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Les Herbiers/PSG (0-2), les performances individuelles

Publié le mercredi 9 mai 2018 à 1:18 par Sébastien M.
C’était attendu, c’est fait, le Paris Saint-Germain a remporté sa 12e Coupe de France (un record), sa 4e de rang (un nouveau record), en dominant logiquement Les Herbiers (2-0). Sans briller outre mesure et pas forcément chanceux (poteaux, arbitrages), les joueurs d’Unai Emery ont surtout su se montrer une nouvelle fois sérieux pour finir la saison avec un énième beau triplé national.

Trapp : Le gardien allemand a peut-être disputé son dernier match sous les couleurs du PSG ce soir. Au final, son bilan comptable cette saison est parfait : 13 matches, 13 victoires, dont les deux Coupes nationales remportées en tant que titulaire. Il faut dire que lui ou un autre, ça n’aurait pas changé grand-chose dans cette finale. 5 ou 6 ballons touchés, un seul arrêt à effectuer, qui plus est à la 89e minute… mais le petit ami d’Izabel Goulart a quand même réussi à se faire peur en sortant à l’aventure, heureusement sans conséquence grâce à Thiago Silva (90e+4).

Daniel Alves : Et un trophée de plus — ce qui fait 39 ! — pour l’un des meilleurs latéraux droit de l’histoire. Probablement pas le plus difficile à aller chercher même s’il a d’entrée été dépassé sur son côté (1re) et que son début de match était d’un faible niveau. Celui qui vient de fêter ses 35 ans s’est repris, logique vu qu’il n’avait pas à défendre, à l’image de son superbe centre que Di Maria n’est pas parvenu à mettre au fond (19e), ou son coup franc des 30m qui a frôlé la lucarne. Un match tranquille au final si ce n’est qu’il n’a pu éviter les coups et qu’il est sorti (légèrement ?) blessé. Remplacé par Meunier (86e), en retard sur la dernière action du match.

Marquinhos : Vu la physionomie (attendue) du match, il n’a rien eu à faire. Il ne s’est pas non plus foulé dans la relance, faisant au plus simple. Le Marquis a tout de même été dominateur dans les airs et est sur l’action du but refusé pour une prétendue main alors qu’il aurait dû obtenir un penalty…  

Thiago Silva : Et une nouvelle Coupe soulevée, cette fois conjointement avec le capitaine vendéen Sébastien Flochon, pour le porteur du brassard parisien. Comme ses compères de la défense, il n’a pas eu grand-chose à faire mais on peut saluer sa volonté de ne rien lâcher lorsqu’il sauva son camp à la 94e grâce à sa vitesse. Idem lorsque celui qui aura finalement été, et de loin, le meilleur défenseur parisien de la saison remporta un duel aérien important sur l’une des attaques en nombre des Herbiers (78e). 

Berchiche : Le latéral basque n’était pas forcément bien entré dans son match, à l’image de ses dernières sorties, puisqu’il écopait rapidement d’un carton jaune inutile (15e). Peu en vue, il s’est alors mis en tête de changer les choses en tentant une bicyclette improbable (47e). Trêve de plaisanterie, son bon centre pour Cavani aurait mérité meilleur sort (54e). 

Thiago Motta : Son manque de mobilité a été aperçu dès la première minute avec une reprise d’appui qui lui a pris 3 secondes. Mais le PSG prenant logiquement vite le contrôle du match, il a vite régalé. Car même lorsqu’il aura 55 ans, avec de la liberté, il restera un meneur de jeu reculé hors pair. Son ouverture pour Mbappé (5e) ou celle pour Di Maria (16e) étaient un bonheur pour les yeux. Remplacé par Draxler (68e), lequel a davantage joué milieu gauche (l’équipe passant alors en 4-4-2) que relayeur gauche. Une entrée en jeu tranquille (trop ?) pour l’international allemand. 

Lo Celso : Rapidement, sa première frappe enroulée du gauche avait trouvé le poteau (5e). Sa deuxième, plus lobée et touchée, avait encore trouvé le montant (20e) ! La troisième tentative était la bonne et le petit Argentin ouvrait la marque (1-0, 26e), toujours de son pied gauche, d’un tir enroulée des 23m. Son 4e but lors des 6 derniers matchs, attestant bien sa préférence pour le poste de relayeur à celui de sentinelle. Le reste ne fut qu’une succession de louches ou de talonnades — dont celle très bien vue pour Di Maria aux 20m (59e) — avant d’avoir plus de déchet à partir de l’heure de jeu. Mais, décisif dans une finale, le Mono a bien prouvé qu’il était la révélation du club cette saison. 

Rabiot : Aligné comme relayeur gauche, le Duc a vécu un match sans histoire. S’il n’a pas forcément brillé dans les petits espaces et globalement dans l’élaboration du jeu, il a essayé d’apporter offensivement. Probablement insuffisamment mais il faut tout de même noter sa frappe juste au-dessus des 20m (23e) et ses deux incursions dans la surface adverse avec, à la clé, un centre bien joué mais non suivi (45e+1) et un penalty oublié (76e). 

Mbappé : Le petit Fenomeno avait sorti un récital lors de la dernière finale de Coupe de la Ligue et on espérait la même chose à la vue de son début de match. Mais le poteau en décidait, décidément, autrement sur sa belle reprise acrobatique (8e) et le gamin de Bondy s’est peu à peu enfermé dans des mauvais choix sur son côté droit. Il aurait tout de même pu (dû ?) marquer un but sur l’action litigieuse et le verdict (bidon) de la VAR (51e), une minute après une superbe passe en talonnade pour Cavani (50e). Il manque par contre de promptitude pour marquer sur le centre de Di Maria qui traînait devant le gardien (70e). Passé sur le côté gauche pour les 20 dernières minutes, il a été remplacé par Pastore (85e). 

Cavani : Comme souvent, son premier acte ne restera pas dans les annales, malgré la nette domination parisienne, avec peu de ballons touchés, même s’il aurait pu se voir accorder un penalty (17e). Plus touché en seconde période, le Matador a fait… du Matador avec des limites dans le petit jeu, des occasions non converties (50e, 54e, 55e, 93e), mais, au final, encore un but. Certes sur penalty, mais c’est lui qui est allé le cherché au prix d’un bon appel et d’un crochet rapide après son contrôle (2-0, 74e). 

Di Maria : Comme souvent ces derniers temps, le Spaghetti a autant été actif qu’énervant, avec un déchet monstre. Les fans auront donc vu l’ailier argentin donner un bon ballon à Cavani qui aurait dû faire penalty (17e), penalty qui a finalement été sifflé sur un autre de ses caviars pour l’Uruguayen (73e) ou, enfin, son centre venu du côté droit qui aurait aussi dû faire but (70e). Dans le même temps, ses détracteurs stigmatiseront ses nombreux centres loupés, ses contrôles ratés aux abords de la surface (16e, 55e), sa tête non cadrée à 3m du but (19e) ou ses frappes pied droit sans succès… Les deux camps seront dans le vrai, l’Argentin a une nouvelle fois démontré une sacrée débauche d’énergie (là où d’autres préfèrent parfois se cacher) mais aussi une justesse dans ses choix ou ses derniers gestes qui ne peuvent qu’énerver.


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