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OM/PSG (2-2), les performances individuelles

Publié le lundi 23 octobre 2017 à 1:20 par Sébastien M.
Dans la lignée de leurs précédentes sorties, les joueurs parisiens ont diablement manqué de maîtrise collective à Marseille (2-2). Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Alphonse Areola : On va dire qu'il ne s'attendait pas à ce que Luiz Gustavo soit de la partie… Mais la commission de discipline a fait son travail (…) et le portier parisien peut être qualifié de "douteux" sur l'ouverture du score du Brésilien. Certes la frappe est belle mais à 30m, on peut se dire qu'en avançant un peu et en ayant un meilleur temps de réaction, il y avait moyen de mieux faire. Reste que son arrêt du pied, devant Sarr, évitant le 1-3 (88e) fut déterminant. 

Thomas Meunier : Daniel Alves absent, le latéral belge a réalisé un match mi-figue mi-raisin. S'il a régulièrement pris le dessus sur Ocampos et su gérer correctement les deux montées d'Amavi, son apport offensif fut bien moyen. Un de ces centres était bien mis en retrait mais Cavani n'avait pas suivi. Hormis ça, beaucoup de ballons perdus mais difficile de trouver son ailier droit fantôme ou alors 40m devant lui. Enfin, sa défense sur l'action du 3-1 de Sarr, est à comparer avec celle de Sakho à Sochaux, une blague. 

Marquinhos : Match sans histoire pour lui, Mitroglu ayant dû toucher une dizaine de ballons. Il ne s'est pas spécialement foulé dans la relance alors qu'il avait souvent du champ devant lui. 

Thiago Silva : Tout comme son compatriote, bien difficile de juger le match d'un défenseur central face à une équipe attaquant peu. Il se fait devancer par Thauvin, en mouvement, sur le but, mais dur de lui imputer ça. Puis, même constat que pour Marquinhos, il n'a pas pris de risque dans la relance. 

Layvin Kurzawa : Ses sorties deviennent de plus en plus gênantes. Certes, il y a deux tacles sur le ballon où il démontra une fougue pas forcément affichée par tous ses coéquipiers mais comme c'est venu au milieu d'un déchet important. Il aurait pourtant pu devenir le premier héros du match mais, bien lancé par Neymar, sa frappe du gauche s'envolait au-dessus (7e). Son centre pour Cavani aurait aussi pu faire mouche dans la foulée du but de L.Gustavo (18e). En somme, il s'en faut souvent de peu… comme il s'en faut de peu que Yuri Berchiche lui prenne sa place. 

Thiago Motta : Bref, Luiz Gustavo a gagné le duel des milieux expérimentés qui avancent peu. Comme dernièrement, il a eu du mal à exister dans un bloc-équipe distant avec une attaque qui a l'air de devoir, ou vouloir, se débrouiller seule. Son âge se fait ressentir de plus en plus avec l'enchaînement des matchs, alors s'il ne parvient plus à faire de passes qui cassent les lignes… L'ADN du PSG, c'était lui et le milieu, ce n'est actuellement plus le cas — la primeur allant à l'attaque — et il le paie. Remplacé par Julian Draxler pour les vingt dernières minutes, lequel s'est peu mis en évidence. 

Marco Verratti : Dans un premier temps dans la lignée de son match de mercredi, le petit Italien était dans le bon tempo et juste techniquement, en témoigne son ouverture pour Kurzawa sur l'occasion d'égaliser de Cavani (18e). Puis, comme son compère italien, il a été pris par le jeu léthargique du PSG et fut trop éloigné de ses attaquants. Il a mis trop de temps à sortir sur Luiz Gustavo sur l'ouverture du score, signe d'un milieu souvent trop bas et simplement souvent perdu. 

Adrien Rabiot : Qui dit "gros match", dit Adrien Rabiot au niveau. L'adage se vérifiait une nouvelle fois, avec une grosse activité et un rôle de lien entre la défense et l'attaque qu'il arrivait à effectuer comme il le pouvait avec ses longues courses et une bonne justesse technique. Il fut même passeur décisif pour Neymar (33e). Comme quoi avoir un milieu dans la surface peut aider à avoir des occasions et marquer. A méditer. Malheureusement pour lui, son bon match est complètement gâchée par sa bévue devant Njie sur le but de Thauvin (79e). Un manque de simplicité et d'humilité qui a failli coûter une défaite. Aussi à méditer. 

Kylian Mbappé : Sa meilleure action a été sa course pour attraper M. Buquet. Oui, il aurait dû obtenir un penalty sur la main d'Amavi mais finalement, la nouvelle star du foot français est reparti du Vélodrome avec un carton jaune. On veut aussi l'avertir : non, un match contre Marseille n'est pas "un match comme un autre" et on l'attendra pour le retour, tant il a tout raté ce soir. Du coup, sa sortie fut tardive et Angel Di Maria n'a pas eu le temps de se montrer en 10 minutes. 

Edinson Cavani : Son coup franc égalisateur a causé tellement de peine pour un peuple en attente depuis six longues années qu'on a envie d'oublier son match raté à côté. Merci Edi pour l'action digne d'un champion, refusant la défaite, et peu importe la frappe pas assez envelopée sur la passe de Rabiot (13e) ou le loupé sur le centre de Kurzawa (18e). Ou pas, mais ce soir, s'il y a encore un peu de fierté côté parisien, c'est juste grâce à lui. 

Neymar : Il était attendu. Comme Ronaldinho ou Ibrahimovic en leurs temps. Il a répondu présent en égalisant, d'un tir adroit du gauche (33e). Un but plutôt logique tant il semblait en jambes et dans le ton du match, comme l'attestait ses tentatives de combinaisons avec Kurzawa ou même Cavani. La suite fut plus délicate et, énervé par les nombreuses fautes marseillaises (8 fautes subies !) et, probablement, le sentiment de ne pas être assez protégé par l'arbitre (la police devant, elle, le faire pour les corners…), il a fini par sortir de son match. D'abord en commençant par jouer tout seul, puis en s'énervant face à Ocampos dont la comédie aura quand même bien marché avec un second jaune idiot. Au final, il a dû laisser ses coéquipiers à 10 à 1-2, lesquels sont tout de même parvenus à revenir la marque. Preuve que le PSG n'est pas que le "Neymar FC" et sa suspension en L1 devra le faire cogiter là-dessus.


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