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Lille/PSG (0-3), les performances individuelles

Publié le samedi 3 février 2018 à 19:48 par Matthieu Martinelli
Le PSG s'est imposé 3-0 à Lille sans avoir vraiment à forcer. Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Areola : Peu de travail cet après-midi pour le portier parisien, qui s’est toutefois signalé par un arrêt important avant la 20ème minute sur une frappe en angle fermée de Mendyl, ainsi que sur un coup-franc lointain d’El Ghazi juste après la pause.

Alves : De retour dans le XI titulaire après avoir purgé sa suspension, le fantasque latéral brésilien a livré une prestation somme toute classique, dans ses standards depuis quelques mois. Très présent dans le jeu, influent à la construction (malgré quelques imprécisions) et complice évident de Neymar, il n’aura pas fait oublier les limites qu’il affiche à la perte de balle dans une équipe qui l’expose particulièrement sans ballon, jusqu’à son replacement plus haut sur le terrain après l’entrée de Meunier.

Marquinhos : Peu sollicité cet après-midi, le vice-capitaine parisien s’est toutefois montré sérieux en 1ère mi-temps sur les quelques incursions lilloises, en coupant à bon escient les centres adverses. On pourra cependant toujours regretter une vraie frilosité au moment de prendre ses responsabilités à la relance, et une précision dans le jeu long qui a déjà été meilleure par le passé.

Thiago Silva : Un match en tout point identique à celui de son partenaire de charnière. Sérieux, sans fioritures, mais sans dépassements de fonction, non plus.

Yuri : Titulaire surprise cet après-midi, il se pourrait bien que l’ex de la Real Sociedad ait marqué des points dans son duel interne avec Kurzawa. Non pas que sa performance ait été particulièrement éblouissante, mais sa capacité à multiplier les appels quand Neymar se recentre et peut le servir en profondeur, ainsi qu’une rigueur défensive plus prononcée, en témoigne un retour agressif sur El Ghazi en début de 2ème période, en font aujourd’hui un postulant crédible au XI de départ.

Lo Celso : Impression mitigée devant le match de l’Argentin, qui a exhibé les mêmes qualités et limites dans la compréhension de son nouveau poste que lors des précédentes sorties. Défensivement, une certaine abnégation qui lui permet de récupérer des ballons au duel, mais de réels soucis de positionnement, avec une problématique tendance à sortir de sa zone et à laisser sa défense exposée, particulièrement exploitée par Thiago Mendes en début de match. Offensivement, une présence quasi nulle à la relance, déléguée entièrement à Verratti, combinée à une propension à multiplier inutilement les touches de balle et à jouer latéralement, mais une vraie sensibilité technique quelques mètres plus haut avec de bons décalages et bien sûr, une merveille de ballon piqué pour alourdir le score en fin de match. C’est probablement au poste de relayeur que ses qualités seront exploitées au mieux.

Verratti : L’homme à tout faire du milieu parisien, plus que jamais. Bien que débutant le match relativement haut, positionné entre les lignes, l’italien s’affranchit très vite de ces consignes pour prendre en main la première passe, avec un jeu long ou mi-long plutôt précis, souvent à destination de Di Maria. Mais son influence a largement dépassé la partie basse du terrain puisqu’on retrouva l’ex de Pescara également plus haut, à l’origine de bons décalages entre les lignes, combinant sur le côté gauche avec Neymar et même en position de frappe aux 20 mètres à deux reprises. Sans doute la seule certitude du PSG au sein de son entrejeu avant Madrid. Remplacé par Nkunku pour les dernières minutes, neutre.

Pastore : Dans la lignée de sa sortie en milieu de semaine face à Rennes, et, serait-on tenté de de dire, de sa saison, El Flaco est apparu par intermittences, au travers d’une poignée de gestes de classe quand le jeu était plus ouvert, à l’instar de cette ouverture parfaitement dosée pour Cavani peu avant la pause. Pour le reste, beaucoup de difficultés à trouver des espaces au sein des lignes resserrées du LOSC, qui l’ont conduit, soit à une relative discrétion, soit à forcer des passes difficiles. L’omniprésence de Neymar dans sa zone ne l’aide peut-être pas sur le plan individuel, mais l’Argentin est capable de beaucoup plus de consistance. Remplacé lors de la dernière demi-heure par Lassana Diarra, qui poursuit son processus d’intégration au sein de l’équipe, et qui, pour l’occasion, au-delà d’une belle percée plein axe, se sera efforcé de jouer simple, tout en commettant une ou deux erreurs sans ballon en se jetant trop vite pour couper les contres lillois.

Di Maria : Un début de match très actif qui l’aura vu, comme toujours, trouver en Verratti son principal allié sur le terrain, en étant la cible de ses renversements de jeu, de ses ouvertures dans la profondeur et de ses passes entre les lignes, comme sur cette frappe de l’Argentin à l’entrée de la surface bien détournée par Maignan. Toutefois, moins de réussite dans ses actions offensives que sur les matchs précédents, et un remplacement à la 70ème par Thomas Meunier, Emery alignant une nouvelle fois son double latéral qu’il affectionne tant.

Neymar : Après les polémiques du milieu de semaine, c’est un Neymar inspiré et concerné qui aura remis les points sur les i au stade Pierre Mauroy cet après-midi. Omniprésent dans le jeu avec 108 ballons touchés (2ème parisien derrière Verratti), il est le créateur et le catalyseur de quasiment chaque attaque parisienne, dans un rôle qui le voit souvent commencer ses actions bas sur le terrain, parfois derrière son n°6 théorique. Et comme toujours avec le Brésilien, le spectacle est au rendez-vous : son corner fouetté de l’extérieur du pied pour Alves, sa percée individuelle plein axe en début de 2ème mi-temps et enfin son nouveau maître coup-franc sont autant de prouesses qu’il convient d’apprécier à leur juste valeur.

Cavani : Un match à oublier pour le nouveau recordman de buts sous le maillot parisien. Initialement pris dans la nasse lilloise, l’Uruguayen chercha à décrocher et à se proposer sur les côtés après un quart d’heure de jeu, mais la précision technique n’a pas suivi. Signe d’une rencontre à l’envers, sa frappe dans les nuages peu avant la pause alors que le jeu demandait une passe pour Neymar, démarqué devant le but vide.


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