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Nantes/PSG (0-2), les performances individuelles

Publié le samedi 21 janvier 2017 à 22:42 par Max DC
Le PSG s'est imposé 2-0 à Nantes en signant un match des plus sérieux. Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Trapp : De nouveau titulaire en championnat, le portier allemand n'a pas été aussi tranquille que la statistique selon laquelle Nantes n'a pas cadré un seul tir le laisse penser. Coupable de mauvais choix dans la relance et connaissant un jeu au pied aléatoire, comme en atteste son dégagement manqué, bien que sans conséquence, en première période. En revanche, à son crédit, il n'a pas hésité à sortir afin de soulager son arrière-garde. Mi-figue mi-raisin mais toujours aucun but encaissé depuis son retour en tant que titulaire en championnat face à Lorient, fin décembre. 

Meunier : Auteur d'une erreur de relance grossière qui n'a pu profiter à un Emiliano Sala bien maladroit, le latéral belge s'est montré emprunté en début de rencontre avant de progressivement monter en puissance, à l'image de sa qualité de centre. Grâce à sa faculté à répéter les courses sans relâche, il n'a pas failli à sa tâche défensive, faisant preuve d'une belle rigueur dans les duels et dans l'anticipation, tout en maintenant un apport offensif non négligeable, quoique vain. Il aurait d'ailleurs pu aggraver la marque mais sa tête au premier poteau a échoué sur la barre transversale de Maxime Dupé. 

Marquinhos : Participant à museler les attaquants nantais aux côtés de son capitaine pour conserver inviolée la cage parisienne en 2017, Marquinhos enchaîne les prestations de haut vol, d'une sérénité et d'une froideur chirurgicales. Concentré et déterminé sur chacune de ses interventions, il s'est même permis d'apporter le danger dans la moitié adverse par ses montées balle au pied ainsi que son jeu long quasiment impeccable. Qu'il semble loin le jeune défenseur fébrile et naïf de la fin d'année 2016.

Thiago Silva : Plus prudent que son partenaire de l'axe défensif et évoluant assez bas sur le terrain, le capitaine parisien a su faire preuve d'autorité et de sérieux pour réaliser une prestation d'une propreté remarquable. Rarement mis en difficulté, il est, à l'instar de Marquinhos, l'une des raisons expliquant le mutisme du duo d'attaque nantais ce soir ; seule ombre au tableau, si tant est qu'elle en soit une, il n'a pas connu la même réussite que lors des semaines passées sur les coups de pied arrêtés offensifs. 

Maxwell : Clair, net et précis. Difficile de mieux résumer la prestation du vétéran parisien puisque sa formidable sobriété a pu confiner avec une timidité excessive. Second joueur à toucher le plus de ballons, il n'en a que trop peu exploité offensivement, ne centrant d'ailleurs qu'une seule fois. Cependant, il a fait admirer son intelligence de jeu et son calme pour parfaitement contenir Jules Iloki et soulager son équipe dans la relance. 

Thiago Motta : Peu en vue dans l'entrejeu, il n'a pas pour autant manqué d'activité. S'il a en effet touché moins de ballons et connu un pourcentage de passes réussies plus faible qu'à l'accoutumée, il s'est quelque peu effacé pour davantage préserver l'équilibre collectif. Discret pour mieux faire briller ses partenaires, il a opté pour de la verticalité et a fortiori de l'efficacité dans ses passes, cherchant constamment les intervalles à l'instar de son décalage en une touche pour Julian Draxler sur l'ouverture du score. 

Verratti : Le véritable homme du match. Au-delà de réaliser une partition magistrale, il a concentré les attentions tant de la part des Nantais, subissant ainsi pas moins de quatre fautes, que de la part de l'arbitre puisque, comme la semaine dernière, il a été au centre d'une vaste polémique suscitant l'incompréhension des Parisiens. Très pressé et ne bénéficiant que de peu d'espaces en début de rencontre, il s'est finalement mué en électron libre, se situant entre les lignes et gênant ainsi considérablement le dispositif adverse. Distillant de merveilleux ballons à ses coéquipiers, alternant jeu long et percées, il ne s'est pas économisé pour effectuer un travail défensif dantesque. Mais la qualité de sa prestation est forcément ternie par son caractère de tête brûlée ; sanctionné pour un geste jugé antisportif, il s'est, peu après, rendu coupable d'un tacle dangereux pour lequel il n'aurait pas été immérité qu'il prenne un second carton jaune. Il a été remplacé par Adrien Rabiot très convaincant et qui s'est procuré deux occasions, trouvant même la barre transversale dans le temps additionnel. 

Matuidi : Volontaire mais brouillon, l'international français s'est époumoné et démultiplié sans réel impact ni efficacité toutefois. Sa débauche d'énergie de tous les instants a favorisé sa capacité de projection et de percussion face au pressing agressif du bloc nantais. Cherchant une solution vers l'avant sur chaque prise de balle comme pour mieux exploiter la verticalité souhaitée par Unai Emery, son résiduel manque de justesse technique lui a, comme souvent, été fortement préjudiciable afin d'être décisif. 

Lucas : Une nouvelle fois très actif au sein de l'animation offensive parisienne, il a rendu une copie inaboutie et désordonnée quoique décisive. Passeur décisif pour le premier but d'Edinson Cavani, il a été un poison pour l'arrière-garde adverse et s'est appliqué à respecter les très probables consignes de son entraîneur concernant le repli défensif. Davantage présent en seconde période, il a cependant alterné dribbles déstabilisants et mauvais choix, symbole d'un match où il a, encore une fois, beaucoup tenté mais connu une réussite aléatoire. 

Draxler : S'il s'est montré muet pour la première fois sous ses nouvelles couleurs, l'international allemand a su confirmer les espoirs entrevus ces dernières semaines. Peu en vue et bien pris par Léo Dubois dès l'entame du match, il est parvenu à bonifier chaque ballon touché, se montrant particulièrement tranchant et percutant. Dribbles chaloupés, contrôles orientés et changements de rythme dans la conduite de balle, il a été l'un des accélérateurs du jeu parisien à l'image de son décalage vers Lucas à l'origine de l'ouverture du score. Suppléé par Angel Di Maria, il est sorti sur blessure. "L'Argentin a signé une entrée une entrée pleine d'envie mais peu altrusite, dans la lignée de sa prestation à Rennes.

Cavani : Raillé pour sa maladresse, peu en réussite à Rennes la semaine dernière, il n'a pas manqué d'opportunisme, ce samedi, en inscrivant deux buts sur ses deux seuls tirs cadrés, ses premières réalisations depuis un mois. Loin de n'être qu'anecdotique, ces buts lui permettent, dès janvier, de battre son record de buts marqués sur une saison, en Ligue 1. Mais l'Uruguayen ne s'est pas contenté d'un rôle de buteur, il a aussi été intéressant à la fois dans l'intensité de son pressing, provoquant ainsi des récupérations parisiennes hautes, mais également dans le jeu courant, comme en atteste sa passe intelligente vers Angel Di Maria juste avant de sortir au profit d'Hatem Ben Arfa. Le Français a signé une belle entrée, avec de la percussion mais aussi un jeu tourné vers le collectif.


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