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OL/PSG (2-1), les performances individuelles

Publié le lundi 29 février 2016 à 10:51 par Philippe Goguet
Le PSG a perdu son premier match de la saison en Ligue 1 face à l'OL dimanche soir (2-1). Retour sur les prestations des joueurs parisiens au cas par cas.

Trapp : Pas spécialement serein en début de match sur quelques ballons aériens et abandonné par sa défense sur l'ouverture du score, il pourrait également lui être reproché sa sortie un peu tardive sur Darder sur le second but. En revanche, il est celui qui maintient le PSG en vie en seconde mi-temps avec plusieurs bons arrêts dans des situations compliquées, notamment devant Ghezzal à l'heure de jeu. Au pied, il a rarement joué long (par consigne ou par choix ?) et est finalement le Parisien qui a le moins de choses à se reprocher.

Van der Wiel : A dix jours d'un Chelsea/PSG qu'il ambitionne de jouer, il s'est idéalement placé en situation de ne pas pouvoir y prétendre. Son marquage lâche sur Cornet lors de l'ouverture du score a rappelé ses nombreuses lacunes défensives et l'ailier gauche lyonnais a signé la meilleure performance de sa carrière face à un Hollandais d'une tendresse incroyable dans les duels. Dévoré à chaque contact, pas spécialement sûr techniquement, d'un apport offensif insignifiant et globalement dépassé toute la soirée, il a signé l'une des pires performances d'un arrière droit du PSG ces dernières années. Sa seule once de performance est d'avoir réussi à finir la rencontre sans être remplacé.

Thiago Silva : Très vite sollicité vu la déconfiture du milieu du terrain, il a d'abord repoussé comme il a pu mais, d'entrée, un ballon qui lui file entre les jambes a montré qu'il n'était pas dans un grand jour. S'il tient à peu près la baraque ensuite, notamment en étant intéressant dans les duels, il se fait sévèrement déposer par Darder sur le but du 2-0 avec un sombrero qui fait désordre pour un joueur de sa classe. En seconde mi-temps, il assure à peu près mais on l'a vu juste sur certaines actions, notamment quand il s'efface devant Cornet par peur de faire faute. Dans la relance, il a bien tenté des choses mais peu ont abouti.

David Luiz : Ses erreurs ont été moins flagrantes que celles de son compère de la défense centrale mais ses bonnes interventions peuvent se compter sur les doigts de la main et son large sourire au coup de sifflet final montre bien le niveau d'implication dont il a fait preuve durant le match. On peut juste saluer un excellent retour devant Lacazette en seconde période grâce à une bonne lecture de trajecture mais cela fait peu à côté des innombrables relancées ratées et interventions douteuses. Il faut également noter son comportement honteux sur le second but de l'OL où il sort complètement de sa défense avant de revenir en marchant pendant que l'arrière latéral lyonnais déborde. S'il ne souhaite pas jouer, Marquinhos ne demande que ça.

Maxwell : Moins en vue que ses partenaires de la défense, il n'a pourtant guère été plus brillant malgré un Ghezzal très effacé et rarement trouvé. Défensivement, il n'a pas beaucoup souffert face à son adversaire direct mais les montées de Rafael lui ont régulièrement fait mal et il est complètement dépassé par le latéral brésilien sur le second but de l'OL. S'il a été à peu près propre techniquement, il n'a pas proposé grand chose sur son côté et a réussi deux montées en 90 minutes. Cela fait peu pour un joueur censé être intouchable.

Motta : Encore une fois, le milieu italien a déçu et il semble plus que jamais être aussi dépendant de Verratti que le reste de l'équipe. A chaque absence du petit Italien, Motta coule comme ses partenaires et ne parvient plus à impliquer le reste du milieu à ses côtés. Défensivement dépassé, il n'a jamais su aérer le jeu comme il savait le faire et le pressing ciblé des Lyonnais lui a fait très mal, l'empêchant de mettre l'équipe parisienne dans le bon sens comme il sait le faire. Pire, son mauvais geste sur Ferri après seulement 23 minutes aurait pu condamner son équipe à jouer tout le reste du match à 10. S'il sait parfaitement se gérer, son niveau actuel reste inquiétant.

