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OM/PSG (0-2) : l'arbitre justifie l'expulsion de Beraldo et le but refusé à Veretout

Publié le lundi 1 avril 2024 à 9:24 par Jean Chemarin
Arbitre du match OM/PSG (0-2) dimanche soir au Vélodrome, Benoît Bastien a pris plusieurs décisions contestables, dont l'expulsion de Lucas Beraldo peu avant la mi-temps et le but refusé à Jordan Veretout. Deux décisions qu'il a justifiées au micro du diffuseur Prime Video après la rencontre.

C'est assez rare pour être souligné et apprécié. Après la victoire 2-0 du PSG à Marseille dimanche soir, dans une soirée marquée notamment par l'expulsion sévère de Lucas Beraldo à la 40e minute, alors que l'arbitre avait au départ simplement sifflé faute (après aide de son assistant de ligne de touche), Benoît Bastien s'est arrêté au micro de Prime Video pour expliquer et justifier ses décisions litigieuses du match.

Concernant le carton rouge direct du Brésilien, qui avait déjà reçu un jaune à la 15e pour une faute sur Aubameyang, Benoît Bastien a considéré après intervention de la VAR et consultation des images, que Lucas Beraldo avait annihilé une occasion nette de but, malgré le fait que l'action se passe très loin du but protégé par Gianluigi Donnarumma.

« Une évidence que cette faute de Beraldo devait être sanctionnée d'un anéantissement d'une occasion nette de but »

« Je suis alerté dans un premier temps par mon arbitre assistant, qui m'indique qu'il y a une faute de Beraldo, qui bouscule Monsieur Aubameyang, raconte l'arbitre. De par son positionnement, c'est lui qui est le mieux placé pour identifier cette bousculade au sens des lois du jeu. Il lui fait perdre sa capacité à pouvoir jouer l'action ensuite. (Les images de l'action sont diffusées durant l'interview de l'arbitre). Là, je mets un avertissement à Monsieur Hernandez pour contestation sur mon assistant, puisqu'il est venu se coller à mon assistant pour lui manifester son désaccord sur cette action. »

« Le critère numéro 1 c'est déjà la position des défenseurs en capacité d'intervenir »

« Ensuite, je suis alerté à juste titre par mon arbitre assistant vidéo pour réanalyser l'action puisqu'on est dans un cas de potentiel carton rouge, poursuit Benoît Bastien. Et après visionnage des images, c'est pour moi une évidence que cette faute doit être sanctionnée d'un anéantissement d'une occasion nette de but. C'est une évidence dans le sens où le critère numéro 1 c'est déjà la position des défenseurs en capacité d'intervenir. Au moment de la faute, la dynamique de l'action vers la profondeur, la capacité pour moi qu'a le joueur offfensif à pouvoir continuer l'action, maîtriser le ballon, et l'absence de défenseur en capacité d'intervenir, à mon sens, sont les critères qui permettent de dire qu'il y a une occasion nette de but stoppée par l'intervention illicite de Monsieur Beraldo. »

Consultant pour Prime Vidéo, Jérôme Alonzo demande alors à l'arbitre pourquoi il estime que le défenseur parisien présent au rond central (Danilo) ne pouvait pas intervenir : « Je pense en effet, et j'en suis convaincu au moment où j'analyse et prends ma décision, qu'avec la vitesse et l'orientation, s'il n'y a pas cette faute sur Aubameyang, il y a une claire occasion de but. Pour moi la distance avec le défenseur (Danilo) m'amène à la conclusion qu'il n'était pas en capacité d'intervenir. »

Au départ, Benoît Bastien n'avait pas sifflé faute et a justifié pourquoi : « De par mon positionnement, moi je vois les joueurs de profil et je ne peux donc pas voir ce bras qui bouscule, d'où l'intervention de mon arbitre assistant. Je pense au départ qu'on est à l'épaule, que le joueur a le bras dans une position naturelle épaule contre épaule, mais à la vue des images, mon assistant a clairement identifié la bousculade avec ce bras, qui a stoppé l'offensive marseillaise. »

« De par sa très grande proximité avec Donnarumma, Luis Henrique influence forcément sa capacité à intervenir »

L'autre fait de jeu très commenté de ce OM/PSG fut ce but refusé aux Marseillais, peu après l'ouverture du score de Vitinha. Jordan Veretout pensait avoir égalisé, mais l'arbitre a estimé que Luis Henrique, présent à côté de Ganluigi Donnarumma en position de hors-jeu, avait gêné le gardien italien : « Ce joueur (Luis Henrique), au moment de la frappe, est en position de hors-jeu, une position qui est claire. De par sa très grande proximité avec le gardien de but, il influence forcément sa capacité à intervenir. Par conséquent, le but est refusé puisqu'au sens des lois du jeu, un joueur hors-jeu qui influence un adversaire dans sa capacité à intervenir est sanctionnable. »


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