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PSG/Angers (1-0), les performances individuelles

Publié le dimanche 28 mai 2017 à 1:36 par Iaro
Le PSG s'est imposé 1-0 contre Angers en finale de la Coupe de France dans un match compliqué. Retour sur les performances individuelles des joueurs parisiens au cas par cas.

Areola : De retour dans les bois parisiens pour cette dernière de la saison, le portier a eu peu à faire. Il a su capter des ballons importants, avec notamment une très grosse prise de balle aérienne sur un corner angevin en première mi-temps, et c'est à peu près tout. Les tirs cadrés des provinciaux n'ont pas amené de danger et c'est sur la frappe de Pépé que la déconvenue aurait pu arriver, le grand Alphonse semblant battu mais son poteau l'a sauvé. lI repart finalement avec une clean sheet et la Coupe, et c'est l'essentiel.

Aurier : Prestation paradoxale de l'Ivoirien, qui a su puiser dans sa tension intérieure, bien visible, pour faire mal aux Angevins jusqu'à la fin du match. Ses montées répétées ont participé à faire plier les provinciaux, et c'est sur l'une de ses dernières actions hautes qu'Angers a cédé, son centre débouchant sur un corner finalement victorieux. Il a été averti juste avant la mi-temps suite à une grosse faute sur Pépé suivie d'une gueulante sur l'arbitre. A la limite, comme souvent, mais plutôt dans le bon sens de la chose.

Marquinhos : Le Brésilien a passé une soirée dans l'ombre de son compatriote, sans rien faire de particulièrement brillant mais sans fausse note réelle non plus. Moyennement à l'aise en fin de première mi-temps, il se fait déposer sur un grand pont de Toko Ekambi, finalement sans conséquence. Il n'a pas non plus su se mettre en vue sur les nombreux corners et quelques coups francs offensifs parisiens. Il termine sa saison dans un relatif anonymat, et il doit maintenant couper cet été, ce qu'il n'a pas fait l'an dernier.

Thiago Silva : De retour, juste à temps, pour cette finale, le capitaine a livré une très belle prestation, complète et juste jusqu'au bout. Face aux athlétiques Angevins, il a su mettre le bleu de chauffe, en plus de montrer la voie aux siens à la relance en s'appliquant à jouer au maximum vers l'avant. Il voulait réellement cette victoire et il a su allier le vice à la volonté en se roulant par terre sur la dernière action qui a précédé le coup de sifflet final, à l'expérience.

Maxwell : Pour sa dernière au PSG (et en tant que joueur professionnel ?), le Brésilien avait visiblement envie de se faire plaisir, en témoigne son placement plus haut qu'à l'accoutumée dans son couloir, pour faire reculer Pépé en le forçant à défendre ? Plutôt réussi puisqu'on a assez peu vu la pépite angevine. Pour autant, les efforts offensifs de Maxwell n'ont pas débouché sur grand chose, même s'il n'est pas passé loin d'obtenir un pénalty en toute fin de match. Il part sur un nouveau titre, la norme pour ce grand champion et cet immense professionnel.

Thiago Motta : Omniprésent à la construction du jeu (record du match de ballons disputés avec Verratti, 120), il a su trouver certaines passes en profondeur dans les half-space, et il a connu des passages saignants à la récupération. Il a aussi connu des temps plus faibles sans ballon, de façon assez alternative, mais sa gestion de ce type de rendez-vous a fait du bien. Place maintenant aux grandes manoeuvres le concernant, l'Italo-Brésilien étant en fin de contrat dans cinq semaines.

Verratti : L'ancien de Pescara a eu un rôle important dans la victoire parisienne, de par sa capacité à prendre le leadership de la construction, avec plus de prise de risque que l'autre homme fort de la possession parisienne, Thiago Motta, qui a davantage privilégié la sécurité. Le petit hibou est à l'origine de plusieurs bons décalages et il n'a pas ménagé sa peine tout du long à la récupération. Sans être exceptionnel, il a encore démontré sa prépondérance sur le jeu des siens.

Matuidi : Le seul international titulaire français du onze parisien, chaleureusement félicité par le nouveau Président de la République à la fin du match (coïncidence ?), a plutôt bien démarré avec de l'activité et des projections de qualité, dont une qui lui a permis de se procurer la première occasion du match face à Letellier à la 12ème. La suite a été plus compliquée, avec un PSG dont la possession s'est amplifiée et l'ancien Stéphanois a eu du mal à exister. Il pousse tout de même Cissokho à la faute sur le but.

Di Maria : L'Argentin a démarré pied au plancher, avec beaucoup d'activité et de prises de risque, et il a été le Parisien le plus en vue de la première période. Son envie de bien faire était palpable mais il s'est un peu effacé après le repos, alors qu'il avait été averti juste avant le pause sur une altercation qu'il a provoquée, signe qu'il était lui aussi sous tension. Il a néanmoins bien botté les coups de pied arrêtés et c'est un de ses bons corners qui a permis aux siens de faire sauter le verrou angevin.

Draxler : L'Allemand a été assez fantomatique, peinant à exister sur son côté gauche ou ailleurs. On ne l'a vu dans aucun des bons coups parisiens et il a n'a pas su trouver une complémentarité avec ses partenaires du côté gauche. Il a pris un très gros coup au tibia sur un attentat de Traoré et Emery l'a sorti à vingt minutes de la fin pour Pastore. L'Argentin a signé une entrée en deux temps, d'abord agaçant à trop chercher l'exploit, puis précieux par sa capacité à varier le jeu et à créer et exploiter des espaces dans une défense angevine qui pliait au fil des minutes.

Cavani : L'Uruguayen, qui aime d'ordinaire tant les finales nationales, n'était pas dans un grand soir, en témoigne son manque de réalisme face au but, à plusieurs reprises. Moins nerveux que lors de ses dernières sorties, il a quand même mis les siens en difficulté en ne convertissant pas ses bonnes situations (12ème, 20ème, 85ème), et ses efforts défensifs ont été moins impressionnants qu'à l'accoutumée. Il termine une très belle saison sur une mauvaise note, sans avoir pu aller chercher la barre des 50 buts toutes compétitions confondues qu'il convoitait pourtant ardemment.


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