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Monaco/PSG (1-2), les performances individuelles

Publié le lundi 27 novembre 2017 à 0:50 par Iaro
Le PSG s'est imposé 2-1 à Monaco dans un match que les hommes d'Unai Emery ont largement dominé. Retour sur les performances individuelles des Parisiens, au cas par cas.

Areola : les Parisiens ont archi-dominé les Monégasques dans leur antre de Louis-II, et cela a eu un impact direct sur la soirée du portier du PSG. Celui-ci n'a eu qu'un arrêt, facile, à effectuer à 2-1 sur une frappe trop axiale de Falcao. Pour le reste, il a été dominant dans les airs, presque parfait au pied, et il ne peut rien sur le but des locaux, encaissé sur une frappe de Moutinho déviée par Mbappé suite à un coup franc. Une soirée sans doute un peu frustrante, après un match contre le Celtic cette semaine sur lequel il avait déjà encaissé un but dans des conditions comparables.

Dani Alves : l'ancien de la Juventus Turin a livré une prestation dans la lignée de ses performances du moment. Dominant dans son couloir, y compris dans les duels, très libre à droite face au seul Jorge, limité et positionné très bas, il a été l'un des premiers contributeurs de l'intensité parisienne du début du match. Son agressivité naturelle lui a néanmoins joué des tours en fin de match, puisqu'il concède le coup franc du but monégasque, et il a été averti pour une faute assez grossière sur Rony Lopes à la 91ème.

Marquinhos : un match sérieux et appliqué pour le Brésilien, qui a contribué à étouffer la paire offensive adverse, devenue une attaque à une tête en cours de match, tout du long. Toujours bien placé, il a coupé plusieurs lignes de passes ou trajectoires de frappe. Il a également été appliqué à la relance et il confirme ses très bonnes dispositions actuelles.

Thiago Silva : si le duo axial de la défense parisienne a livré une prestation impeccable, c'est surtout la performance du capitaine parisien qu'il convient de souligner. Particulièrement énorme pour dégoûter Falcao dans les airs, il a "mangé" son vis-à-vis tout du long. Ultra-autoritaire, y compris avec ses coéquipiers, qu'il a parfois secoué, il n'a pas fait dans la dentelle pour couper certaines situations adverses (10 dégagements, record du match avec le Monégasque Jemerson), renforçant l'impression d'un défenseur impassable ce soir.

Kurzawa : l'ancien Monégasque, de retour sur ses terres ce soir, conserve la confiance d'Emery, mais pour combien de temps ? En difficulté dans l'orientation du jeu dès les débuts, il a eu des difficultés à peser dans son couloir au sein d'un PSG pourtant ultra-dominant. Parfois en difficulté quand Baldé est venu dans sa zone, comme à la 25ème minute quand il a dû faucher le Sénégalais pour arrêter l'action, récoltant un carton jaune, son coach ne s'y est pas trompé et il a été le premier à sortir. Sa chance ? Son remplaçant, Y.Berchiche, n'a pas fait mieux en 25 minutes. Guère plus en réussite dans son apport offensif, il a souffert de l'activité de Sidibé en fin de match et il a lui aussi été averti pour un tacle très rugueux sur son vis-à-vis.

Rabiot : "le Versaillais"a été l'une des pierres angulaires de la victoire parisienne sur son dauphin. L'international français a toujours occupé les bonnes zones, et il a affiché de vrais progrès dans la transition offensive, en forçant sa nature pour accompagner, par des remontées rapides ou des passes bien claquées, les offensives des flèches d'attaque parisiennes. C'est lui qui récupère le cuir sur l'ouverture du score, avant de servir Draxler qui trouvera Cavani. Une prestation majuscule de plus devant la défense, la seconde de la semaine. De par ses performances éclatantes et ses déclarations, il impose une drôle de pression à ses dirigeants quant à sa prolongation...

Verratti : auteur d'un match réussi, l'Italien a paradoxalement été un peu éclipsé par ses deux partenaires du fameux "milieu tournant" du PSG du moment. Moins incontournable qu'il y a quelques semaines alors que le collectif parisien est actuellement très équilibré dans la largeur et la profondeur (exception faite de l'aimant du soir, Neymar, qui était justement situé dans la moitié opposée du terrain), y compris dans l'utilisation du ballon, il a quand même eu le temps de montrer de très belles choses dans l'orientation et la conservation du ballon sous pression. C'est aussi lui qui lance Neymar au but sur l'action du pénalty du 2-0. 

Draxler : on attendait un match référence de l'Allemand à ce poste contre un gros et... on devra attendre avant d'avoir toutes les réponses attendues tant Monaco a semblé déficient dans l'impact et l'utilisation du ballon, et a dû se résoudre à laisser le ballon au PSG (66 vs. 34% de possession de balle en faveur de Paris). Pour tout le reste, l'ancien de Wolfsburg a été magnifique, très juste pour servir Cavani sur le 1-0 et hyperactif tout du long, et sa présence dans le onze est plus que jamais une évidence actuellement. Pastore l'a remplacé pour 10 minutes et après un début trop tendre, il a plutôt fait le job pour contribuer à tenir le score tout en exploitant les espaces adverses.

Mbappé : l'ancien de l'ASM s'était sans doute mis beaucoup de pression pour son retour en Principauté, et il a été l'auteur d'une performance forcément très contrastée. Très à l'aise pour provoquer (Raggi y a laissé ses reins en première mi-temps) et combiner, et excellent pour exploiter la profondeur par ses appels, il a en revanche connu un déchet assez invraisemblable devant les buts. Il a en effet gâché pas moins de quatre très grosses occasions face à Subasic, dont une dès la première minute. Pour des raison différentes, il a ainsi raté son deuxième gros test en Ligue 1 avec le PSG et il voit ainsi où se situe sa marge de progression. Encore heureux que cet incroyable gamin de 18 ans ait encore un peu de boulot...

Neymar : l'ancien de Barcelone avait enfilé son costume d'artiste et il a énormément fait souffrir les Monégasques tout du long. Dans un registre collectif, dans la lignée de ses dernières sorties, ses accélérations et ses inspirations pour trouver des décalages ont fait beaucoup de mal, usant la défense adverse pendant 94 minutes, pourtant composée de cinq éléments, pour permettre aux siens de se créer une dizaine d'occasions nettes. C'est d'ailleurs paradoxal qu'il ait du attendre un pénalty (d'ailleurs obtenu lui-même) pour marquer ce soir tant il a été énorme. Avec ses 104 ballons disputés, record du match, il a fait figure de métronome. Averti avant la mi-temps pour une faute bien sévère face à Glik.

Cavani : l'Uruguayen n'a pas tremblé pour ouvrir le score d'un bon extérieur, placé dans une zone bien sentie, à la 19ème minute. Un but qui récompense son activité énorme tout du long et, chose plus rare même si elle s'inscrit dans une belle progression récente du joueur sur ce point : l'ancien de Naples a été propre techniquement. Il a été un vrai relais pour ses coéquipiers, qui n'ont pas hésité à l'impliquer à la construction davantage qu'à l'accoutumée, en témoignent ses 41 ballons disputés, un total qui représente environ le double de ses standards habituels. On pourra seulement lui reprocher de ne pas avoir plié l'affaire définitivement à 2-0 quand il n'a pas cadré sa tête alors qu'il était idéalement placé. Un Di Maria assez anonyme et peu servi l'a remplacé à la 82ème.


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