Retour sur les prestations individuelles de nos joueurs hier soir face à Metz.
Sirigu : Match cruel pour le portier parisien. L'Italien a fait le travail sur ses quelques sollicitations de la partie, dont un tir bien repoussé à 2-2, mais il est battu sur deux pénaltys similaires de Maïga.
Van der Wiel : Dans son match pour le poste de titulaire avec Aurier, le Néerlandais n'a pas marqué de points, au contraire. Fautif sur le second pénalty qu'il concède d'une main très évitable, il n'a pas été plus en verve balle au pied. Haut dans son couloir, ses centres n'ont jamais trouvé de partenaire.
Marquinhos : Une première période fébrile, où il a parfois semblé en retard au duel face aux grands gabarits messins. Il s'est repris sur ce point après le repos, protégeant la cage parisienne sans bavure.
Thiago Silva : Le Capitaine parisien a livré une belle copie, sobre et avec la lucidité nécessaire à la première relance. Seul bémol : il oublie totalement de sauter sur un duel aérien avec Maïga au point de pénalty, heureusement sans conséquence.
Maxwell : Il a assuré sa première mission, à savoir la défense de son couloir, et n'a jamais été inquiété sur son aile gauche. Peu en vue avec le ballon, avec un Lavezzi peu à l'aise devant lui pour mettre son latéral sur orbite, on l'a vu parfois approximatif techniquement, comme sur cette transversale déchirée pour Van der Wiel en fin de match.
Thiago Motta : L'Italien a eu deux semaines pour travailler au Camp des Loges, et ça s'est senti. Bien placé et idéalement positionné à la construction, sa sortie à la mi-temps s'est faite sentir. Matuidi l'a remplacé dans l'anonymat le plus total, alors qu'il ne devait pas jouer. Avec ou sans ballon, il n'a pas pesé.
Cabaye : Rapidement sorti à 2-0 suite à une action anodine, Chantôme l'a remplacé au pied levé. Avec le ballon, le relayeur formé au club l'a jouée minimaliste, mais toujours dans le sens du jeu. On retiendra par contre son goût du duel toujours présent, au coeur d'un entre-jeu parisien parfois déficient dans ce domaine ce soir.
Rabiot : L'autre enfant du club présent ce soir à Saint-Symphorien revenait dans l'équipe après de longs mois loin des professionnels. Il est revenu à la compétition avec culot et en jouant en avançant. Par contre, il concède un pénalty, certes imaginaire, mais sur une action où Krivets s'est joué de sa naïveté.
Cavani l'a remplacé pour les vingt dernières minutes : juste assez pour perdre un duel face à J.Carrasso, et c'est tout.
Pastore : A l'exception de 20 minutes plus pénibles au coeur de la seconde mi-temps où l'Argentin a perdu de son jus et de son influence, le meneur parisien a porté son camp à Metz. Buteur (enfin !) précoce à l'issue d'une action où il a su créer sa chance, il a été impliqué dans tous les bons coups parisiens jusqu'à l'heure de jeu. Très fin dans ses décalages, il a également été précieux en fin de match pour tenir le score, avec en point d'orgue un enchainement roulette-sombrero-tir orgiaque.
Lavezzi : Toujours emprunté dans les sorties de balle, c'est dans le sens du jeu que l'autre Argentin du onze s'est révélé ce soir. Auteur du coup franc qui amène le 2-0, il a été en verve sur quelques très bonnes combinaisons dans les 30 derniers mètres messins. Récompensé de ses efforts par le but vainqueur en fin de match. Enfin dans le bon tempo.
Ibrahimovic : Autant le dire, le buteur parisien a presque tout raté ce soir. Sans jus et visiblement pas en pleine possession de ses moyens, son jeu a manqué de spontanéité et a oscillé entre le prévisible et l'emprunté. Symbole de son spleen : un duel perdu face à J.Carrasso en fin de match, qu'il allume alors qu'une conclusion en finesse lui aurait offert son premier but depuis août. Le Suédois l'attend.
Iaro
