Le vestiaire du PSG n'a pas digéré une phrase de Payet

S'il ne sera pas sur le terrain ce mercredi soir à l'occasion du deuxième acte de PSG/OM, Neymar sera pourtant bien présent dans les esprits. Si sa blessure a (logiquement) beaucoup fait parler, c'est en réalité le traitement de la star brésilienne par les joueurs de l'OM lors du premier acte qui pourrait provoquer le plus de conséquences. Bien évidemment, personne n'accuse le malheureux Bouna Sarr d'avoir provoqué la blessure de Neymar, le joueur se faisant réellement mal tout seul sur le coup. Mais ce qu'il s'est passé auparavant n'a pas été digéré par les joueurs parisiens.

Alors que Neymar virevoltait entre les Olympiens à chaque touche de balle, ceux-ci n'ont pas apprécié de le voir régulièrement au sol, de voir l'arbitre siffler très régulièrement en sa faveur et plus globalement ses provocations balle au pied. En cours de rencontre, et bien que les termes exacts doivent être pris avec prudence, le capitaine de l'OM Dimitri Payet a ainsi demandé à l'arbitre M. Bastien de «dire à Neymar de se calmer sinon on va lui faire du mal.»

Cette phrase, Thiago Silva y avait fait allusion dès la fin du match au micro de Canal+, sans qu'elle soit alors compréhensible par le grand public et regrettant alors que Payet encourage une certaine violence sur un joueur. Il en a ensuite parlé au sein du club parisien. Du côté des dirigeants, on ne comprend pas comment cela ne peut pas faire plus de bruit vu le message agressif véhiculé par le capitaine de l'OM. De son côté, Payet expliquait ainsi qu'il ne voulait pas parler de l'arbitrage après PSG/OM sous peine d'être suspendu. 

Mais du côté des joueurs parisiens, la petite phrase du capitaine de l'OM ne passe vraiment pas, peu importe le contexte dans lequel elle a été dite. De là à imaginer un accueil musclé pour le milieu offensif, il n'y a qu'un pas. En face, Adil Rami n'attend en tout cas que ça. Hier, face à la presse, il a expliqué qu'il «regrette les PSG/OM des années 1990. Un ballon entre deux, puis il faut donner son corps à la science.» Peut-être conscient que cette histoire pourrait mal finir, il a tout de même pris soin de préciser «sans aller casser le joueur adverse.» Bien qu'assisté par la vidéo ce mercredi, M. Turpin pourrait bien avoir du boulot ce mercredi, les deux équipes semblant encore plus remontées que trois jours plus tôt.