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Monaco/PSG (1-4), les performances individuelles

Publié le dimanche 2 avril 2017 à 1:55 par Iaro
Le PSG s'est imposé 4-1 face à l'AS Monaco en Coupe de la Ligue en signant un match majuscule. Retour sur les performances des joueurs parisiens au cas par cas.

Trapp : L'Allemand a eu très peu à faire ce soir, et c'est sans doute la meilleure preuve de l'excellent match des Parisiens, qui ont étouffé leur adversaire. Il est battu sans pouvoir rien y faire sur la géniale frappe de Lemar, sans avoir eu d'autre possibilité d'arrêt majeur, mais il a bien fait le reste, au pied ou sur une sortie aérienne sur corner. On a apprécié son vice à 3-1, quand il a pris son temps pour jouer les six mètres, même si ça lui a valu un carton jaune.

Aurier : L'ancien de Toulouse a gardé sa place dans le couloir droit au bénéfice du pépin physique de Meunier, et s'il a joué lui-même diminué, il a globalement bien fait le travail défensif face à Lemar, qu'on a peu vu. Tranchant sans ballon, en témoigne ses 3 interceptions, (court) record du match, on l'a moins vu aux avants-postes même si c'est l'une de ses montées, conclue par une transversale bien vue mais moyennement exécutée, qui a amené le but du 2-1.

Thiago Silva : Le Brésilien devait des réponses à ses détracteurs après avoir coulé au Camp Nou et il s'est (très bien) repris pour ce match capital pour la fin de saison. Germain est sorti à l'heure de jeu et Mbappé a été très peu visible, signe du match de qualité de la charnière centrale et de l'emprise retrouvée du capitaine. Très précieux par ses dégagements toujours à propos, il a pris un coup en fin de match et il a commis une petite erreur finale, sans conséquence.

Kimpembe : Moins omniprésent que son compère de l'axe et aussi moins impliqué dans la construction du jeu des siens, le jeune gaucher de la défense parisienne n'en a pas moins réalisé un bon match. Solide sur ses appuis et intransigeant au duel, sa belle complémentarité avec les deux Brésiliens de l'axe se confirme de matchs en matchs. Parfois gourmand dans ses remontées de balle, il doit apprendre à doser cet aspect de son jeu pour aller plus loin.

Kurzawa : Le tatoué du couloir gauche est peut-être le seul titulaire à nous laisser un peu sur notre faim au coeur d'un PSG ultra-dominant, comme lors de l'aller contre Barcelone. Comme bien d'autres sur l'action, il est aux abonnés absents sur le but monégasque, construit sur son côté, et si son duel avec Bernardo Silva, qui a beaucoup dézoné, a globalement été équilibré, il a récolté un jaune pour une obstruction sur le Portugais. Offensivement, il a peu pesé.

Thiago Motta : L'Italo-Brésilien a livré un véritable récital devant sa défense, alors qu'il n'avait plus goûté aux joies d'une titularisation depuis le 18 février. Excellent pour orienter et proposer des relais courts à sa défense, il a mis les siens dans ses conditions idéales avant de connaître des difficultés logiques dans le rythme, à mesure que le match avançait. Qu'importe, il a été l'un des fers de lance d'un PSG très en maîtrise et sa prolongation est plus que jamais désirée. Lucas l'a remplacé pour les cinq dernières minutes.

Verratti : Pointe droite d'un milieu Parisien placé sous le signe de la technique, il n'a pas été en reste en envoyant Di Maria au but d'un sublime enchaînement court plein axe à la quatrième minute. Très en verve dans l'entre-jeu, il a signé plusieurs retours défensifs de qualité et il a encore régalé pour le 3-1 d'un sublime extérieur du pied long pour Cavani. Un match majuscule et il a laissé sa place l'esprit libre à Matuidi pour les dix minutes finales.

Rabiot : Préféré à Matuidi au coup d'envoi, "Versailles" était attendu après ses derniers matchs compliqués, avec le PSG et en sélection. Il a probablement été le moins en vue des milieux parisiens, mais son match a pour autant été plutôt réussi. Quelques pertes de balle évitables mises à part, il a apporté la touche technique attendue dans la moitié gauche de l'entre-jeu. Il peut faire mieux et s'il se met au diapason des deux Italiens du milieu, sa fin de saison peut être belle.

Di Maria : L'Argentin a démontré tout ce qu'il peut encore apporter au PSG quand il évolue à un tel niveau. Infernal entre les lignes, diabolique dans ses prises de risque, il a largement contribué à plier le match en première période d'une remise intelligente sur le 1-0 pour Draxler et d'un pointu encore bien senti pour inscrire le but du 2-1, et on l'a encore retrouvé passeur décisif sur le dernier but. L'ancien de Rosario a allié la tête aux jambes, qui ont dû fumer après le match, et ce fut un bonheur alors qu'il n'a parfois eu ni l'un ni l'autre cette saison.

Draxler : L'ancien de Wolfsburg a été plus discret, mais il n'en a pas moins été capital. Buteur, légèrement hors-jeu mais quand même, pour l'ouverture, on l'a peu revu jusqu'à son action de grande classe du but du 2-1, sur laquelle il rattrape une passe difficile d'Aurier pour envoyer Di Maria au but. En retrait mais très décisif, il a cédé sa place à Pastore, qui était attendu titulaire et qui a tenté d'exister entre les lignes mais qu'on a finalement peu vu.

Cavani : L'Uruguayen aime la Coupe de la Ligue et il l'a encore démontré ce soir. Le théorème de l'action cavanienne en une touche de balle a trouvé une nouvelle confirmation ce soir, avec quelques situations mal jouées où on l'a vu hésiter mais aussi des progrès techniques qui se confirment. Ses deux buts, deux reprises exceptionnelles, en sont des preuves irréfutables et elles ont confirmé le triomphe des siens en marchant un peu plus sur les Monégasques résignés.


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