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Le match, son coaching, Ramos, Dortmund, etc, la conf' complète de Luis Enrique après PSG/Le Havre (3-3)

Publié le dimanche 28 avril 2024 à 1:14 par Arthur Verdelet
Après le match nul concédé contre Le Havre (3-3) qui empêche la validation mathématique du titre, Luis Enrique n'était pas forcément trop déçu en conférence de presse, pointant par exemple plus du doigt l'arbitre que ses propres joueurs. Il a commenté sa gestion du match, forcément liée à Dortmund/PSG dans quelques jours, et a salué l'immense entrée de Gonçalo Ramos. Voici ses propos en intégralité, traduits par nos soins.
Après le match nul concédé contre Le Havre (3-3) qui empêche la validation mathématique du titre, Luis Enrique n'était pas forcément trop déçu en conférence de presse, pointant par exemple plus du doigt l'arbitre que ses propres joueurs. Il a commenté sa gestion du match, forcément liée à Dortmund/PSG dans quelques jours, et a salué l'immense entrée de Gonçalo Ramos. Voici ses propos en intégralité, traduits par nos soins.

À quoi attribuez-vous la mauvaise première période de vos joueurs ? Avaient-ils la tête ailleurs ? Vous avez réalisé vos cinq changements durant la première heure de jeu : dans le but de les réveiller ?

« Nous avions préparé les changements avant le match »

« Non. Nous avions préparé les changements avant le match. L’objectif était clairement de rester en condition pour lutter pour tous les titres et préparer les joueurs à disputer les matches qu’il nous reste. Aujourd’hui, nous avons remporté la Ligue 1, sans aucun doute. Notre goal average très supérieur à nos poursuivants (+29 sur Monaco) nous donne le titre de champions après ce match nul, j’en suis sûr. C’est une soirée étrange sur le plan footballistique. Qu’un adversaire qui a si peu attaqué marque trois buts. Je crois que ça ne m’était jamais arrivé durant ma carrière d’entraîneur. Je dois reconnaître que c’est un adversaire très bien préparé et qui a très bien défendu. Je les félicite pour ça et le point qu’ils ont récupéré. Je crois qu’ils n’ont fait que 245 passes au total. Nous aurions dû remporter ce match dès le début.

Mais le football est fait ainsi. Il y a deux choses à retenir. Premièrement, notre public a été incroyable. À 0-1, 1-2, 1-3, ils n’ont jamais arrêté de nous soutenir et l’équipe ne pouvait pas arrêté de lutter. Nous avons su récupérer le point du match nul et donc le titre grâce à notre public. Son attitude a été contagieuse et nous a permis de continuer à lutter jusqu’à la dernière minute. Nous avons su revenir à 3-3 et avons failli marquer le 4-3, ce qui aurait été incroyable. Je répète que ça a été une grande soirée : nous sommes champions, notre deuxième titre cette saison. Maintenant, nous allons nous préparer pour essayer de réjouir nos fans lors des deux matches contre Dortmund. »

Il n’y a plus que la double confrontation contre le Borussia Dortmund. Rien de grave si la fête du titre de Ligue est un peu différée ?

« Nous sommes champions. C’est pareil pour moi. +29 de différence de buts par rapport à Monaco. C’est très bien. Je me sens déjà champion même si nous ne prenons plus aucun point. Nous serons champions. Nous avons remporté deux des quatre trophées. Il nous reste la finale de Coupe de France à disputer (contre Lyon, le 25 mai) et nous allons essayer de nous qualifier pour la finale de la Ligue des champions. Nous allons dédier toute notre force et notre énergie dans cet objectif. L’équipe vit son meilleur moment cette saison, sans aucun doute. »

On vous a vu très mécontent sur les trois buts encaissés notamment. Vos joueurs manquaient-ils d’intensité avant que les remplaçants en apportent ?

