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Nice/PSG (3-1), les performances individuelles

Publié le lundi 1 mai 2017 à 1:27 par Iaro
Le PSG s'est incliné 3-1 à Nice dans un match tendu et mal géré, retour sur les performances individuelles des Parisiens au cas par cas.

Trapp : l'Allemand n'a su faire aucun arrêt dans un match qui a vu les locaux marquer sur leurs trois tirs cadrés. Un peu court sur le premier but sans être vraiment fautif, il est battu sur un tir superbe sur le 2-0, et abandonné par sa défense sur le dernier but. Quelques interventions aériennes et globalement un bon niveau au pied ne rattrapent pas un match sur lequel il n'a eu aucun impact.

Aurier : l'Ivoirien enchaînait sur son aile droite et il n'a pas su apporter de la largeur à son camp de par son activité. Peu en vue dans la moitié de terrain adverse, il a quand même globalement contenu Eysseric mais aussi Dalbert, sur lequel il a signé un gros retour en première période. Passé à gauche après le repos, il a été en difficulté sur son mauvais pied et Rabiot l'a remplacé à la 65ème, Matuidi passant en défense. Le chevelu a participé à plusieurs bons mouvements côté gauche mais il a manqué d'intensité pour prendre le dessus sur l'entre-jeu adverse.

Marquinhos : une soirée paradoxale pour l'ancien de l'AS Rome, concentré et globalement pas pris en défaut par la ligne d'attaque adverse, et même buteur d'un ballon dévié de la tête sur corner, mais ça n'aura servi à rien. Parfois haut, comme en début de seconde période, parfois plus bas avec une ligne défensive craignant visiblement les contres adverses, il y a d'autres fautifs à chercher ce soir pour expliquer le revers parisien.

Thiago Silva : les capacités de leader du Brésilien sont toujours un sujet de discussion entre ses fans et ses détracteurs, et si le PSG a trébuché ce soir en partie par excès de nervosité, le capitaine a longtemps été à l'oeuvre pour calmer ou recadrer les siens. Présent dans les situations chaudes, y compris dans le jeu, danger permanent sur coups de pieds arrêtés, il a été décisif sur le but du 1-2, hélas pour rien. Sur le dernier but, qui intervient juste après l'expulsion de Motta, il est resté aux avants-postes avec Cavani et il est logiquement absent, quoiqu'il en soit anecdotique.

Maxwell : d'abord en jambes et à l"aise pour combiner avec ses partenaires du côté gauche, il va peu à peu se faire rattraper par le rythme du match et il se fait balader par Pereira sur l'ouverture du score, le poids des années pesant alors très lourd. Touché avant la mi-temps, il cède sa place pendant le repos à Meunier, entré à droite au bénéfice d'une permutation avec Aurier. Le Belge aura apporté son activité et ses frappes de loin, dont une sur un deuxième ballon sur corner bien sentie mais bloquée par Cardinale. Il a malgré tout payé quelques imprécisions techniques et des difficultés à combiner avec Di Maria puis Lucas. Averti pour une faute sur Balotelli.

Thiago Motta : une prestation un peu à l'image de son match du milieu de semaine contre Monaco, en deux temps. D'abord difficile à trouver et parfois imprécis dans les transmissions, son incapacité, avec d'autres, à protéger sa défense sur les contres niçois sera un problème récurrent du PSG, pris à défaut par des locaux qui exploiteront bien les manques parisiens dans la transition défensive. Mieux à la récupération et dans l'orientation en deuxième période, il termine le match en queue de poisson, donnant un coup de tête synonyme d'expulsion à Baysse, qui aura exploité à fond la nervosité des visiteurs. 

Verratti : l'échec parisien ce soir, et plus globalement cette saison, est un peu celui de l'Italien, impuissant à remettre les siens sur le bon chemin. Paris s'est créé peu d'occasions et l'une des raisons de cet échec est à trouver dans l'absence de relation technique et de proximité de l'ancien de Pescara avec ses trois attaquants. Ses coups d'éclat ont manqué en seconde période alors que Paris était au meilleure de sa domination dans la possession du ballon, et plus grave, il est insuffisant sur deux des buts niçois : trop tendre devant Balotelli sur l'ouverture du score, puis désintéressé du marquage de Donis sur le 1-3.

Matuidi : une première période très compliquée pour le charognard du milieu parisien, qui a eu toutes les peines du monde à exister dans les différentes phases du jeu parisien. Nerveux, il a commis trop de fautes inutiles tout du long. Au bénéfice de la sortie de Maxwell, il a été essayé en défense à gauche par Emery, une idée qui trottait sans doute dans la tête du coach depuis longtemps. Le pari n'a pas été concluant même si le quart d'heure qui a suivi le second but niçois a donné lieu à plusieurs combinaisons intéressantes dans son couloir, son activité tour à tour dans en rupture et en largeur aidant, hélas sans réussite.

Di Maria : son expulsion en toute fin de match sur un geste d'humeur stupide n'incite pas à l'indulgence avec l'Argentin, mais pour autant tout n'a pas été à jeter dans son match. Peut-être le meilleur parisien du secteur offensif de la première période avec une bonne frappe à la 5ème et beaucoup d'activité, mais il a baissé de pied en seconde période, malgré des corners plutôt bien tirés, dont celui du but de Marquinhos. Sentant que son milieu de terrain peinait à prendre le jeu à son compte, il a trop souvent cherché à être partout, finissant par être nulle part. Comme Motta, on attend maintenant de connaître la durée de sa suspension.

Draxler : un match très compliqué pour l'ancien de Wolfsburg, auteur d'un nombre incalculable de pertes de balles indignes d'un joueur de son niveau technique. A part de trop rares combinaisons avec ses coéquipiers sur son côté gauche avant le repos, dont une bien sentie en tout début de match sur laquelle Maxwell était hors-jeu, il a été transparent. Il aurait quand même dû obtenir un pénalty logique avant l'heure de jeu mais l'arbitre en a décidé autrement et il s'est fait justice en découpant Belhanda une minute après, Monsieur Buquet le sanctionnant d'un jaune. Remplacé par Lucas pour dix minutes, pas plus en vue.

Cavani : de tous les Parisiens, l'Uruguayen était peut-être le plus tendu en terre niçoise ce soir. Volontaire mais très vite apparu hyper-nerveux dans son duel avec Baysse, qui était souvent à la limite de l'acceptable dans son duel avec l'ancien de Naples, il a passé la première mi-temps à monter en tension avec son vis-à-vis et à pester contre l'arbitrage. A part sur de bonnes têtes sur corner, il a eu beaucoup de mal dans le jeu et il aurait pu se faire expulser pour une charge sur… Favre, heureusement sans conséquence. En difficulté tout du long, même carrément inexistant en fin de match, il n'a rien pu faire pour les siens.


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