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Nancy/PSG (1-2), les performances individuelles

Publié le samedi 15 octobre 2016 à 22:50 par Philippe Goguet
Dans une rencontre en deux temps marquée par une excellente entame puis une heure bien compliquée, le PSG s'est imposé 2-1 à Nancy. Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens, au cas par cas.

Areola : En début de rencontre, alors que ses partenaires dominent de la tête et des épaules la partie, il se montre attentif dans sa surface sur les rares ballons qui arrivent. Une fois que Paris va baisser de pied, le portier va être beaucoup plus sollicité et répondre présent, particulièrement sur une frappe sournoise en fin de première période. Il se montre d'ailleurs très propre sur l'ensemble de ses interventions, bien que rarement très compliquées pour un gardien de sa trempe. Sur le but encaissé, il ne peut strictement rien.

Meunier : Il se signale en début de partie par une présence régulière dans son couloir et des centres, plus ou moins ajustés. A cet instant, il est alors juste techniquement mais commence à être mal à l'aise défensivement, une tendance qui va malheureusement se poursuivre, sa justesse technique déclinant également au fur et à mesure du match. Son apport offensif ressurgit par instant mais sa deuxième période est globalement très pénible, à l'image de cette perte de balle qui va offrir une belle occasion à Nancy en fin de rencontre. 

Thiago Silva : A l'aise dans la meilleure partie du match, notamment par le biais de quelques relances vers l'avant appréciées, il se distingue aussi par des interventions sobres et efficaces. Quand le bateau va commencer à tanguer, il va à peine faire mieux que les autres, se cachant ou se montrant imprécis dans la relance tout en faisant ce qui ressemble au minimum dans la partie défensive. Plus inquiétant, c'est surtout son investissement général qui est encore apparu douteux. Le joueur serein et dominateur semble aujourd'hui très loin.

Marquinhos : Plutôt propre en début de partie, il montre alors un poil d'inattention en fin de première période à l'image de cette relance ratée et de ce dégagement dévissé qui offrent des opportunités aux adversaires. Il fera mieux après la pause et se place comme l'un des plus solides Parisiens du deuxième acte, pas fébrile balle au pied et sans peur dans les duels. 

Kimpembe : Celui qui dépannait côté gauche et retrouvait le poste de sa jeunesse s'est d'abord caractérisé par un placement très haut sur le terrain, un doute qu'on pouvait avoir de par son profil plus défensif. Cela a engendré une occupation (nécessaire) plus qu'un apport réel mais il faut souligner cette attitude. Quand Paris va commencer à avoir du mal, Kimpembe va en revanche régulièrement souffrir. Il va notamment commettre des fautes, dont celle qui mène à la réduction du score, et se retrouver dans des situations de relance compliquées dans ses 30 derniers mètres. Ses partenaires ne l'ont pas aidé en lui donnant quelques ballons durs à négocier mais le jeune défenseur y est aussi pour quelque chose.

Krychowiak : Durant la période de domination parisienne, il s'est evertué à jouer simple et ses limites techniques n'ont alors que peu pesé. Présent sur le premier but, il se signalait également défensivement avec quelques bonnes interceptions mais il représente malheureusement parfaitement ce PSG qui s'est éteint et n'a plus rien fait de la rencontre. Incapable d'apporter un relais technique au milieu, il a alors été un poids mort dans le jeu, se contentant de la partie défensive. Son unidimensionnalité est aujourd'hui problématique, presque autant que sa relation inexistante avec Marco Verratti, le Polonais semblant regarder l'Italien sans pouvoir lui apporter la moindre aide.

Verratti : Dans un rôle très axial, le milieu a vite pris en main le jeu du PSG et a distribué de façon propre et efficace. Alors que le PSG commence à se dérégler, il prend de plus en plus d'ampleur et est le seul parisien techniquement au niveau durant le très mauvais quart d'heure avant la pause, alors abandonné par ses partenaires qui le regardent se débattre face au bon pressing adverse. Après la pause, le problème sera le même et Verratti doit à la fois organiser la première relance et porter le jeu jusqu'aux attaquants. Y arrivant par moment, c'est dire l'exploit, il est le seul à avoir su apporter de la justesse et de la maîtrise dans le jeu parisien. Il n'a pas tout réussi pour autant et est également apparu un peu nerveux.

Matuidi : Assez porté sur la gauche du terrain en début de rencontre, il joue alors de façon simple et plus ou moins efficace, offrant un point d'appui qui s'avérait toutefois par moment problématique pour les deux joueurs du couloir. Une fois ce début de match passé, et à l'exception d'un bon retour dans la surface, le reste de son match va être catastrophique. Techniquement de plus en plus douteux, il va perdre de nombreux ballons et, comme Krychowiak, abandonner Verratti dans la construction du jeu. En fin de match, il finit ailier gauche et se montre guère plus intéressant à ce poste mais son déchet est moins pénalisant, car loin du but du PSG.

Lucas : En début de rencontre, il se montre très tranchant, tonique et littéralement insaisissable sur chaque prise de balle, faisant d'énormes différences et ce malgré une béquille reçue rapidement. Après son ouverture du score, un peu chanceuse, il disparaît ensuite peu à peu et est tout bonnement invisible après la pause. Certes, les ballons n'arrivent pas souvent mais il est de loin le moins en vue des trois attaquants. Ben Arfa le remplace pour le dernier quart d'heure. A son crédit, une excellente ouverture pour Matuidi mais ce sera à peu près la seule action positive. Il vit notamment un moment très gênant sur un duel avec un Nancéien qui le dépose littéralement à la course.

Ikoné : Ses premières touches de balle sont difficiles pour cette première titularisation en équipe première mais il y a du mieux ensuite et il signale même avec des bons déplacements depuis le côté vers l'axe pour proposer des solutions entre les lignes. Il se signale de façon générale par de l'initiative mais du déchet, pas aidé par ses quelques difficultés à se placer vis à vis de Matuidi et Kimpembe. Un peu perdu de vue avant la pause, il réapparaît au retour des vestiaires avec de nouveau de la présence et des fins d'action malheureusement un peu trop inabouties pour être totalement dangereuses. Remplacé par Rabiot, ce dernier va immédiatement permettre au PSG de remettre un peu d'ordre dans son jeu, notamment grâce à sa justessse technique. Tout ne va pas être bouleversé mais son entrée a fait beaucoup de bien, Paris arrivant un peu plus à sortir les ballons de son camp, et le jeune milieu a forcément marqué des points.

Cavani : Parfois apparu un peu seul en pointe, on le voit surtout sur des ballons en profondeur où ses innombrables courses font des dégâts. Malgré cette relative discrétion dans le jeu, il est impliqué sur les deux buts et ne doit sa réalisation du jour qu'à lui-même et à son flair d'attaquant. Techniquement, il va globalement se montrer plutôt à l'aise, ce qui n'est pas forcément une habitude, et il se crée deux belles situations en seconde période uniquement sur son talent. En revanche, il faut bien noter qu'il est dépassé par Alou Diarra dans les airs sur le but nancéen et qu'il a un peu trop souvent été signalé hors-jeu.


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