Le PSG a gagné 2-1 à Montpellier ce samedi, validant ainsi son titre de Champion de France. Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens.
Sirigu : L’Italien ne va pas apaiser le courroux de ses détracteurs avec sa prestation : il n’a rien à faire du match et il a quand même encaissé un but. Mounier l’a vu légèrement avancé à la 40ème et a tenté un centre-tir haut et puissant, qui a trompé le portier qui a marqué un pas d’hésitation au départ. On devrait entendre encore parler de la rumeur Cech dans les prochains jours.
Aurier : Parfois un peu loin des actions montpelliéraines au début du match, il a pris le dessus progressivement sur le côté gauche héraultais et a fait de plus en plus mal dans son style caractéristique, à l’impact et en avançant. Passeur décisif pour Lavezzi suite à un décalage de Pastore déjà vu contre Lille ou Guingamp, il a saisi la chance offerte par son entraîneur avec une prestation de bonne facture qui valide son récent statut de titulaire.
Thiago Silva : Le Capitaine parisien a globalement tenu son rang, notamment grâce à d’excellents placements mais il a été moins saignant qu’à l’accoutumée dans ses jaillissements, comme par exemple sur un appui-remise des locaux dès la 3ème. Une prestation au global très correcte mais le Brésilien nous a tellement habitué à du caviar qu’on en devient exigeants.
David Luiz : De retour de blessure, il retrouvait sa place de titulaire et il a été l’auteur d’une prestation globalement sobre et concentrée, ce qui n’est pas toujours la norme avec le Brésilien. Il avait des fourmis dans les jambes avec le ballon et a beaucoup étendu sa zone d’influence, notamment à 2-0, et sans ballon et il fait le métier, sans briller ni décevoir.
Maxwell : Il y avait de l’espace dans le couloir droit du bloc héraultais et l’ancien de Barcelone a su en profiter, comme en atteste un jeu parisien qui penchait souvent à gauche dans la première demi-heure. Inégal sur ses centres – un caviar pour Lavezzi à la 6ème, puis un gros loupé avant l’heure de jeu –, ses montées ont tout de même apporté des décalages.
Cabaye : L’ancien Lillois a été le plus en retrait des milieux parisiens et il a n’a pas su ressouder en entre-jeu à la dérive en deuxième période. Comme souvent trop violent dans les contacts, il a été l’auteur de plusieurs fautes spectaculaires, dont l’une lui a valu un carton jaune. Sorti (suite à une béquille ?) au profit de Marquinhos à la 77ème, le Brésilien a apporté beaucoup de stabilité à son camp, qui a terminé avec plus de maîtrise.
Rabiot : Le relayeur formé au club, parfois en difficulté pour lancer ses matchs, était présent dès l’entame, solide pour récupérer des ballons en avançant et très impliqué dans les sorties de balle des siens. Une très belle prestation bonifiée par une passe décisive parfaite dans l’intervalle pour Matuidi sur le 1-0. En revanche, son jeu long et à mi-distance a connu pas mal de déchet, de façon assez inhabituelle.
Matuidi : Buteur dès la dix-septième d’un but du pied droit, comme au Vélodrome, il a été l’auteur d’une belle prestation. Comme Rabiot, sa récupération efficace en fondant sur le porteur a énormément gêné les locaux et il a été inspiré dans ses options de combinaisons courtes. Quelques fautes évitables tout du long toutefois. A perdu en efficacité dans ses replis en 2nde période mais c’est aussi à mettre sur le compte d’un bloc-équipe déclinant.
Pastore : Une prestation bipolaire pour l’Argentin. D’abord excellent de par sa grande justesse dans ses choix et son influence, comme sur les deux buts sur lesquels il créé le décalage, il est sorti de son match suite à un carton jaune très sévère, à la 40ème, qui devrait le priver de la finale de la Coupe de France. Ensuite, il a perdu la majorité de ses ballons de par ses mauvais choix et ses prises de risques, et compliqué la vie des siens.
Lavezzi : L’autre Argentin a été le second buteur parisien d’un bon intérieur du pied à la 25ème. Intéressant en appui dos au but à gauche, il a été plus inégal dans les derniers mètres, comme sur cette tête loupée, seul à bout portant à la 6ème. Signe d’un physique décidément déclinant, il a été de moins en moins en vue et Lucas l’a remplacé pour les 25 dernières minutes. Il lui en a fallu vingt pour commencer à exister mais il a bien terminé.
Cavani : Fin de série pour l’Uruguayen, buteur lors de ses cinq derniers matchs. Ce n’est pas faute d’avoir eu des situations en première période mais il a échoué à plusieurs reprises devant Ligali, comme à la 8ème ou à la 31ème. On l’a perdu de vue après le repos et il a beaucoup couru mais n’a jamais su constituer une arme de contre-attaque pour les siens.
