Article 

Montpellier/PSG (3-0), les performances individuelles

Publié le samedi 3 décembre 2016 à 22:46 par Max DC
Le PSG s'est lourdement incliné à Montpellier ce samedi (0-3), retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens dans l'Hérault.

Aréola : 3 tirs cadrés, 3 buts, la statistique fait mal pour un gardien. S'il est fusillé par Skhiri sur le second but, sa détente est en revanche plus douteuse sur le troisième ; sa responsabilité est d'ailleurs assez nettement engagée concernant l'ouverture du score en raison d'une sortie délicate où il paie un manque criant d'anticipation et de concentration. Après l'embellie des premières semaines, les nuages noirs s'ammoncellent chez le gardien formé au club et ce, juste après l'intérim réussi de Kevin Trapp. 

Aurier : Des contrôles ratés, un repli défensif inexistant conduisant au but de Paul Lasne et seulement 3 centres réalisés, l'Ivoirien a été tout bonnement catastrophique, son influence ayant été annihilée par le schéma tactique adverse. Un match sans pour l'ancien toulousain qui subit, lui aussi, une concurrence féroce du fait de la montée en puissance de Thomas Meunier. 

Marquinhos : S'il s'était montré intraitable depuis le début de la saison aux côtés de son capitaine, Marquinhos a sombré sur la pelouse de la Mosson. Son coup de tête approximatif pour lancer Lasne a été l'apéritif d'une prestation calamiteuse prolongée par une perte de balle coupable devant Sanson pour le second but montpelliérain dès le retour des vestiaires et ponctuée d'un marquage lâche face à Boudebouz pour clore l'addition. 

Thiago Silva : Intraitable lors de ses dernières sorties, le capitaine n'a pas été exempt de tout reproche ce soir. Auteur de pertes de balle inhabituelles dont une aile de pigeon pleine de suffisance dans sa propre surface et d'ouvertures en profondeur manquées vers ses attaquants, il a joué à reculons et évolué trop bas pour avoir un quelconque impact offensif. 

Kurzawa : Contrairement à ses comparses de l'arrière-garde parisienne, il a au moins l'excuse de revenir de blessure mais le piètre niveau de sa performance a de quoi inquiéter alors que son supposé remplaçant, Maxwell, avait montré des signes de fatigue évidents. Incapable de prendre son couloir en première mi-temps, il a réagi par la suite, parvenant à déborder par intermittence et à animer le côté gauche parisien. D'ailleurs, il est à créditer de deux caviars offerts à Matuidi puis à Cavani, le second ayant amené un but refusé pour un hors-jeu inexistant. Toutefois, défensivement le latéral gauche n'a pas rassuré, semblant toujours aussi fébrile et emprunté dans les duels et la distance de marquage. 

Krychowiak : Alors que son impact défensif dans l'entrejeu apparaît nécessaire en phase de transition, le Polonais n'apporte aucune plus-value au jeu de possession de son équipe en raison de lacunes techniques patentes. Un match ambivalent pour la recrue la plus chère de l'été puisque, s'il a été le joueur à récupérer le plus de ballons, son utilisation de ceux-ci pose question sachant que moins d'un quart de ses passes l'ont été vers l'avant. Le jour et la nuit avec Thiago Motta. 

Nkunku : Appliqué, précis mais encore trop timoré dans sa prise de responsabilités, le milieu formé au PSG a connu une première titularisation cette saison contrastée. N'exploitant pas suffisamment sa qualité de passe, à l'instar de son ouverture précise vers Aurier qui n'a pu la bonifier, et son intelligence de jeu, Nkunku n'a que trop peu pesé sur une rencontre où il devait assumer le rôle crucial de la transition offensive. Il a finalement été remplacé peu avant l'heure de jeu par Hatem Ben Arfa dont la verticalité et la spontanéité ont permis d'apporter du liant au jeu offensif parisien. Son entrée aurait d'ailleurs pu être décisive si Lucas n'avait pas pêché dans la finition face à un Laurent Pionnier en état de grâce. 

Matuidi : Comme souvent, l'international français s'est montré impliqué, engagé et actif au milieu de terrain. Mais ses courses de harcèlement, relativement inefficaces ce soir, ne suffisent plus et son déchet technique est patent lorsque son équipe manque de maîtrise. Gâchant une occasion en or à 2-0, il a souffert des absences combinées de Thiago Motta et de Marco Verratti, son influence s'en trouvant de fait diminuée voire anéantie. 

Lucas : Deux belles opportunités vendangées et peu de dribbles, Lucas n'est jamais parvenu à déstabiliser la solide défense montpelliéraine malgré de la bonne volonté et un travail intéressant dans le pressing. Son rendement insuffisant, loin des standards de ses dernières prestations où il avait su mettre à profit ses talents de provocateur, a favorisé son remplacement par Jesé. S'il n'a pas trouvé l'ouverture et a surtout couru dans le vide, il a au moins apporté de la vitesse à une attaque parfois trop statique. 

Di Maria : Si, comme Kurzawa, il a au moins l'excuse de faire sa rentrée sur ce match, l'Argentin a été l'élément le plus remuant et le plus en vue de la rencontre. Auteur de plusieurs passes clés, il a beaucoup tenté et a poussé Pionnier à réaliser une parade de grande classe peu après le second but montpelliérain. Une prestation correcte pour un joueur de retour de blessure mais on en attend forcément plus du leader offensif parisien, et notamment d'être décisif. 

Cavani : En 80 minutes, il a réussi à toucher moins de ballons que Jesé rentré pour un quart d'heure. Conformément à ses habitudes, il s'est démené en terme d'appels en profondeur et de pressing mais a été sevré de munitions, ne tirant d'ailleurs pas une seule fois au but, une première cette saison pour l'avant-centre urugayen. Après avoir traversé la rencontre tel un fantôme, il a été suppléé par Jean-Kevin Augustin


Vous pouvez retrouver les commentaires de l'article sous les publicités.
Match lié 

News 

Aujourd'hui

mercredi 27 mars

mardi 26 mars

lundi 25 mars

dimanche 24 mars

samedi 23 mars

vendredi 22 mars

jeudi 21 mars

mercredi 20 mars

mardi 19 mars

lundi 18 mars

 

Soutenez CulturePSG 
Soutenez CulturePSG sur Tipeee