons de façon très fiable. »

Les chances de Galatasaray d'aller plus loin :

« Ils ont la possibilité de continuer, c'est un groupe très équilibré et ce n'est pas facile en Ligue des champions. On ne peut pas dire qu'il y a un favori, cela recommence toujours à 0-0 et nous aurons encore un match compliqué à Bruges tandis que Galatasaray garde des chances face au Real. Tout est possible dans ce stade, l'atmosphère est vraiment incroyable, je n'avais jamais entendu ça. C'était mérité que les supporters applaudissent l'équipe. Après notre but, ils ont joué en prenant beaucoup de risques donc c'était difficile. »

Satisfait de la mentalité de vos joueurs ?

« On doit dire que ce n'était pas compliqué mais nécessaire pour nous de s'adapter à ce 5-3-2. On a vite changé notre structure défensive et je suis très heureux que l'équipe soit capable de faire ça sans problèmes. Ils ont joué beaucoup de ballons longs et créent beaucoup de duels contre Falcao et Babel. C'est une équipe très physique avec des joueurs grands, sur les centres et corners. Ils sont forts quand la balle arrive (dans la surface). Et dans le vestiaire, tout le monde sait qu'on a travaillé vraiment dur parce que tout le monde était fatigué et a tout donné. C'est une combinaison : la qualité, la technique, la tactique, mais c'est toujours l'intensité qu'on donne ensemble qui peut faire la différence. C'était déjà comme ça contre le Real Madrid. Si on donne toujours l'intensité, si on reste toujours agressifs sans le ballon, nous sommes capables d'avoir des phases de possession où on peut contrôler le rythme. C'était très difficile aujourd'hui car le terrain n'était pas bon malheureusement et l'autre équipe a joué de façon très physique et agressive donc on a manqué de précision mais c'est toujours un mix. Dans trois jours, on joue encore, on a encore un vol, c'est pour ça que ce n'est pas facile. Donc on doit rester calmes mais on va pousser, c'est clair. »


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