C’est un Lucas Hernandez très souriant qui s’est présenté en conférence de presse ce mardi, à la veille de la rencontre de Ligue des Champions entre Newcastle et le PSG (21h, mercredi). Le défenseur du PSG a répété s’attendre à une rencontre compliquée face à un adversaire de qualité, et a également rappelé qu’il est en pleine forme et prêt à évoluer là où Luis Enrique aura besoin de lui. Que ce soit dans l’axe ou à gauche de la défense.
Comment déstabiliser Newcastle qui reste sur une très bonne dynamique ?
« Nous savons que ce sera un grand match de Ligue des Champions. Ce sera à nous de mettre tout ce qu’il faut sur le terrain pour ramener les trois points à la maison. Ils vont jouer dans leur stade, avec leurs supporters mais nous avons des joueurs avec beaucoup d’expérience dans ce genre de match-là. Ce sera à nous de bien débuter, d’être bien concentrés dès le début et ce jusqu'à la fin. On sait que si nous restons concentrés et agressifs pendant 90 minutes, nous aurons nos occasions et je pense que l’on pourra l’emporter. »
Comment se passe l’intégration d'Ousmane Dembélé au PSG ? Quel rôle joue-t-il au quotidien
« C’est un joueur différent, un joueur extraordinaire (sourire). Comme personne aussi. Je le connais depuis longtemps, c’est une personne magnifique. Ousmane s’est adapté très rapidement à l’équipe et à ce club. Que ce soit sur le terrain ou tous les jours à l'entraînement, on voit qu'il se sent très bien et qu’il est heureux d’être ici, à Paris. Cela se voit sur le terrain, il n'y a rien à dire. C'est un joueur différent, qui peut faire la différence à tout moment. Nous avons tous beaucoup de confiance en lui. »
Vous attendez-vous à une grande excitation au moment d’affronter Newcastle, qui retrouve la compétition après 20 ans ?
« Ce sera un grand match. Ce sera aussi à nous de savoir gérer les temps faibles et forts du match. Comme je l’ai dit, nous avons beaucoup de joueurs d’expérience pour cela. »
Comment allez-vous sur le plan physique après une dernière saison perturbée par les blessures ?
« C’est vrai qu’après la longue blessure je ne pensais pas revenir avec autant de confiance. Mon arrivée à Paris a fait que tout le club, le staff, mes coéquipiers m’ont donné cette confiance pour affronter de la meilleure façon les matches. Sur le terrain, c’est vrai qu’après une rupture des ligaments croisés, tu penses un peu plus aux tacles, à quand mettre la jambe ou non. Mais là, je me sens très bien mentalement, je suis très confiant. Vous pouvez être tranquilles, le Lucas Hernandez guerrier, celui que vous connaissez, est et sera toujours là (sourire). »
Comment préparez-vous ce match qui ressemble à un piège dans une grosse ambiance ? Comment jugez-vous Newcastle dans ce groupe ? Un outsider ?
« C’est vrai que demain (mercredi) ce sera un match spécial pour Newcastle, devant son public et après vingt ans sans jouer cette compétition. Ce sera à nous sur le terrain de savoir gérer ce moment, de savoir contrôler le match. Nous savons qu’ils vont sortir avec les dents longues. Nous sommes des joueurs habitués à ces ambiances. En Allemagne, j’ai joué face à des clubs où le public jouait un rôle important dans le match. Quand tu entres sur le terrain, tu oublies ce qui l’entoure. Nous sommes des joueurs professionnels. Nous sommes conscients d’être attendus partout. C’est ça aussi d’être fort mentalement : oublier les attentes et être concentré pour tout donner lors du match.
Concernant la deuxième partie de la question, c’est une poule avec quatre grosses équipes. Nous le savons depuis le début. Après, c’est à nous de continuer dans le bon chemin. Nous avons bien débuté contre Dortmund, et il faut continuer comme ça en gagnant demain. »
Vôtre rôle depuis le début de saison, donc en tant que latéral gauche principalement, est-il celui qui vous étiez promis ?
« Je suis arrivé au PSG en tant que central ou arrière gauche. J’ai cette polyvalence, et le coach sait qu’il peut compter sur moi à chacun des deux postes. Je n’ai aucun problème pour jouer à gauche ou dans l’axe. Je suis au service de l’équipe et du coach. S’il a besoin de moi à gauche ou dans l’axe, je donnerais tout dans les deux cas, c’est pareil. Que ce soit en club ou en sélection, j’ai toujours dit et montré que j’ai cette polyvalence. Le coach peut compter sur moi pour les deux postes. Je serai toujours là. »
Votre frère vous a parlé de Newcastle après les avoir affronté avec Milan ?
« C’était un match différent, à San Siro. Il m’a dit que c’est une équipe très solide défensivement, même s’ils (Milan) ont eu beaucoup d’occasions. Mais si on ne marque, c’est compliqué. Il y a des joueurs offensivement qui font de bonnes contre-attaques et qui vont assez vite. Mais c’est vrai que je ne l’ai pas trop interrogé sur les joueurs et leurs caractéristiques (sourire). »
