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OL/PSG (2-1), les performances individuelles

Publié le lundi 22 janvier 2018 à 2:36 par Iaro
Le PSG s'est incliné 2-1 à Lyon dans le temps additionnel à l'issue d'un match heurté. Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Areola : la partie n'aurait pas plus mal pu commencer pour le gardien parisien, mal placé et battu au premier poteau sur le coup franc de Fekir à la deuxième minute seulement. Des arrêts plus simples, par ailleurs, ne rattraperont pas son match émaillé de quelques sorties aériennes ratées et de difficultés à communiquer avec sa défense. Noir jusqu'au bout, il est crucifié par une sublime frappe de Depay à la dernière minute.

D.Alves : le Brésilien a été à l'origine du tournant du match, hélas pas dans le sens attendu des siens. Une première période de qualité offensivement, avec plusieurs centres réussis, dont celui du but égalisateur de Kurzawa, mais aussi des difficultés à revenir défendre, puis des sautes d'humeur. Nerveux, il va passer ses nerfs sur Monsieur Turpin à la 59ème et l'arbitre, pas spécialement connu pour sa pédagogie, lui indiquera le chemin des vestiaires. A 10, les siens n'ont pas tenu et il apparaît, forcément, comme l'un des grands fautifs du soir. 

Marquinhos : l'ancien de l'AS Rome a perdu son premier ballon du match, en position basse, pour donner le ton d'une soirée où il a eu du mal à prendre ses responsabilités. Visiblement pas dans un grand soir, il a laissé son binôme de l'axe couper les actions les plus chaudes, et assurer l'essentiel de la relance, son capitaine ayant disputé 44 ballons de plus que lui.

T.Silva : c'est souvent "O Mostro" qu'on a retrouvé au duel avec Mariano Diaz, qui a très peu existé, et sa gestion de la profondeur (à une exception près à la 63ème), comme sa capacité à intervenir au bon endroit au bon moment, ont fait du bien. Dans la case bémol, on déplorera ses difficultés à interagir avec son gardien : comme s'il n'avait pas confiance en lui (l'accumulation des erreurs, plus ou graves récemment, d'Aréola n'aidant pas), il a parfois préféré couper court que de s'en remettre au portier, malgré les consignes de ce dernier, ce qui a occasionné plusieurs cafouillages dans l'axe.

Kurzawa : Unai Emery avait envoyé un signal fort à son latéral, très décrié dernièrement, à l'aune de cette dernière grande répétition avant le Real. Le bilan ? Forcément contrasté puisque, sans être génial, l'ancien Monégasque a été plus tranchant dans son couloir que dernièrement, et il va même ramener son équipe dans le match d'une volée tonitruante. Une prestation correcte, sans plus, jusqu'à cette dernière action où il remet le ballon plein axe, alors qu'il y avait mieux à faire. La suite ? On la connaît...

Lo Celso : conforté dans son rôle de sentinelle, l'Argentin a livré une prestation en forme de point d'interrogation. S'il a défendu dans les bonnes zones et s'est efforcé d'orienter le jeu en direction des espaces libres, l'adversité offerte par les Lyonnais, notamment dans le pressing, lui a permis de mesurer le chemin qui le sépare du très haut niveau. Parfois mis sous pression, il a commis plusieurs fautes évitables, dont une sur Ndombele qui lui vaudra un avertissement.

Verratti : une fois n'est pas coutume et alors qu'il est en très bonne forme actuellement, l'Italien a semblé manquer d'emprise sur le cours des évènements. Il n'a pas su créer les décalages attendus, conséquence (ou plutôt l'une des causes ?) d'une possession parisienne souvent stérile, avec peu de mouvements devant le porteur du ballon. Malgré tout très actif, y compris à 10, à la récupération, il a lui aussi été averti. Pastore l'a remplacé pour ses cinq premières minutes en 2018, le temps... de perdre un ballon facile dans les arrêts de jeu alors que son équipe tentait de le tenir.

Rabiot : toujours dans son style caractéristique, en dégageant une impression de lenteur familière, le jeune international a pour autant fait des efforts bien réels à la récupération et dans le démarquage pour multiplier les solutions de passes. Il n'a hélas pas été déterminant dans le dernier tiers adverse, sauf pour bien décaler, de l'extérieur du droit, Alves sur l'action du but du 1-1. Globalement, un bilan moyen, avec certaines pertes de balle (6 au total, record parisien) dommageables.

Mbappé : titulaire à droite alors qu'on l'attendait possiblement sur l'autre aile en l'absence de Neymar, la pépite parisienne a juste eu le temps de placer quelques accélérations, à droite... dont une qui lui sera fatale puisqu'il terminera sa course séché par Lopes en pleine surface. Sonné, Draxler l'a suppléé dès la 36ème, et l'Allemand a livré une prestation totalement anonyme. Sans personnalité avec le ballon, sans impact quand il a fallu le récupérer, y compris en infériorité pendant plus de 30 minutes, il a peut-être perdu, encore, un peu de crédit en terre lyonnaise.

Di Maria : l'Argentin enchaînait, à nouveau, cette fois côté gauche de l'attaque parisienne. Peut-être gêné par cette position, alors qu'il est souvent meilleur dans l'autre moitié du terrain, peut-être émoussé par la répétition des matchs, il a eu du mal à exister en première période avant de se montrer plus à son avantage en début de seconde période, avec notamment un centre qui aurait dû trouver preneur à la 50ème. Crucifié sur l'autel du choix tactique à l'heure de jeu, Meunier l'a remplacé pour rééquilibrer l'équipe, et le Belge l'a remplacé pour défendre dans son couloir droit.

Cavani : l'ancien Napolitain confirme ses difficultés en 2018, avec les pires difficultés à exister, ou tout du moins à être trouvé, au coeur d'une défense lyonnaise disciplinée et bien organisée. Il n'a jamais semblé vouloir disputer le défi physique avec son vis-à-vis, Marcelo, et on l'a pas vu du match être dangereux aux abords du but de Lopes, sauf sur une bonne tête au premier poteau en début de match. Invisible, impuissant, il a même paru énervé, au point d'être lui aussi averti par un M.Turpin décidément chatouilleux du carton.


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