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Metz/PSG (2-3), les performances individuelles

Publié le mercredi 19 avril 2017 à 2:29 par Philippe Goguet
Le PSG s'est imposé 3-2 à Metz en se faisant très peur, retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Trapp : Deux buts encaissés sur lesquels il est loin mais paraît dur à incriminer, un troisième tout proche où il est sauvé par sa barre et l'impression générale qui ressort est celle d'une partie où il aura finalement été très facultatif. Décisif à Angers il y a quelques jours, il l'aura beaucoup moins été à Metz, tout en étant également moins sollicité. Au pied, il n'y a également pas grand chose à souligner. Un match qu'il aura traversé de façon très passive, sans que ce ne soit particulièrement de sa faute.

Meunier : De retour dans le onze de départ après avoir soufflé à Angers, le repos ne lui a pas forcément fait du bien et le Belge a livré une prestation très moyenne, pour être gentil. Intéressant avant la pause, notamment offensivement où il va prendre son couloir et faire parler sa technique pour apporter des solutions, il va complètement couler après la mi-temps et s'est retrouvé en difficulté sur tous les plans. Il a souffert comme rarement défensivement et s'est montré d'une grande imprécision au niveau offensif, avec notamment pas mal de déchet sur le plan technique.

Marquinhos : Comme les autres, il a globalement été l'auteur d'une très bonne première période, avec de bons jaillissements, des couvertures propres, des relances assurées et même quelques montées sympathiques et bien vues. Il va peu à peu basculer dans le n'importe quoi et sa fin de rencontre est catastrophique. Il explose au duel et oublie complètement Diabaté sur le but de l'égalisation messine à 2-2. Cette brutale chute de performance reste un mystère mais ne rassure pas en cette fin de saison, sa très compliquée fin de phase aller n'étant pas forcément très loin.

Kimpembe : A l'image de son partenaire de l'axe, il va réussir une bonne voire très bonne première période, tout en maîtrise et en puissance face à un Erding qui se contentait des miettes. On le retrouve notamment à la base du second but parisien avec une excellente passe pour Maxwell sur le côté qui fait toute la différence. Bien moins présent et attentif après la pause, il perd un premier ballon compliqué dès la reprise qui donne une belle opportunité à Metz et va petit à petit être complètement dominé dans les duels, particulièrement après les entrées de Diabaté et Sarr. C'est lui qui provoque le coup-franc du 2-1 puis celui qui s'écrase sur la barre. Et comme trop souvent, il prend un carton jaune.

Maxwell : Héros moins évident que Matuidi, il est pourtant le Parisien qui a probablement été le plus constant, en plus d'être lui aussi un des plus décisifs. Très actif dans son couloir et toujours aussi brillant techniquement, il va donner pas moins de trois ballons de but au cours de la première période : le premier est gâché par Lucas au second poteau, les deux suivants ne le seront pas par Cavani et Matuidi. Après la pause, on le voit moins et il se concentre de plus en plus sur sa tâche défensive, également un peu en difficulté alors que les Messins haussent le rythme. Effacé par Sarr sur l'égalisation, il signe en revanche une interception capitale dans le temps additionnel, le but venant au bout de cette action héroïque de sa part.

Thiago Motta : Le régulateur du milieu du terrain parisien a connnu un retour mitigé et en deux temps, à l'image de son équipe. Tranchant avant la pause, particulièrement à la récupération, et à l'aise dans un match où Metz laissait jouer les Parisiens, il va être un peu plus en difficulté par la suite quand le bateau parisien va se mettre à tanguer. Contrairement à ce qu'il réussit habituellement, il ne va plus réussir à réguler le jeu parisien qui se délite complètement et sombre dans un déchet inhabituel, sans qu'il en soit pour autant responsable. On le voit par exemple tenter une ou deux relances malvenues, une rareté pour lui. Un peu fatigué en fin de rencontre, il subit les événements comme les autres.

Verratti : Encore une fois au four et au moulin, le petit Italien n'a pas ménagé sa peine et l'arbitre ne l'a pas protégé non plus, à l'image de ce sale coup de Doukouré sur sa cheville qui ne sera même pas sanctionné d'une faute. Bon voire brillant dans la distribution du jeu avant la pause, il va subir l'endormissement du jeu parisien malgré une énergie qui ne se dément pas. On ne pourra jamais lui reprocher son manque d'investissement, en témoignent ses 7 tacles réussis, mais la justesse a parfois un peu manqué, à l'image de cette volée ratée dans les arrêts de jeu que Pastore va récupérer pour transformer en but. Du bon Verratti malgré tout.

Matuidi : Le héros du match symbolise bien ce PSG à deux visages, mais d'une autre façon que le scénario. Il y a d'un côté le Matuidi buteur, celui qui met deux buts en trois occasions franches, le gaucher n'ayant pas converti une belle combinaison sur corner en début de rencontre. Pour le reste, son pointu du gauche et sa tête appliquée en fin de rencontre ont sauvé son équipe, encore une fois bien maladroite devant le but. Le positif est immense, notamment au niveau mental. Mais le négatif est également très présent avec une prestation très pénible dans le jeu et un déchet technique important, voire inquiétant. En seconde période, il n'avait pas fait mieux que les autres, loin de là même, mais il a en revanche su sauver son camp quand il le fallait.

Lucas : Si ses fins d'actions étaient aussi réussis que les débuts, le Brésilien aurait probablement fini la partie avec une belle collection de buts et de passes décisives. Très intéressant dans son placement en première période, pile dans une zone où les Messins ne savaient comment le marquer, il va en revanche gâcher dès qu'il arrive dans la surface et doit faire un choix pertinent. Son déchet est aussi terrible que frustrant et il ruine ainsi son match. Après la pause, il va complètement couler et s'enfermer dans des choix individuels très peu pertinents. Remplacé par Gonçalo Guedes, guère meilleur et lui aussi la tête dans le guidon en toutes circonstances.

Di Maria : De retour sur le flanc gauche, il a eu une influence bien moindre qu'à droite et a plus été en vue sur des accélérations et quelques prises de balle que de façon continue comme il peut le faire sur l'autre aile. Logiquement moins impactant, il a malgré tout réussi quelques gestes intéressants, à l'image de son décalage pour Maxwell sur l'ouverture du score et de quelques autres coups de patte qui ont engendré des occasions. Peu en vue après la pause, il a été remplacé par le Pastore des mauvais jours, celui qui n'a visiblement pas envie de jouer et rate tout sans que cela ne semble le déranger. Comme à Angers quelques jours plus tôt, l'Argentin va tout de même réussir une passe qui vaut cher. Si Cavani avait gâché l'offrande vendredi dernier, Matuidi ne s'est pas loupé sur son centre parfait à la 93ème minute. Pour briguer une place de titulaire, cela risque de ne pas suffire.

Cavani : L'Uruguayen a signé un match comme il en fait beaucoup : un but, pas mal d'énergie dépensée mais aussi un loupé énorme. Alors que Paris peinait à ouvrir le score avec une litanie d'actions mal conclues, c'est lui qui va déverouiller le match d'une tête impeccable. Il va ensuite beaucoup de donner, comme souvent, mais être rarement bien servi et va donc peu peser, le ballon arrivant de moins en moins jusque dans la surface. Quand Verratti le trouve enfin en très bonne position, c'est lui qui va complètement se louper d'un lob raté et inapproprié. En fin de rencontre, dans les folles minutes, il est bien présent dans la surface pour récupérer et centrer à deux reprises, sa deuxième tentative aboutissant finalement au but de Matuidi. 


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