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Malmö/PSG (0-5), les performances individuelles

Publié le jeudi 26 novembre 2015 à 0:06 par Max DC
Le PSG s'est brillamment imposé 5-0 à Malmö, retour sur le match des joueurs parisiens au cas par cas.

Trapp : Avec une parade devant Berget digne de Thierry Omeyer et une cage toujours inviolée sur penalty, Trapp a vécu une soirée idéale. Moins en réussite au pied sur un terrain dont Jonathan Calderwood a dû cauchemarder, le portier allemand a retrouvé des couleurs dans une compétition qui ne lui avait pas souri quelques semaines auparavant. 

Van der Wiel : Prestation en demi-teinte du milieu-défenseur parisien. Des passes clés, une passe décisive et des centres dangereux. Mais un tour de reins devant Berget, des duels perdus et un marquage laxiste. Parfois pris dans son dos et bougé dans l’impact, le Néerlandais a une nouvelle fois réalisé une performance antithétique offensivement dans un couloir dont il a souvent dû s’occuper seul derrière un milieu de gauchers et un Di Maria davantage axial. 

Marquinhos : Un début de match très compliqué marqué par une remise dangereuse dans l’axe en pleine surface ainsi qu’une mésentente avec Trapp. Heureusement, “ Le Marquis” a su se ressaisir et monter en puissance grâce à davantage de précision dans le marquage et de solidité au duel.  Afin de poursuivre une progression déjà bien entamée, Marquinhos se doit toutefois de gommer des erreurs de jeunesse comme sa saute de concentration amenant le penalty de Malmö. 

Thiago Silva : Inhabituellement à gauche, celui qui a laissé son brassard à Ibrahimovic le temps d’une rencontre n’a pas pour autant manqué d’autorité face à la vivacité des attaquants suédois. Interceptions et dégagements à foison, O Monstro n’a pas failli dans sa mission de leader d’une défense ayant accumulé son quatrième clean sheet en cinq matchs de Ligue des Champions.

Maxwell : De l’influence et de l’implication, l’arrière gauche brésilien avait mis son plus beau costume ce soir, celui qu’il réserve pour les joutes européennes. 101 passes réussies et un apport des deux côtés du terrain dans une équipe penchant à gauche, Maxwell n’est décidément pas prêt pour la retraite, et ce malgré le penalty qu'il a concédé, sa seule fausse note du match. 

Rabiot : Sur un nuage depuis la réception de Saint-Étienne, le plus versaillais de tous les parisiens a ponctué une prestation solide par son premier but en Coupe d’Europe. Prouvant match après match qu’il mérite mieux qu’un statut de remplaçant, Rabiot semble pleinement épanoui aux côtés de Thiago Motta. Si Véronique a dû apprécier la tête de son fils, ce dernier pourra savourer sa forte activité au milieu de terrain tant dans le pressing que dans le jeu de transition. 

Thiago Motta : Intelligent, serein et efficace. Le métronome italien ne cesse de briller aussi bien par sa tempérance que par sa clairvoyance. Peut être plus effacé que ses compères du milieu, Motta s’est contenté de réussir 81 passes avant de laisser sa place à Benjamin Stambouli. Neutre, fade, terne voire même insignifiant ; à vous de choisir l’adjectif qui vous plaira pour décrire le match de l’ancien montpelliérain. 

Matuidi : Après trois mois difficiles, l’international français a profité de la trêve pour recharger les batteries et probablement se remettre en question. Une seconde performance consécutive de qualité pour un Matuidi tranchant et juste techniquement. Comme un symbole, ses courses vers l'avant ont retrouvé du sens.

Di Maria: Comme à son habitude, l’argentin a beaucoup tenté, parfois raté mais surtout réussi. Et quelles réussites! Malgré un manque d’application évident en début de rencontre, sa reprise plat du pied pour fusiller Wiland l’a libéré. Pris en grippe par le public suédois lorsque ce dernier ne chantait pas “Alouette, gentille alouette”, El Fideo s’est offert un doublé tout aussi chirurgical. Décalage, présence dans la surface, appel de Cavani, centre impeccable de Maxwell et tête aux 6 mètres, l’opportunisme de son second but est à l’image de la performance d’un PSG efficace ce soir. Finalement remplacé par un Lucas en mode supersub. Auteur de chevauchées do Brasil et d’un coup-franc millimétré, le Brésilien prouve une nouvelle fois ses qualités dès que des espaces s'ouvrent.

Ibrahimovic : Dans une position haute lui permettant à la fois de distribuer grâce aux prises d’espaces de Cavani, Matuidi et Di Maria ainsi que d’être présent dans la surface, il a pesé tout au long de la rencontre. Son intelligence dans la dernière passe a régulièrement fait mal et, malgré les allures de jubilé, il a su jouer juste notamment dans un jeu plus direct. Même s’il avait promis un triplé, il a dû se contenter d'un seul but sur un plat du pied dans le petit filet opposé pour débloquer son compteur dans la compétition cette année. Au passage, il rejoint George Weah au rang de meilleur buteur de l’histoire du PSG en Coupe d’Europe. Ovationné par son public, il a été remplacé par Augustin.  

Cavani : Match contrasté pour l'Uruguayen. S'il s''est régulièrement montré intéressant dans le jeu en première intention et les appels, il a une nouvelle fois eu un déchet technique important et a raté une grosse occasion en choisissant la frappe, finalement sur le poteau, malgré la présence dans l’axe de Matuidi. Dans le jeu, il a encore une fois multiplié les passes en retrait et est apparu comme le maillon faible de l'attaque parisienne. Toutefois, ses appels axiaux sur le premier et le quatrième but ont permis à Rabiot et Di Maria d’ajuster librement le portier suédois, ce qui souligne son rôle pour le collectif, parfois au détriment de sa propre personne.


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