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Ludogorets/PSG (1-3), les performances individuelles

Publié le jeudi 29 septembre 2016 à 8:52 par Iaro
Le PSG s'est imposé 3-1 du côté de Sofia face au Ludogorets Razgrad dans un match en deux temps, retour sur les performances individuelles des joueurs du PSG au cas par cas.

Areola : Lâché par son mur, qui s'est désuni sur le but bulgare, il n'a pas pu empêcher les siens de passer le gros de la première période en étant mené au score, mais il ne va pas rater sa seconde chance et il aura eu un rôle déterminant dans la victoire des siens en détournant le pénalty de Moti à 2-1, les Parisiens marquant le but du break dans la foulée. Impeccable par ailleurs, il faut maintenant voir le sort qu'Emery lui réservera dans la durée, alors qu'il enchaînait sa cinquième titularisation, seuil à la suite duquel Trapp avait perdu sa place.

Aurier : En grande difficulté à Toulouse et sous le feu des projecteurs pour ses déboires judiciaires, l'Ivoirien était bien là dans son couloir à Razgrad. Longtemps bloqué, comme Maxwell, par le quadrillage bulgare à deux lignes de 4, il a eu du mal à exister offensivement, même s'il aurait pu marquer du gauche à l'aube des arrêts de jeu. Pas souverain défensivement, il joue très mal le coup sur l'action du pénalty, en remettant dans l'axe un ballon qu'il convenait de sortir.

Marquinhos : Le Brésilien cherche encore sa complémentarité avec Silva cette saison et l'impression laissée par la défense parisienne n'est pas positive, avec certes un milieu de terrain pas toujours au diapason sur les transitions défensives. Souvent propre pour défendre debout (4 interceptions, record du match), il a encore peiné à prendre des risques bienvenus dans ses relances.

Thiago Silva : Le capitaine parisien a encore du chemin à parcourir, entre retour de blessure et brouille avec sa direction, pour retrouver son niveau des saisons précédentes. Emprunté et loin du Monstre qui rayonnait sur l'arrière-garde des équipes de Laurent Blanc, on n'a pas vu en lui (du moins sur le pré) le leader positif dont Paris avait besoin à 0-1. Il s'est quand même montré vaillant au tacle (6 au total), révélateur du fait qu'il n'a pas encore récupéré toute sa vivacité.

Maxwell : Avec un Kurzawa vraisemblablement encore un peu court, le vétéran de l'effectif parisien n'a pas d'autre choix que d'enchaîner. Il s'en acquitte plutôt bien même s'il n'a rien fait de déterminant en Bulgarie. S'il a disputé ses ballons un peu plus haut dans son couloir qu'Aurier, une rareté, c'est plutôt par ses retours défensifs qu'il a soulagé les siens. Il devrait maintenant pouvoir souffler.

Thiago Motta : C'était un choix fort d'Emery dans un match qu'il fallait gagner. L'Espagnol a fait confiance à son vice-capitaine, à la ramasse à Toulouse, et le pari a été à demi-réussi. Côté pile, de l'activité et du pressing, ce qui lui manque dernièrement. Côté face, le bloc parisien n'était pas en place sur certains contres adverses et c'est aussi dans ce domaine qu'il doit "s'améliorer défensivement" comme le souligne son entraîneur. Surtout, il provoque le coup franc du but du 0-1 et le pénalty bulgare, et l'impression est forcément mitigée.

Verratti : De retour de blessure, juste à temps, on a compris dès ses premiers ballons qu'il ne règnerait pas sur Razgrad. Même si ses ouvertures mi-longues dans le dos de la défense ont fatigué les Bulgares, il a longtemps eu du mal à s'illustrer, jusqu'à l'égalisation, sur laquelle il met bien Matuidi face au but. Il manque, forcément, encore de rythme et sa capacité à changer le tempo s'en est ressentie, même s'il a été incontournable à la construction, comme Motta (près de 300 ballons à eux deux). Krychowiak l'a remplacé pour dix minutes.

Matuidi : L'ancien Stéphanois n'est pas très beau à voir et on l'a retrouvé dans le rôle si irritant de fausse seconde pointe chère à Blanc, mais sa répétition des courses et son activité dans les intervalles ont fini par être récompensées d'un but de près, celui de l'égalisation juste avant le repos. En revanche, il s'écarte de la trajectoire sur le coup franc de Natanael, et, moins grave, il manque le 4-1 en voulant tirer du droit alors que le but était ouvert pour son gauche. Et il a été averti, comme Motta, sur le pénalty concédé par l'Italien, pour contestation.

Lucas : Dommage pour le Brésilien, nombreux sont ceux qui retiendront son utilisation parfois brouillonne du cuir, mais son activité ne doit pas être oubliée. Comme contre Dijon une semaine plus tôt, son dynamisme sans ballon et sa capacité à répéter les courses, notamment au pressing, a été l'un des détonateurs parisiens. Dans les bons coups rouges et bleus en première mi-temps, son activité a été plus irrégulière après le repos mais il sert bien Cavani sur le 3-1 d'un centre au premier poteau. Perfectible mais actif, et finalement récompensé.

Di Maria : Encore très axial, l'Argentin a cherché dès les premières minutes à endosser le rôle du créateur, mais il a raté quasiment toutes les tentatives de dribbles et de passes, forçant trop la prise de risque. Finalement, un match très, très compliqué pendant 88 minutes, mis à part sur coups de pied arrêtés, puisqu'il trouve Cavani sur coup-franc pour le 2-1 et qu'il avait connu de la réussite (mais aussi des échecs) sur corners auparavant. Remplacé par Ikoné, disponible et proche d'être passeur pour Aurier, pour cinq minutes.

Cavani : Un match typique de l'ancien de Naples, avec un ballon disputé toutes les trois minutes ou presque. Lui aussi s'écarte sur le coup franc bulgare et il avait à se rattraper, ce qu'il a fait après le repos d'un doublé de renard, prolongeant ainsi sa folle série de buts en une touche de balle. Encore très actif tout du long grâce à sa belle capacité d'appels, il aurait même pu être passeur décisif d'un superbe extérieur pour Matuidi, mais son coéquipier a gâché l'offrande. Il est le meilleur buteur de la C1, à égalité avec Messi, Agüero et Milik. Remplacé par Augustin à la 91ème.


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