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Mbappé et Rabiot évoquent Monaco/PSG

Publié le mercredi 29 mars 2017 à 15:05 par Philippe Goguet
Au sortir de sa première titularisation en bleu, le jeune Monégasque Kylian Mbappé a rappelé que le PSG était favori de la finale de la Coupe de la Ligue, notamment en raison du passé. Du côté de Rabiot, on a aussi parlé du match et mis la pression.

La finale de la Coupe de la Ligue se joue samedi prochain entre l'AS Monaco et le PSG et ce match clé de la fin de saison est d'ores et déjà apparu dans les conversations à l'issue de France/Espagne ce mardi soir. Plusieurs acteurs de la rencontre ont été interrogés.

Petite star de la soirée puisqu'il faisait ses débuts, l'attaquant de l'ASM Kylian Mbappe a donné son avis à la presse concernant la forme du PSG : «Aujourd’hui, le PSG a, certes, perdu contre Barcelone mais ce que je déteste, c’est que l’on remette tout en cause. Cette défaite a été une catastrophe pour le football français, mais le PSG reste le PSG. Ce sont les mêmes joueurs qui ont marché sur la Ligue 1 pendant 4-5 ans, ce sont les mêmes grands joueurs qui ont gagné partout où ils sont passés. Aujourd’hui, je pense qu’on doit quand même respecter cette équipe du Paris SG. La remontada, c’est vrai, ça n’arrivera plus pendant 90 ans. Mais il faut quand même respecter cette équipe du Paris SG, qui est favorite samedi.»

Autre joueur impliqué, mais sorti dès la pause, Adrien Rabiot a lui aussi commenté cette grande échéance au micro de Canal+ : «C’est un très gros objectif. On sait que si on gagne, psychologiquement on peut prendre un ascendant sur cette équipe de Monaco qui a aussi d’autres échéances après ce match. Cela va être un match primordial. Nous, objectivement, on veut le gagner parce que c'est vraiment un objectif et ça va être un super match à jouer. Après, bien sûr que si on gagne, cela peut mettre la pression sur Monaco et les déstabiliser.» 

Avant le match, le néo-Bleu Tiémoué Bakayoko, remplaçant de Rabiot à la pause, avait également avoué que la finale était dans les têtes : «Si je suis amené à jouer, je donnerai le meilleur de moi-même, sans penser au prochain match face au PSG. Mais, ce serait mentir de dire que je ne pense pas à cette finale, on s’est un peu titillés, forcément. On sait qu’on va se retrouver à Lyon. On en parle entre nous de temps en temps, même si on reste focalisés sur l’équipe de France.»

Avec deux Parisiens utilisés (Kurzawa et Rabiot) et trois Monégasques (Mbappé, Lemar et Bakayoko) pour un temps de jeu similaire (135 minutes pour le PSG, 125 pour l'ASM), Didier Deschamps a en tout cas joué la carte de la neutralité. Cela tombe bien puisque, selon Adrien Rabiot, ce France/Espagne a été joué «à fond [...], avec beaucoup d'énergie dépensée.» 


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