Lorik Cana : « Paris reste un endroit auquel je suis toujours attaché »

Le PSG, son premier club :

« C'est mon club formateur, le club où j'ai grandi, le club qui m'a fait devenir un joueur de football professionnel, le club qui m'a permis de gagner mon premier trophée, le club qui m'a permis de jouer en Ligue des Champions. Cela reste toujours un endroit particulier pour moi, un endroit que j'aime beaucoup et auquel je suis toujours attaché. Après, c'est sûr qu'il y a eu pas mal de changements par rapport à l'équipe dans laquelle j'ai joué même si on avait fait des choses fantastiques. C'est le club où tu as grandi, tu y es toujours très attaché. Après, j'ai déjà démontré comme adversaire que j'ai toujours joué mon jeu au maximum et je n'avais qu'une envie, c'était de gagner. C'est ce qui se repassera samedi. On essayera de rentrer sur le terrain pour gagner le match, même en sachant que c'est l'équipe la plus forte du championnat et qu'elle est favorite. »

La différence entre le PSG qu'il a connu et l'actuel :

« Le PSG actuel est plus fort que celui dans lequel j'ai joué. A mon époque, on avait fait des supers trucs, on s'était qualifié pour la Ligue des Champions en étant presque champions, on avait gagné la Coupe, on avait fait la C1 l'année d'après. J'avais joué dans un super PSG auquel il a fallu énormément d'années pour retrouver la C1. Ce PSG-là est encore d'une autre envergure, c'est une équipe qui attend juste à être encore plus haut sur la scène continentale. Sur la scène nationale, ils ont démontré qu'ils sont au top. Ils ont la capacité de pouvoir prendre les meilleurs joueurs du monde à leur poste. A partir de ce moment-là, il n'y a pas grand chose à dire là-dessus.»

Rappel :

Lorik Cana suite à son but contre le PSG le 16 octobre 2005, soit 2 mois après son transfert.

Nantes/PSG, une rencontre compliquée : 

« Il faudra qu'on soit tous à notre meilleur niveau. Gagner serait le cadeau idéal mais on reste des compétiteurs et on n'aime pas perdre. Peu importe l'adversaire que l'on a en face, on a envie de gagner les matches. Après, c'est sûr que ce ne sera pas facile mais ce sera un beau cadeau, non seulement pour moi mais aussi pour toute l'équipe et pour les supporters qui sont derrière nous. Cela permettrait au club de continuer à travailler dans la sérénité. »

Un Nantes en petite forme :

« Cela arrive dans une période difficile mais on le savait en regardant le calendrier. On n'est pas en train de se mettre plus de pression qu'il n'en faut, le championnat est très long et on a beaucoup de choses à perfectionner. L'équipe a très envie de colmater ses brèches. On travaille au quotidien pour que l'équipe progresse. Les défaites ne viennent pas par hasard mais tout n'est pas à jeter. L'équipes sait où elle a des carences mais quand on joue des équipes du haut du tableau, on peut très vite le payer cash si on n'est pas solides. C'est ce qu'il s'est passé et tout le monde a une grande envie de repartir, même si le calendrier n'est pas facile. [...] Je vois des garçons qui ont envie de travailler. L'entente ne vient pas du jour au lendemain, il faut trouver des automatismes et s'adapter les uns aux autres. »