Stambouli : Aligné à un poste de milieu relayeur droit qu'il avait déjà expérimenté à Saint-Etienne il y a peu, il a sorti la même prestation insipide et transparente que dans le Forez. Incapable de trouver sa place quand il fallait construire ou poser le jeu, il n'a pas plus servi défensivement en courant dans le vide en permanence et c'est même une mésentente avec Rabiot devant la défense qui offre le 1er but à Lyon. Il se signale seulement par un bon sauvetage dans les pieds de Ferri juste avant la pause sur un contre mais le bilan semble aussi faible que sa technique.

Pastore : Entré à la pause, il a montré d'entrée une énorme volonté qui a fait plaisir à voir et le but parisien lui doit beaucoup entre sa récupération dans un duel physique, une percée puis encore un effort pour gêner la relance de l'OL. Son mouvement, ses décrochages et son activité globale ont ensuite amené un peu de vie dans un très triste milieu parisien mais il a petit à petit commencé à chercher la passe ultime et sombré dans le déchet avec le reste de son équipe. Peut-être a-t-il aussi surestimé ses moyens physiques du moment et subi le contrecoup de son 1er quart d'heure très actif.

Rabiot : Complètement mangé dans les duels pendant une bonne partie du match, il a montré ses limites du moment dans un match où l'intensité était bien réelle et sa prestation défensive est inquiétante. Offensivement, il n'a pas su faire grand chose, particulièrement en première période où il se signale seulement par une bonne percée après 35 minutes, mais a tout de même retrouvé un peu de sa justesse technique au cours d'une seconde période moins mauvaise. Cela fait peu au final et si son intermède de Verratti avait été parfait à l'automne, celui de cet hiver est en revanche des plus douteux. Indirectement, cela remet en question sa place de 4ème milieu de terrain qu'il avait alors acquise. Remplacé par Matuidi pour la fin de match. Le milieu a tenté d'apporter un peu de dynamisme mais n'a pas spécialement réussi.

Lucas : Littéralement invisible en première période, il a alors semblé une nouvelle fois à la recherche de sa position dans le 4-3-3 parisien. En seconde période, c'est un peu mieux et il marque notamment le but de l'espoir d'une jolie frappe du gauche très bien placée. Un peu plus souvent trouvé durant ce second acte, il a beaucoup essayé de jouer en percussion mais a tout de même rarement réussi à faire la différence. Défensivement, il n'a pas été d'une immense aide mais Bedimo est peu monté.

Cavani : Encore une fois, on ne pourra pas lui reprocher son investissement dans les courses, l'Uruguayen n'ayant pas ménagé ses efforts à ce niveau-là. Problème, dans une équipe qui manquait de maîtrise, elles ont la plupart du temps servi à rien et son indigence technique n'a pas vraiment aidé quand il s'agissait de construire. Son match est comme souvent dur à juger, entre un positionnement compliqué qu'on lui impose et une faiblesse technique qui pénalise son équipe.

Ibrahimovic : Privé de ballons en pointe vu l'indigence du milieu de terrain, il a donc voulu tenté d'organiser un peu la manoeuvre mais n'a pas spécialement réussi, englué dans le milieu lyonnais. Quand des ballons sont arrivés devant, il n'en a pas spécialement fait bon usage, à l'image de cette volée ratée aux 18m juste après l'ouverture du score ou de cette tentative de lob complètement loupée à l'heure de jeu. Quand il a enfin pu s'échapper, il a en revanche été intéressant mais souvent trop seul et repris par les Lyonnais. Au final, un match sans envergure pour le Suédois, une rareté ces temps-ci.


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