« Quand l’arbitre empêche que vous puissiez faire trois passes de suite parce qu’il arrête le jeu constamment, ça m’irrite, oui »

« (Il fait la moue et réagit à plusieurs reprises) Non, non. J’étais peut-être un peu tendu aujourd’hui. Je comprends que chaque équipe joue à sa manière. C’est logique. Mais quand il y a si peu de temps de jeu effectif, quand l’arbitre empêche que vous puissiez faire trois passes de suite parce qu’il arrête le jeu constamment, ça m’irrite, oui. C’est un show, un spectacle. Plus les spectateurs voient du temps de jeu effectif, mieux c’est selon moi. C’est très frustrant de jouer ce type de match. Je comprends les adversaires et je les respecte. Mais l’arbitre doit être capable de gérer le jeu. Il y avait un joueur adverse à terre dès la première minute de la seconde période. Pareil cinq minutes plus tard. Ça me génère de l’impuissance. J'essaye de la contrôler. J’ai adoré mes joueurs. Ils ont lutté jusqu’au bout pour tenter de gagner. Ils n’ont pas été envahis par cette impuissance. Je répète, il faut savoir s’habituer à ça et le gérer. Mais il faut changer la règle selon moi. Nous devons jouer plus de temps de jeu effectif. Les supporters payent pour voir 90 minutes de jeu. C’est mon avis. J’ai peut-être tort. »

Vous avez été particulièrement joyeux sur l’égalisation tardive de Gonçalo Ramos. Est-ce lié à ce titre de champion dont vous avez parlé ou est-ce parce que rester invaincu vous importe énormément ?

« Rester invaincu ne m’intéresse pas spécialement »

« Rester invaincu ne m’intéresse pas spécialement. Ce but donne un titre. Je l’ai célébré pour ça. J’étais aussi énervé du déroulé du match, très haché. Ça a joué également. Ce but nous a donné un trophée. Il nous en reste deux de plus. Encore deux. Nous allons essayer de les remporter aussi. »

Un mot sur la prolongation jusqu’en 2029 du contrat de Warren Zaïre-Emery, annoncée juste avant le match ?

« Bien sûr, je suis ravi. C’est un signe que nous prenons soin des joueurs du centre de formation, qui peuvent se convertir en leader de vestiaire et en exemple pour les autres. C’est très positif. Je suis content. J’espère que ces qui arrivent derrière suivront cette voie et aiderons le PSG à devenir meilleur. »

Vous considérez-vous prêt pour Dortmund ?

« Nous sommes une équipe très difficile à battre dans tous les domaines : physique, tactique et mental »

« (Il fait un geste de la main) Je crois que nous l’avons montré de manière active et passive. Nous sommes une équipe très difficile à battre dans tous les domaines : physique, tactique et mental. Les chiffres le prouvent. Nous pouvons utiliser 23 joueurs. Nous vivons notre meilleure période cette saison. Nous allons jouer la compétition que chaque équipe et tout joueur veut gagner. Nous sommes en mesure de nous battre au plus haut niveau. Si nous sommes meilleurs, c’est formidable. Si ce n’est pas le cas, nous féliciterons notre adversaire. Je suis convaincu que nous allons batailler dur et nous qualifier pour la finale. C’est mon but. »

Comment expliquez-vous la force de caractère de Gonçalo Ramos, entré à l’heure de jeu et auteur d’une passe décisive et d’un but décisifs dans la remontée du PSG ?

« Le jour où vous avez besoin de Gonçalo Ramos, il répondra présent »

« C’est vrai que c’est surprenant. Il est toujours à 100%. Il n’y a qu’à le voir à l’entraînement, avec son engagement constant, pour savoir que le jour où vous avez besoin de Gonçalo Ramos, il répondra présent. Il a été exceptionnel ce soir et nous a offert le titre de champion de Ligue 1. Je suis ravi de l’avoir. C’est bien pour lui, sur le plan personnel, mais aussi pour l’équipe. Nous abordons deux matches merveilleux. Il faut essayer d’en profiter et tout donner. Nous voulons donner de la joie à nos supporters. C’est l’objectif. »


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